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Arrivée au Japon Féodal fracassante ft Kiseki et Sasori

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10/05/21, 08:50 am
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Arrivée au Japon Féodal

ft Kiseki et Sasori



Introduction:


Tu aurais dû te douter que cette fin de journée du 8 avril 2021 serait spéciale. Bien entendu, tu avais eu un goût particulièrement amer en bouche. Parce que comme chaque année, tu allais te rendre au Temple Higurashi, fabriquer une lanterne pour ton père afin de la faire bénir par un moine et d’inscrire le vœu peut être puéril, d’espérer qu’il soit encore près de toi, à voir ton évolution dans la vie et surtout pour qu’il sache que, où qu’il se trouve, tu ne l’oublieras pas.

Lorsque tu étais plus jeune, tu t’y rendais avec ta mère et avec ton cadet… Puis les années passant, tu ne t’y rendais plus qu’avec ton petit frère. Et maintenant, tu y allais seul. Sans le vouloir, et sans pouvoir l’empêcher, tu t’étais éloigné de ta famille, de ceux qui t’étaient cher. Tu avais toujours eu cette impression de ne pas faire partie des leurs, de ne pas être légitime à quoi que ce soit. Tu ne leur ressemblais pas, il ne te ressemblait pas. Et c’était cette différence étouffante qui te poussais à rester loin, à ne pas les appeler, ne pas les contacter. Le gouffre à traverser pour essayer de changer les choses était encore trop difficile à franchir.

Est-ce que, là où ton cadet de 5 ans se trouvait, il pensait à votre défunt père qu’il n’avait pas connu encore aujourd’hui ? Est-ce que son vœu du Hana Matsuri était dédié à leur géniteur comme pour lui ?

Habillé d’un traditionnel kimono d’un blanc précieux et d’un bleu vert très pâle assorti à tes yeux anormaux tu avais pris tout ton attirail habituel dans une petite sacoche que tu glissas dans une poche intérieure de tes habits (lunette de soleil de vue, ton bandeau pour les yeux personnalisé, ton parapluie anti-UV, tes gants, tes médicaments, tes papiers d’identité, un papier, ton stylo, une crème solaire et des protections solaire en cachets) avant de te rendre à ta destination : Le Temple. Tu n’avais pas besoin de prendre de transports en commun, ta voiture ou même ton vélo, car tu vivais relativement proche du lieu. À environ une dizaine de minutes, tout comme le lycée, ton lieu de travail.

En ce jour, tu n’étais pas aussi lumineux et passionné, et tes élèves te l’avaient fait remarquer, comme chaque année. Pourtant, tu n’aimais pas moins ton travail, mais… Le jour de la fête des fleurs, était aussi le jour anniversaire du trépas de ton père, alors tu n’arrivais pas à sourire. Tu avais l’impression de manquer à ton devoir. Mais lequel… ?

Une fois arrivé devant l’imposante bâtisse, tu attendis ta meilleure amie qui t’avais proposé imposé sa présence. Elle voulait également faire bénir sa lanterne par un moine, et ainsi espérer que son vœu secret soit réalisé. Assez pudique, même au niveau des sentiments, tu ne lui avais jamais posé la question lorsqu’elle souhaitait garder des choses pour elle, même après 9 ans d’amitié profonde et sincère.
C’était ainsi entre vous. Elle te connaissait par cœur, tu la connaissais également de la même manière, mais il restait malgré tout ces mystères que tu souhaitais conserver, autant par pudeur, que par respect. Elle était un peu comme une grande sœur, une mère, et évidemment une amie. Et tu ne l’échangerais pour rien au monde, même si en ce moment même, tu pestas face au retard de ta collègue de travail, professeure dans ton lycée également.

Elle était… Vraiment, vraiment en retard. Oh, tu étais déjà toi-même arrivé en retard à votre rendez-vous, même si tu vivais à côté. C’est que Yuki avait fait son petit caprice du soir. Il n’aimait pas beaucoup qu’il sorte, alors il avait fait pipi dans l’appartement. Et… Jamais, J-A-M-A-I-S tu n’aurais pu partir sans essuyer, nettoyer et désinfecter le plancher, mais également tes ustensiles de nettoyage. Tout cela t’avait retardé d’une bonne trentaine de minutes, et puis tu avais forcément un peu plus loin été à moitié renversé par une voiture qui ne t’avais pas vu (et tu avais frôlé une crise cardiaque, bien évidemment).

Légèrement effrayé par la semi pénombre de la fin de journée, tu avais pressé le pas jusqu’au Temple Higurashi (pour ne pas te retrouver seul lorsque la nuit serait complètement tombée), pour te rendre compte que ton amie était bien plus en retard que toi. Elle vivait plus loin que toi, et même si tu lui avais proposé de passer la nuit chez toi pour se reposer après les cours (ainsi que la fête et la cérémonie), étant donné que les horaires à la fin du Hana Matsuri seraient tardifs et qu’il était dangereux pour une jeune femme de se promener seule dans la nuit, elle devait quand même retourner chez elle pour faire un sac après le travail, pour te rejoindre ensuite.

Etrangement, elle avait paru surprise que tu lui propose cela. Il était vrai que tu n’aimais pas particulièrement partager ton espace vital, spécialement parce que tu étais très timide et encore plus maniaque, mais tu supportais encore moins l’idée de laisser quelqu’un (ta meilleure amie de surcroît) dans une situation potentiellement dangereuse.

Tu allais simplement devoir prendre sur toi jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle.

« Humpf... Tant pis, je vais commencer sans elle, elle me rejoindra plus tard. »

Après avoir murmuré pour toi-même, tu te dirigeas à l’intérieur du temple, faisant claquer presque silencieusement tes geta sur le sol sec de la chaussée. Tu avais oublié ton téléphone chez toi, alors elle devra chercher un petit peu pour te retrouver.

Il avait fait particulièrement chaud aujourd’hui, et comme à chaque fois, tu en souffrais pour plusieurs raisons. La première (et pas des moindres) la lumière. Le soleil. Cet astre que tu aimais autant que tu détestais. Si tu avais le malheur de t’exposer sans protection, sur une durée assez longue, tu étais sûr de t’en tirer avec des brûlures potentiellement sévères. Pour pallier à ça, tu portais des vêtements longs et couvrants avec une capacité de protection des UV supérieur à ceux se trouvant dans la grande distribution doublée d’un parapluie ombrelle anti-UV qui te protégeait également des derniers rayons du soleil. D’où la seconde raison de ta souffrance : La chaleur. Tu n’avais pas une résistance spécialement accrue à la chaleur, alors couvert comme tu l’avais été, ça avait été relativement compliqué de faire cours.

Arrivé parmi d’autres participants à cet événement, tu sentis un malaise s’installer, alors que des personnes peu discrètes te jetais des regards curieux et désapprobateurs. Il ne faisait aucun doute par tes traits que tu étais japonais, mais par ton physique, on te mettait directement dans la catégorie des ‘’voyous’’. Oh, étaient visible tes piercings à tes oreilles, et ta lèvre, ce qui aggrava peut-être sensiblement ton cas. Tu avais beaucoup aimé cette sensation pourtant douloureuse.

Et tu avais encore plus aimé voir le résultat sur ton corps. Tu ne pouvais pas trop te faire percer à cause de ton travail, et tu retirais de toute façon chacun de tes bijoux avant de te rendre au lycée pour ne pas incommoder qui que ce soit, mais peu importe, lorsque tu sortais, tu portais tes piercings, malgré ta timidité et ta peur du jugement des autres. C’était un peu ta petite rébellion à toi.

Dans ton coin, tu fabriquas ta lanterne comme tu le pu, soudainement sujet à des vertiges et des frissons. Tu ne tiquas pas la première fois, mais au bout du troisième vertige et frisson, tu te demandas si tu n’étais pas victime d’une insolation. Automatiquement, tu avalas un cachet, puis alla te rafraîchir un petit peu à l’écart des autres.

Plus ça allait, et plus tes sens commençaient à s’engourdir. D’abord ta vue qui n’était de nature pas très bonne à cause de ton albinisme, puis ton ouïe. Les sons devenaient confus et se mélangeaient les uns aux autres, ta respiration haletante comprise. Puis ton sens du toucher. Ton corps était de plus en plus lourd, d’une lourdeur extrême. Chaque pas était compliqué, difficile.
D’ailleurs, pourquoi est-ce que tu marchais ? Qu’est-ce qui t’y poussais ?...

Tu étais fatigué… Ensommeillé… Tes tempes pulsaient de manière étrange et aux frissons se mêlaient des murmures quasi inaudibles. Incompréhensibles. Lorsque ta voix refusa de quitter de nouveau tes lèvres pour appeler à l’aide, et que ta vue s’assombrie malgré le crépuscule encore présent, tu te demandas subitement si c’était ainsi que tu mourrais, le jour de la mort de ton propre géniteur, le jour de la fête des fleurs.

Pas encore.


Pourtant, dos à un puits, tu basculas sans pouvoir rien y faire. Et cette chute, tu le savais, ne serait sans doute pas petite. Pourtant, avant de sentir ne serait-ce qu’une micro douleur, synonyme de chute douloureuse, ta conscience s’envola. Tu chutais dans le néant, le vide.

Pas de souffrance, pas de réconfort.

Pas de chaud ni de froid.
Juste…

Le vide.

Puis le réveil… Et l’horreur.




Halloween

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17/05/21, 11:58 pm
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鎮守の森

Cela te faisait bizarre de fêter volontairement ce jour loin de Mino. Tu avais toujours fait de ton mieux pour y être le plus souvent possible et les seules fois où tu échouais à atteindre ta terre natale en temps des festivités étaient soit dû à tes soucis personnels, soit à la distance qui t'empêcherait d'y être dans les temps. Mais pour la première fois, tu as décidé de toi-même de faire le Festival des Lanternes dans une autre province, en compagnie de Sasori. Tu avais eu vent des festivités qui allait avoir lieu prêt de l'Arbre Sacré.

Cela avait grandement attisé ta curiosité.

Ainsi, avec ton frère, vous avez pu arriver jusqu'à la province de Musashi sans souci. Tu as pu en profiter pour saluer quelques visages familiers. Vu que tu avais tenté d'aider autant que possible durant les 2 dernières années, des visites du Village de la brave Kaede n'étaient pas si rares. Enfin, la fête était encore bien jeune.

L'endroit commençant à bien se remplir de personnes et une ambiance plus vivace se faisait au fil que les heures passent. Le bonne humeur environnante te faisait du bien, alors que Sasori et toi profitiez à votre manière du Festival. Vous tentiez d'alterner ce qui pouvait intéresser ou/et faire plaisir à l'autre, ou plutôt, tu poussais un peu pour aussi faire des choses pour Sasori. Le connaissant, il aurait pu passer la soirée en ne faisant que des activités qui te plaisaient uniquement.

Mais tu tenais à ce que ce soit un bon moment à deux.

Vous n'étiez plus des enfants, vous étiez des adultes maintenant, depuis bien longtemps même. Pourtant, c'est resté une habitude de vous tenir la main, surtout lorsqu'il y avait une foule. Il était après tout si facile de te perdre de vue. Quelques secondes d'inattention et tu serais capable de te retrouver quelques rues plus loin.

Enfin, après tant de temps entouré par tant de personnes, du calme vous ferait du plus grand bien. Un endroit où vous pourriez être seuls. Vous auriez pu vous rendre à l'Arbre Sacré, mais vu l'heure, il devait sûrement y avoir du monde par là-bas. Puis, vous avez entendu parlé du Puit Dévoreur d'Os, se trouvant non loin du village. Peu festif dans l'ensemble, mais le nom avait de quoi attiser ta curiosité. Après tout, vous étiez assez lié aux os à cause de vos pouvoirs.

S'y rendre pourrait être une idée, surtout avec le temps qu'il reste avant le lancement de lanternes. Mais avant d'y aller, Sasori semblait vouloir quelque chose en tête. Tu ne saurais pas dire quoi, peut-être des collations, peut-être vos lanternes ou juste un achat pour te faire plaisir - comme il a l'habitude de faire. Tu te contentes juste de lui sourire en lui disant qu'il n'a qu'à faire ce qu'il a à faire et que vous vous retrouverez vers le Puit.

Non sans le rassurer avant sur le fait que tu feras attention à toi, tu te diriges tranquillement dans la forêt, dans la direction qui vous a été indiquée. Après plusieurs minutes, tu arrives à voir ce fameux Puit, un peu plus loin. Tu presses donc le pas, motivé par ta curiosité.

Ft. Reita & Sasori
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18/05/21, 01:31 am
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Arrivée au Japon Féodal

ft Kiseki et Sasori



Le Japon autrement:



Si tu t’attendais à ça

Tes paupières se soulevèrent lentement, te laissant tout le loisir de juger de ton état primaire. Tu… N’avais étrangement mal nulle part. Et tu savais à quel point ce n’était absolument pas normal. À moitié adossé contre ce qui semblait à ce moment-là être un mur, tu te redressas légèrement, les mains posées au sol, pour te retrouver correctement assit. Et te rappeler des derniers événements. Tu… Te trouvais dans le temple Higurashi… Tu t’apprêtais à finir ta lanterne en attendant ton amie… Et… Tu n’allais pas bien. Définitivement pas. Tu étais malade, peut-être une insolation… Quoique, en y réfléchissant un peu, il y avait quelque chose, un truc qui n’était pas comme d’habitude. Tout était arrivé trop vite, les symptômes s’étaient accélérés, comme si tu étais au bord de l’apoplexie (pas que tu en as déjà fait une, mais tu arrivais assez bien à t’imaginer en faire).

Et avant même que tu aies pu dire ‘’Je ne veux pas mourir’’, tu t’étais retrouvé presque inconscient, la tête la première dans un puits…

« Que !!...»

Oui, ce détail, le souvenir de la chute venait de te frapper une seconde fois. Crispé de tes cheveux dépourvus de mélanine jusqu’au bout de tes orteils, tu palpas un peu toutes les parties de ton corps pour t’assurer de ton intégrité physique. C’est en vérifiant l’état de tes chevilles que tu remarquas qu’il te manquait une de tes geta de bois. Elle se trouvait à côté de toi… Et à côté… D’un… Crâne. Tourné vers toi par ailleurs, et incroyablement bien conserv-

« OUUAAAAAAAAAH !!!! »

Tes yeux bleus exorbités, le cœur battant la chamade et la respiration subitement hachée, tu te rendis compte avec horreur que tu te trouvais dans une espèce de fosse commune macabre.
La panique faisant son effet, tu ne t’arrêtas pas en si bon chemin en cris mi terrorisés, mi écœurés, t’éloignant autant que possible de tous les ossements présents éparpillés un peu partout autour de toi.

Après de longues minutes d’affolement, ta gorge te fit savoir par vague d’intense picotement que pour conserver le peu de corde vocale qu’il te restait, tu devrais la mettre en veilleuse, et vite.
C’est uniquement pour cette raison que tu dévisageas silencieusement les ossements à tes pieds, de manière farouche et effrayée, comme pour les défier de plus t’approcher -ce qui était totalement ridicule, mais étant seul, tu t’en fichais-.

Passé ce moment de frayeur, tu regardas un peu plus autour de toi -mais pas au sol, fallait pas déconner non plus, tu n’avais pas envie de repartir en crise d’angoisse- pour comprendre que tu étais bel et bien dans un puits. Ses parois froides et solides ne te laissaient aucun doute. En relevant la tête, tu aperçus la lumière de la fin du crépuscule et de nouveau, une nouvelle angoisse te traversa pendant que tu fouillas ta sacoche nerveusement, pour attraper ton bandeau spécialement confectionné pour tes yeux.
Tu étais seul. Est-ce que tu étais resté inconscient assez longtemps pour que personne au temple n’entende tes hurlements ?... Pourtant le jour ne s'était pas couché -et encore heureux-. Et comment diable avais-tu survécus à une telle chute ? Le puis avait l’air haut, et d’après… Les choses qui se trouvaient à tes pieds -Dieu que tu détestais cette situation- tu n’étais pas le seul à être tombé dans cette prison de pierre, mais peut-être le seul à avoir survécut. Et franchement, même toi tu n’aurais pas cru à ta propre survie.
Le cœur battant encore rapidement, c’est peut-être grâce au reste d’adrénaline qui se trouvait dans ton corps, ou cette étrange sensation qui ne t’avais pas quitté, que tu décidas de sortir.

Tout seul. Comme un grand.

Malgré ta peur du vide. Ta peur du noir. Ta peur de la chute (qui était foncièrement différente à tes yeux de la peur de mourir, chose que tu n’avais pas).

Oui, toi, Matsushime Reita, sans doute le plus grand peureux de toute ta génération et des générations futures, tu venais de décider de grimper le long des parois de ce puits qui ne serait pas ton tombeau. Plutôt mourir que de rester quelques instants de plus à te faire chatouiller les orteils par des os.

Prenant à deux mains l’adrénaline dans ton corps (le courage n’avait rien à faire ici), tu attrapas tes geta, les enfila à tes poignets avant de commencer ton ascension risquée.
Risqué, dangereuse, mortellement danger-

NON.

Tu ne devais pas y penser. Et même pas regarder en bas, d’ailleurs.
Heureusement pour toi, l’emplacement des pierres te semblais assez… Intuitif. Les pierres les plus grosses étaient dégagées, comme si quelqu’un était passé par là avant toi. Ridicule n’est-ce pas ? Comme s'il s'agissait d'une entrée commune. Si tu étais tombé -et avais survécu- c'était à cause d'une malchance accrue, ni plus ni moins.

Un pied après l’autre, encore et encore, tu gravissais la hauteur en te projetant le plus loin possible mentalement (si possible sur la terre ferme dans ton appartement avec Yuki sur les genoux). Sauf que…

Après une éternité à avoir grimpé avec difficulté à cause de tes pieds simplement recouverts de tabi et de ton kimono serré, tu te sortis du puits infernal pour tomber nez à nez, non pas avec ce temple que tu avais quitté il y a une vingtaine de minutes tout au plus, mais… Une… Clairière ?... Elle-même placée au beau milieu d’une…

« Forêt ?...»

Une fois de plus, une autre vague de panique te traversas.
À quel moment t’étais-tu cogné la tête ? Ce changement spatial n’était en aucun cas sensé… C’était… Impossible. Sans aucune cohérence. Tu avais ‘’quitté’’ le temple Higurashi pour te retrouver mystérieusement en un seul morceau dans un puits non loin… Et là tu te retrouvais comme téléporté dans un endroit inconnu.


Et si ça ne suffisait pas...:


Si toute cette farce n’était pas assez grave, traumatisante et anxiogène pour toi, tu te rendis compte que quelqu’un te fixait silencieusement depuis… Depuis sans doute le moment où tu avais posé pied à terre. Cette personne ne te quittait pas du regard, de son regard fixe et concentré. Mais ce qui t’avais coupé le souffle et insufflé la dernière petite goutte de terreur dans ton corps, c’était un long, très long katana dégainé, fermement maintenu dans les mains de l’homme à quelques mètres de toi.

Sa tenue te faisait penser à une tenue de kendo mais… Tu n’étais pas là pour te plonger dans des détails. Cette personne -coiffée au passage comme un samouraï- te regardait comme ton chat Yuki lorsqu’il se mettait à chasser les mouches.

Et c’était bien ça, finalement, qui te terrorisait.

Tu étais chassé....?

Pourquoi ? Qu'avais-tu fais pour ainsi provoquer la colère de cet individu ?!

Un haut-le-cœur te bouscula l’estomac, au bord d’une véritable crise d’angoisse.

Il s'approchait, les pupilles fixes et les muscles bandés.

Tu regardas frénétiquement autour de toi en réfléchissant aussi vite que tu le pouvais. Tu n’avais aucune alternative, aucun endroit où te mettre à l’abri, et surtout, PAS ÂME QUI VIVE dans le coin !!... Quoi ? Discuter avec l’autre fou là-bas qui te traitait de démon soi-disant assoiffé de sang et de chair fraîche d’enfants ? De yokaï, de hanyô… D’engeance du démon ?... D'être abominable ayant massacré sa fille bien aimée ?...

Sans façon. S’il y avait bien quelqu’un de fou par ici, ce n’était certainement pas toi.

Effrayé de ce que cet homme tenterait de faire à l'encontre de ton corps avec ce sabre, tu lui balanças pathétiquement tes chaussures en bois en le sommant suppliant serait un terme plus juste de ne pas s’approcher. Bien sûr, il esquiva avec une grande facilité avant de commencer une course tranquille, pressée, puis effrénée vers ta pauvre carcasse tremblotante. Ce n'était pas la première fois que tu faisais face à la mort, mais de cette manière... Si. Des personnes avaient déjà cherché à te faire du mal, mais jamais au point de vouloir t'ôter la vie.

Et ce n'était certainement pas une expérience que tu affectionnais, loin de là. Figé, tu ne le restas que quelques secondes, avant de détaler comme un lapin dans le sens contraire à ton assaillant fou en comprenant qu'il n'allait pas s'arrêter de lui même.
Le sol était jonché de petits cailloux, de branches, de choses et d’autres douloureuses et gênantes pour ta course. Les arbres n'étaient pas faciles à esquiver, et même si ton bandeau était solidement attaché, tu le sentais se desserrer petit à petit. Il y avait dans le tissu, à l'emplacement des yeux des verres de lunettes de soleil. C'était un objet qui te permettait d'avoir les yeux protégés du soleil sans risquer de faire tomber des lunettes encombrantes. Sans le savoir, tu avais parfaitement anticipé en te mettant cet objet autour du visage.

Sans t’arrêter, tu lui lançais parfois l’ordre de s’arrêter, que la police retrouverait ton cadavre s'il s'en prenait à toi…

Mais derrière toi tu l’entendais, il n’en avait rien à faire. Il n’avait même pas l’air de te comprendre. Quoi de plus normal, venant d’un fou furieux. C’était décidément bien ta veine...

Aujourd’hui, ton karma t’en voulait tout particulièrement. Et c'est sur cette pensée que l'autre sauvage te rattrapas. Tu ne comprenais plus ce qu'il disait, il faisait des gestes étranges avec sa main de libre alors que tu esquivais comme tu le pouvais ses coups de katana.

Et si ça ne suffisait toujours pas, ton bandeau se desserrait un peu plus. S'il tombait, tu risquais fort de te retrouver aveuglé. Rien de catastrophique étant donné le peu de luminosité dû à l'heure avancée, et les nombreux arbres aux longues branches... Mais les quelques secondes d'aveuglement pourraient en revanche s'annoncer fatales...

« Je ne comprends rien à ce que vous dites ! J-je suis humain comme vous !!»

Louée était ton agilité, mais ça n'allait clairement pas suffire.

Oh non.




Halloween

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25/05/21, 04:48 pm
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鎮守の森

A [ Un festival pas si calme ]

lors que tu commençais à atteindre le Puit Dévoreur d'Os, des bruits commencent à te parvenir. Des paroles criées, des pas se faisant à vive allure, des coups de lame fendant l'air. Plutôt inquiété par une telle combinaison, il ne t'en fallait pas plus pour cesser ta marche tranquille et te mettre à courir, à courir sérieusement. Il ne te faut que peu de temps pour arriver là où tout se produit, pouvant apercevoir un prêtre semblant pourchasser un homme - son sabre en main et prêt à user de sorts sur sa cible. Mais ce qui te marque le plus est la personne que l'humain pourchasse : un jeune homme avec un bandeau, courant pour sa vie et surtout semblant demander à son agresseur d'arrêter.

Autant dire qu'il ne t'en a pas fallu plus...

Alors que l'individu à la chevelure de neige allait se prendre le tranchant de la l'arme du prêtre, tu t'es précipité pour venir à son aide - heureusement que tu étais de base plus rapide que la plupart des humains. Attrapant aisément le jeune homme par le bras pour le sortir du champs de l'attaque, et même l'éloigner de plusieurs pas de l'individu armé.

Tu en profites d'ailleurs pour te mettre entre les deux.

"Qu'est-ce qui se passe par ici ?" Demandais-tu simplement, cherchant d'abord à comprendre calmement la situation. Il est vrai que tu te plongeais sûrement dans quelque chose qui ne te regardait pas, mais tu ne pouvais clairement pas rester les bras croisés si toutes cette situation mettait clairement en danger quelqu'un. Mais ton intervention ne semble avoir fait qu'énerver (ou enfoncer dans son propre déni) encore plus le prêtre qui te faisait face.

Cela t'avait un peu pris de cours, ne t'y attendant pas réellement à cette réaction. Mais il faut dire qu'au vu de la stature et la piètre pose de l'homme, ce dernier avait clairement abusé de l'alcool avant d'en arriver ici. L'ivrogne peste, en disant avec mépris que cela ne te regardait pas - que cela ne regardait pas à un Hanyô. Et ni une, ni deux, l'homme charge aveuglément dans votre direction - arme en main. Il semblerait que tu sois aussi devenue une cible de sa rage maintenant...

Tu soupires, pas le choix de combattre hein...

"Éloigne-toi, ça pourrait devenir dangereux..." Tu préviens calmement la personne que tu avais protégé dès lors, comme pour ne pas l'inquiéter, alors que te met en position pour parer la lame qui arrive vers vous. "... Mais je ferais de mon mieux pour qu'il ne t'arrive rien." Tu pares maladroitement le sabre, alors que tu tentes de désarmer l'humain avec un 3e bras fantôme. Mais l'essence sacrée en elle t'affaiblit légèrement.

Tu sais que tu arriveras à gérer la situation, tu as connu infiniment pire après tout. Néanmoins, tu es moins sûr que tu en ressortes sans coupures et blessures.

Oh, ce n'est pas un problème en soi.
La réaction de Sasori face à ça, par contre...

Ft. Reita & Sasori
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26/05/21, 06:34 pm
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Arrivée au Japon Féodal

ft Kiseki et Sasori



Déferlement de violence:

Tu étais agile et rapide face à la toute nouvelle menace que représentait l’homme fou furieux… Mais tu n’étais qu’un être humain (même s’il semblait clairement en douter). Alors esquiver ses coups de sabres, peut-être désordonnés, mais tout de même assez rapide et plus ou moins précis, ça restait compliqué. Car tu devais en même temps repérer les racines, les cailloux, tout ce qui pourrait te faire trébucher et t’emmener tout droit dans un avenir funeste très proche. Et bien entendu, tu étais pieds nus, le kimono débraillé par ta petite séance d’escalade (et de course poursuite) et paniqué.
Tu ne savais toujours pas tu étais, comment tu avais atterri si loin du temple des Higurashi et pourquoi cet homme pensait être certain que tu te trouvais être l’assassin de son enfant, et que ta couleur de cheveux devait t’enlever ton humanité.

Alors, lorsque tu te retrouvas pétrifié par ce regard si haineux, un peu brumeux à cause de l’alcool (mais tu étais trop stressé pour t’en rendre compte), un événement inattendu se produisit. Ce sabre… Il aurait sans doute dû se loger quelque part dans ton corps. Il était près, et il arrivait vite. Mais… Quelque chose t’avait tiré par le bras plus loin, en arrière et encore plus vite. Quelque chose… Ou quelqu’un.

« Qu’est-ce que- !!»

Dans un sursaut, tu te retournas vers un jeune que tu n’avais absolument pas entendu, qui te demandas une explication sur la situation, explication que tu étais actuellement incapable de donner. Parce que tu ne comprenais rien, tu ne savais pas de quoi parlait ton agresseur, et juste le fait de faire face à une personne qui cherchait à te nuire aussi gravement, c’était suffisant pour te provoquer de grosses angoisses qui te donneront à coup sûr des cauchemars terrifiants.
Mais dans toute cette catastrophe incompréhensible, un jeune homme, voire très jeune au vu de son visage, décoloré et peut-être sportif, t’avais sauvé. Littéralement. Sans lui tu serais mort, ou en train d’agoniser, ignorant jusqu’à la raison de ton meurtre.

« Il est complètement fou ! Il passe son temps à me traiter comme toi d’hanyô, il m’a agressé sans raison et- ! »

En voyant votre assaillant (car maintenant que le mystérieux inconnu s’était très clairement interposé entre toi et l’autre, il était lui aussi devenu la cible de toute sa haine) se lancer vers vous, mais surtout le gamin qui semblait vouloir t’aider, une autre angoisse monta.
Pas celle de te faire découper, de lentement agoniser et de baigner dans une mare de sang. Mais celle de voir quelqu’un souffrir, voire de mourir devant tes yeux. Par ta faute, encore.

Ce mot ‘’encore’’ résonna dans ta tête, l’anxiété qui te gagnait déjà s’accentua et rendit encore plus hachée ta respiration. Tu tremblais sans réellement le sentir tout en étant crispé de la tête aux pieds.
Non.

Non, non, non, non, non !

«Gamin, c’est pas une bonne idée !! »

De ce que tu pouvais voir avec tes lentilles qui peinaient elles aussi à rester en place à cause de ton état de panique avancé, autant que ton bandeau, il s’apprêtait à parer avec… Ses mains ??? C’était quelle sorte d’idée ça ? Et quel type d’ado ?? Il allait mourir coupé en deux à cause de sa stupidité ??

Tu t’apprêtais à t’enfuir avec lui, à tenter de semer l’ivrogne, mais en voyant le jeune si convaincu, prêt à réceptionner l’arme avec son corps, tu ne peux pas t’empêcher de rester, et de chercher tout autour de toi quelque chose pouvant servir d’arme et ainsi provoquer le garçon.

« Evidemment que c’est dangereux ! Je ne veux pas que tu mettes ta vie en dan-… »

Armé d’une pierre que tu venais de ramasser à la hâte, tu faisais face à une scène… Digne d’un film, ou d’un manga. Encore une fois, ce sabre (à croire que l’ivrogne n’avait pas de chance, ce n’était pas aujourd’hui qu’il trancherait quelque chose) n’atteignit pas sa cible. Ta voix était restée bloquée dans ta gorge cette fois-ci. Le tableau était encore plus impossible que ce que ta localisation insensée.

«Qu-que… C’est … Tu … »

‘’As quelque chose qui te sort du dos’’ ? Oui, c’était à peu près ça que tu avais voulu dire. Mais d’une part, ça n’aurait pas eu de sens, parce que c’était quelque chose de physiologiquement impossible. Un… Membre… Un troisième bras… Translucide, ne pouvait pas pousser en deux secondes ! Et bloquer un katana avec les mains ?!... C’était…
Tu étais pétrifié, ta pierre toujours à la main. En la ramassant tu avais espéré ne pas avoir à l’utiliser, mais maintenant tu n’y pensais même plus.

Est-ce que c’était une caméra cachée ? Tu avais vu ce genre d’événement sur internet, c’était quelque chose de plutôt connu aux USA. Les pranks, des espèces de farces en général très bien scénarisées, avec des acteurs et des accessoires, et qui pouvaient très bien mal finir si la victime y croyait trop.

Mais… Le katana n’avait pas l’air d’être un accessoire de cinéma… Et ton sauveur n’était pas un acteur… Non ?...

De toute manière, tu n’étais pas assez fou pour prendre le risque de tester la lame sur ton corps. Tu ne pouvais pas croire à ce que tu voyais, quand bien même tu te souvenais de l’éducation que ton père t’avait donnée, en tant que futur prêtre du temple Matsushime avant sa destruction. Il t’avait appris à rester ouvert d’esprit, à accepter, et à voir plus loin que ce que la société actuelle voyait. Tu croyais aux esprits, tu étais même plutôt superstitieux … Mais… ça ?...Non.
Néanmoins, même si tu étais toujours autant stupéfait par ce que tu voyais se jouer devant tes yeux, un électrochoc te sorti de ton état ensommeillé. Du sang. Beaucoup de sang. En tout cas beaucoup trop pour toi et ton hématophobie.

Le jeune avait de toute évidence été blessé… Chose qui devait forcément arriver ! Même si… Le bras étrange qui sortait de son dos semblait être relativement puissant, ton allié ne pouvait pas s’en sortir indemne sans arme ! Reprenant plus ou moins tes esprits, tu mis de côté le profond malaise qui montait en toi et ta peur panique du sang, pour t’avancer de nouveau aux côtés du jeune décoloré. Tout ce que tu savais de cette situation, c’est qu’il était hors de question pour toi qu’une personne se sacrifie devant tes yeux. Les doigts excessivement resserrés sur la pierre que tu tenais toujours, tu la lanças en visant la main de l’ivrogne, celle qui tenait l’arme tranchante. Tu voulais lui faire perdre sa prise et aider l’inconnu qui avait volé à ton secours sans te connaître.
Tu avais bien visé malgré le stress montant et une nausée sourde qui te guettait, et pourtant, tu n’avais pas fait mouche… Et même si tu n’en comprenais pas le sens… Tu savais pourquoi.

Au moment de l’impact, tu avais vu une sorte… De barrière s’activer. Comme… Un bouclier énergétique ?...

Encore choqué de cette nouvelle incohérence dans ta vie, tu ne réagis pas plus lorsqu’une force invisible te propulsa un peu plus loin de là, contre un tronc d’arbre.

« Sale engeance démoniaque !! Je m’occuperai de toi après ! Et toi… Tu n’aurais pas dû te mêler de ça ! »

Les cris du saoulard n’était vraiment pas ce que tu aurais aimé entendre un jour de deuil tel qu’aujourd’hui…






Halloween

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