Matsudaira Momoe - Il faut se fier aux cœur

❀ Adorable dans l’âme ❀ Ne ferais pas de mal à une mouche (enfin si, si cela devient nécessaire alors elle le fera sans scrupule) ❀ Déterminé à vivre sa vie comme elle l'entend ❀ Ayant reçu énormément d'amour venant de sa mère, la concubine de son père, elle ne connaît pas l'amour avec un grand A ❀ Maladroite malgré le fait qu'elle fait très attention où elle met les pieds ❀ En même temps, elle a été enfermé pendant toute sa jeunesse dans le palais impérial ❀ Pour ce souvenir d'une personne, elle palpe le visage pour ancrer les traits du visage dans sa tête ❀ Depuis qu'elle est libre, elle adore chanter et jouer de ses deux instruments qu'elle balade souvent sur elle ❀ Elle se moque du regards des autres sur elle, tout ce qu'elle veut c'est vivre sa propre histoire ❀ Aime la solitude mais ne dit pas non à de la compagnie ❀ Douée dans le changement de sujet, hop tu n'a rien vue ❀ Légèrement tête en l'air, c'est la personne qui peu trébucher sur un caillou ❀ Ah oui elle est aveugle, donc le point plus haut la fait plus rire qu'autre chose ❀ Elle n'aime pas qu'on la prenne en pitié à cause de son handicap ❀ Rebelle, si vous lui dites de ne pas aller quelques part, sa curiosité lui forcera la main ❀ A cause de sa faible constitution, elle peut s'évanouir à tout moment et dans des endroits incongru ! ❀ Ne juge pas au physique...Well Momo est aveugle lmao ❀ Elle se laisse parfois entraîner par son instinct ❀ L'un de ses buts depuis qu'elle est libre c'est de pouvoir remercier le conteur qui l'a aider à s'en sortir ❀ Elle est plutôt joviale, même si ce n'était pas le cas à l'époque ❀ Parfois, Momoe s'arrête soudainement et ferme les yeux pour profiter de ce qu'il l'entoure, elle aime le calme ❀ Apprend vite, surtout les gros mots ❀ Aussi douce que le lotus et tranchante comme la feuille ❀ C'est à dire que si elle veut te dire un truc, elle te le dira avec les formes mais sans retenu.

Occupation(s) ; Fille de l'empereur Tennō Go-Nara et de la concubine préférée de celui-ci, depuis qu'elle est enfant, elle joue énormément du Koto et Shimasen, instrument traditionnel japonais.

Passes-temps ; A part jouer de ses deux instruments, elle sculpte en touchant les visages, les fleurs, les arbres, tout ce qu'elle peut pour le reproduire avec ses souvenirs.

Rêve(s) ; Elle veut découvrir le monde à travers les yeux de quelqu'un, ne plus être enfermer et vivre sa vie comme elle l'entend. Elle aimerait énormément voir ce que le monde offre comme couleur...

Signes particuliers ; Un tatouage en forme de lotus sur le bas de son dos, un dragon remontant de ce lotus pour aller jusqu'en haut de son épaule et quelques traits rouges au niveau de ses yeux.

Autre(s): Momoe n'est pas son vrai prénom, mais elle a décidé d'oublier son ancien.

Capacité particulière : ❀ Elle a développé une capacité plus poussée de ses sens : notamment l'ouïe et le touchée.
❀ De plus, grâce à sa voix et a son entraînement dans la musique, elle peut calmer les Hommes en colère en jouant différentes notes précises. C'est ce qu'on appelle dans le temps moderne la musicothérapie !

Métier : Elle joue de la musique dans les différents lieux où elle va. Elle gagne de l'argent en participant a des soirées où elle ambiance la salle.

Combat : Au vu de son handicap, elle a pu apprendre à se battre lors de sa fugue. Rencontrant un maître doué dans le combat de corps-à-corps, elle a fait de son handicap une force, se fient au rythme cardiaque, bruit et souffle pour attaquer et se défendre.

Arme : Elle n'a pas de grande arme à proprement parler. Elle possède bien une petite dague qu'elle utilise en cas de nécessité.

Pays du soleil levant, c’est en 16 janvier 1526 que Go-Nara Tennō devint le 105e empereur. À cette époque, la cour impériale est appauvrie et va faire un appel à contribution dans tout le pays. Grâce à de multiples dons venant de différents clans, ainsi que de grandes maisons de damyio, lui permettent de faire la cérémonie formelle de couronnement dix ans après, le 26e jour du second mois de 1536. C’est dans cette nouvelle richesse et dans ce palais impérial que naissent les premiers enfants de l’empereur, dont la fille de la concubine préférée de l’empereur : Momoe. Personne n’aurait pu imaginer que cette enfant naîtrait avec un handicap qui la poursuivra bien après. À cause d’une maladie qui est très rare, cette enfant ne verrait jamais la lumière du jour, ni même la beauté de la vie...He oui, Momoe naquit aveugle. Découvrant ce handicap lorsqu’elle ouvrit les yeux pour la première fois, la concubine fut bouleversée par cette nouvelle. Comment aurait-elle pu imaginer que sa fille serait aveugle à la naissance ? Demandant l’aide des médecins impériaux après une longue demande auprès de l’empereur, le verdict tombe : elle sera non-voyante à vie. Anéantie, la concubine essaya tout pour faire en sorte qu’elle puisse voir de nouveau, mais rien, il n’y avait pas de remède à sa condition.

Aimée par sa mère malgré tout, Momoe était entourée de bienveillance et d’amour provenant de sa mère et de son jeune frère...Malgré la réticence de l’empereur sur le fait que son fils s’attache à une personne aveugle, il laissa passer à cause de ses problèmes de richesse à s’occuper. En effet, tous les jours qu’il passait, l’empereur les passe à vendre ses calligraphies et priait pour tout ce qui arrivait au japon, espérant que tout aille mieux dans le futur. Malgré les plaintes de son frère et de sa mère, la petite fille fut tout d'abord interdite de sortir hors du domaine impérial. Même si celui-ci était assez vaste, elle ne pouvait pas vaguer comme une enfant de son âge.

Quelques semaines après être complètement “autonome” en termes de nourriture, elle fut envoyée dans une des annexes du palais. Attristée par cet ordre, la concubine réussit à confier à trois domestiques la garde de la jeune fille. Passant un peu de temps avec la plus jeune, elle était heureuse de l’avoir avec elle lorsqu’elle allait se promener dehors. Prise en pitié par ses trois domestiques, elle passait le plus clair de son temps à s’isoler et ne pas se faire voir des autres, même son frère arrêta d’aller la voir et de prendre de ses nouvelles.

Dans ces moments de solitudes, Momoe avait pris l’habitude de se poser dans le jardin arrière et de parler un peu de tout et de rien avec la plus jeune domestique. Parfois, la petite enfant pleure dans les bras de sa bien-aimée amie, avant de redevenir aussi triste qu’avant. Au début, c’était plus simple pour elle, gambader dans le palais avec innocence, tomber quelques fois et se sentir soutenu par une nourrice. Cependant, en grandissant, ce petit moment de répit vira rapidement au cauchemar pour elle.

À l'âge de ses 6 ans, la petite fille est devenue une sorte de fantôme. Que pouvait faire une aveugle dans ce genre de situation ? À part s'asseoir sur le petit perron devant sa chambre, Momoe profitait de ce que la nature avait à offrir, la mélodie des oiseaux, du vent dans les branches, des gouttes de pluie tombant sur le sol. La vie de la petite était devenue bien morose. C’est un jour, en se baladant avec son amie qu’elle tombe sur une conversation entre deux autres domestiques du palais. Son père avait pris la décision de l’envoyer lorsqu’elle aurait l’âge dans un temple pour y devenir prêtresse. Elle qui maudissait sa nature, la voilà encore plus anéanti qu’elle ne l’était déjà.

À l’âge de ses 7 ans, la concubine, alertait par le comportement de sa fille, demanda à l’empereur s’il pouvait faire quelque chose pour elle. L’enfermer dans l’annexe telle une paria commençait à la faire souffrir. Cependant, ne se focalisant pas sur les problèmes de la petite fille, l’empereur refusa de la laisser sortir et montrer qu’il avait engendré une enfant aveugle. Usant de tout ce qu’elle pouvait, la concubine finit par avoir un peu de pitié et arrive à faire venir un musicien pour apprendre à sa fille la musique. A défaut de pouvoir s’occuper d’elle comme une mère, elle voulait au moins lui offrir un échappatoire à sa solitude. Légèrement soulagé par cette proposition, c’est assez jeune que la jeune fille commença à apprendre cet art, mais également à jouer de deux instruments précis : le Koto et le Shimasen. Au début, elle n’était pas très motivée par cela, demandant sans cesse à sortir, à découvrir la vie avec des mots de jeune enfant. Malheureusement, la concubine ne pouvait plus rien faire pour sa fille.

Petit à petit, la demoiselle développe une passion pour ces instruments. Tout d'abord chaotique, le musicien était désespéré par le non talent de cet enfant, lui parlant parfois durement. Cependant, au fur et à mesure, celui-ci développa un attachement affectif auprès de la petite fille. La mélodie commença doucement à prendre forme et c’est avec énormément de pratique qu’elle arriva, au bout d’un an, à maîtriser l’un de ses deux instruments, le Koto.

Offrant des minis concerts lorsque les domestiques et sa mère le demandent, la jeune enfant était traitée comme un prodige en musique, mais cela, personne d’autres ne le découvrirait. Sa mère a longuement insisté pour essayer de l’aider, mais n’arrivant pas à convaincre l’empereur, elle arrêta d’insister pour ne pas recevoir les foudres de l’empereur qui était bien trop occupé à gérer les problèmes bien plus important.

----C’est à l’âge de ses 10 ans que sa mère réussit enfin à avoir gain de cause auprès de l’empereur et c’est ainsi que la petite Amaterasu se voit confier un jeune homme chargé de sa protection. Au début, la demoiselle restait dans son coin, ne voulant pas l’approcher, car elle ne pouvait pas le voir. À de nombreuses reprises, elle a refusé son aide, ne voulant pas devenir un fardeau de plus pour lui. Mais avec du temps, de la douceur et de la bienveillance, Amaterasu réussit progressivement à s’ouvrir à lui. Dès qu’elle réussit à ouvrir son cœur au jeune homme, celui-ci lui demanda si elle voulait lui toucher le visage pour essayer de voir à quoi il ressemblait.

- Dame Amaterasu, je connais un moyen de pouvoir voir d’une manière différente. Je sais que cela pourrait paraître un peu prétentieux, mais voulez-vous toucher mon visage ? Il suffit que vous fermiez les yeux et que vous essayiez de visualiser dans votre esprit les traits de mon visage. Cela pourrait vous permettre de nous rapprocher et de ne plus devenir des inconnus.

Dans sa voix, la jeune enfant comprit qu’il était sincère et qu’il souriait. Être aveugle apportait pas mal d'avantages, notamment celui de faire attention à tout ce qui vous entoure. Lui demandant de s’asseoir, la demoiselle fit de même, s’installant devant lui et ferma les yeux, posant ses mains doucement sur le visage du jeune garçon et commença à lui toucher chaque partie de son visage. Au début, elle ne percevait rien, mais petit à petit, une image commença à se dessiner. Sans couleur, sans contenu, elle visualisait simplement une sorte de dessin intérieur. Le visage était fin et doux, quelques creux sous les yeux étaient tangibles et ses lèvres étaient pulpeuses. Souriant alors en offrant un visage enfantin combler, la jeune fille redressa la tête, émue aux larmes.

- Vous êtes magnifique ! Merci pour cette nouvelle façon de voir !

Perturber, le jeune garde du corps paniqua et tendit aussitôt un mouchoir à la jeune femme. Lui déposant dans sa main, il la laisse sécher les larmes avant de dire d’une voix enjaillée et littéralement heureux.

- Je suis content de vous entendre dire ma Dame ! Si cela vous permet de voir le monde à votre façon ! D’ailleurs, si vous le voulez, je connais une activité qui pourrait vous plaire !

Interloquée, la jeune femme pencha la tête et écouta ses paroles. Apparemment, il existerait une activité qui permettrait de sculpter des choses dans un matériau fait pour cela. Sans même attendre, elle alla voir l’empereur pour le lui demander en personne. La voilà devenue nouvelle dans le domaine de la sculpture.

Les années ont passé, la jeune femme devint une adolescente, profitant de rare moment d’inattention de la garde royale pour s’enfuir à l’extérieur du palais et profiter d’un moment de liberté avec son garde personnel. Cependant, malgré tous ces efforts, l’empereur découvrit assez vite la manœuvre et c’est lors de sa sixième escapade qu’elle se fit coincer. Par la suite, sous l'inquiétude et la colère de l’empereur, elle fut enfermée dans le palais avec interdiction de sortir. S’isolant dans le mutisme, la musique et la sculpture, elle transfère toutes ses émotions en autre chose, essayant de relativiser... Se dire que l’empereur changera d’avis. Mais comme une fleur enfermée dans un cristal, Amaterasu renonça rapidement à cette liberté... Que pouvait-elle faire de plus ?

Malgré la venue assez régulière de sa mère et de ses frères et sœurs, la demoiselle perdit petit à petit l’attention de l’empereur. Sa mère dévastée commençait doucement à se laisser entraîner par la négativité. Puis un soir, lors d’une fête non loin du palais, on raconta dans la salle du repas qu’il y avait un jeune conteur qui offrait aux habitants une soirée inoubliable, contant mythe et légende. Pour la première fois, depuis longtemps, la jeune femme demanda à son père si elle pouvait le rencontrer pour une session d’écoute. Sur le moment, l’empereur refusa, prétextant que cela serait bien trop dangereux. Cependant, quelques jours plus tard, on toqua à sa porte et une voix inconnue la fit sursauter. Petit couteau dans ses mains, la jeune femme hésitait à franchir la ligne, la déprime ayant gagné ses pensées. Quand on ne voit que du noir, on ne peut voir la beauté et la lumière qui l’entoure. Cependant, ce jour-là, Amaterasu le jurerait presque, mais elle avait ressenti une douceur et une chaleur bien réconfortante.

D’une voix claire et bienveillante, la voix se présenta : Iwajiro Yamamoto. S’approchant doucement de la jeune femme terrifier, celui-ci l’aida plus qu’elle ne l’aurait imaginé, lui offrant une écoute et un soutien que même son garde du corps n’aurait pu lui offrir. Durant les jours qui ont suivi, les deux jeunes se sont rapprochés, Iwajiro lui permettant de se changer les idées et de lui raconter ce qui se passe dehors, lui faire changer les idées, tandis qu’Amaterasu lui faisait découvrir son talent dans la musique et dans l’art manuel. À travers les récits et les discussions, Amaterasu découvre que celui-ci l'aide d’une certaine manière à ce qu’elle s’échappe, qu’elle parle à quelqu’un et surtout qu’elle se bat pour vivre.

Émue par tant de bienveillance, lors de leurs derniers jours ensemble, iwajiro offrit à la jeune femme un objet. Au touché, cela ressemblait à une sorte de pierre incrustée dans quelque chose. Avec innocence, elle comprit bien vite que le jeune homme en avait un aussi. Souriante, elle le serra contre son cœur et se promit de le garder sur elle pour toujours. En contrepartie de tout cela, Amaterasu lui demanda s’il était possible de toucher son visage, pour garder à jamais le dessin mental de la personne qui l’avait sauvée. Sous le regard chaleureux de son garde du corps, Amaterasu enregistra chaque toucher, chaque arrondi, la douceur de la peau, la chaleur de ce sourire. Cela dura plusieurs minutes... Seule dans un moment qui n’appartenait qu’à elle, Amaterasu avait une image bien nette de ce visage.

Lorsque leurs chemins ont fini par se séparer, Amaterasu offrit en guise de remerciement une petite statuette en argile, représentant un petit oiseau qu’elle avait imaginé, représentation de la liberté qu’il lui a offert et d’une promesse, celle de se revoir.

Après cet épisode, la jeune femme finit par fuir avec son garde du corps, sans se retourner une seule fois et sans regret. Ses premiers pas dehors furent bien heureux pour elle. Serrant la main de Mitsu, ils réussirent à s’enfuir de nuit, après une fête organisée par le père de la demoiselle.

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Lors de ce périple, Amaterasu finit par rencontrer un maître spécialisé dans le corps-à-corps (je développerais en rp FB). Sous la demande de son garde du corps (Mitsu) et après une longue négociation, la voilà prise sous son aile pour apprendre l’art et la manière de se battre avec son handicap. En échange de ce savoir, elle devait aider le maître à s’endormir grâce à sa musique.

Les années ont passé et la jeune femme finit par partir de chez le maître pour commencer son voyage. Loin de la province impériale, Amaterasu avait coupé ses cheveux pour être tranquille, ayant entendu des nouvelles sur les recherches effectuées par l’empereur pour retrouver son petit oiseau. C’est durant l’un de ses périples qu’elle rencontre un certain Ozora à qui elle apportera assistance lors d’un conflit entre lui et les habitants d’un petit village. Elle devint également amie avec la fiancée de cet homme, une yokai des glaces.

C’est ainsi que l’aventure commença pour la jeune princesse. Fille de concubine enfermée dans une cage dorée, la voilà maintenant libre comme l’air à la recherche de ce qu’elle a toujours voulu. N’ayant jamais oublié le conteur qui lui avait offert le bijou qu’elle porte à la hanche, c’est dans un espoir profond qu’elle entreprend son nouveau voyage à travers le japon, mais ça, c'est une autre histoire.----