Michiya Miroku | I'm not a yokai you moron!

Connaissez-vous l'histoire du clan Michiya? Ce clan aux antipodes de tous les autres, c'est eux même qui ont causé leur fin brutal puisque le clan se résume à présent à une simple famille. Le pire des clans? Une honte? A vous d'en juger, en tout cas ils étaient définitivement bizarre, à force de côtoyer les yokais, il faut croire que cela s'est retourné contre eux. Ils ont été les premiers visés par la guerre. Il ne reste plus qu'un père et son fils.

Au départ, il y avait une envie de s'éloigner des habitations du village. S'en détacher mais pas complétement. Être proche de la nature, être proche des yokais tout en oubliant pas l'univers auquel on appartient. Le clan Michiya c'est la neutralité, un clan qui ne souhaite que l'harmonie, l'équilibre entre humains et esprits. Certains les considéraient comme des fous, des décérébrés inconscient, pourtant ils n'ont jamais sous-estimé les yokais. Ils sont parfaitement conscient de leur nature ambivalente, de leurs instincts; il savent faire la différence entre un bon et un mauvais yokai et encore, ils ne sont pas aussi fermé d'esprit pour croire que le monde soit monochrome avec d'un côté les gentils et les méchants. On peut penser en effet que les Michiya voulaient faire ami-ami avec les yokai mais leur but a toujours été de mieux les comprendre pour mieux pouvoir dialoguer, apaiser ou éviter les conflits autant que faire ce peu.

Certaines rumeurs racontent même qu'ils seraient à l'origine de certains guides pour aider les humains à savoir quoi faire face à certains d'entre eux. N'oubliez jamais le concombre ou la révérence, ça peut sauver bien des vies. Il était l'aîné d'une famille composé d'un père souvent absent et d'un mère qui disparu du jour au lendemain alors qu'il n'était âgé que de cinq ans. Autant dire que les souvenirs qu'il a d'elle sont quasiment inexistant; la seule chose qu'il arrivera a obtenir de son père et des habitants de Kawagoye est sa grande beauté. Et enfin il y a ses frères et soeurs au nombre de trois; autant dire qu'il avait de quoi faire quand il se retrouvait à devoir s'en occuper. cela eu le mérite de lui apprendre assez jeune à devenir autonome mais l'isola encore davantage des autres enfants de son âge. Ils étaient peu nombreux ceux qui trouvait leur démarche admirable, beaucoup se méfiait d'eux au mieux voir les croyaient posséder au pire. Voilà qu'à force de fréquenter des kitsune on les croyait possédé par un renard (kitsunetsuki) et ce n'est pas le caractériel Miroku qui allait leur faire croire l'inverse avec son comportement bizarre.

Combien de fois s'est-il pris des remontrances de son paternel sur le fait qu'il s'éloigne du chemin de la neutralité et brisait l'équilibre du clan Michiya en oubliant que les humains sont aussi comme les yokai; ni bon, ni mauvais et plus compliqué qu'il n'y parait. Oui, il s'est accoutumé aux kitsunes et tanukis, quant à son bakeneko depuis si longtemps dans leur clan, il était comme un membre de la famille même s'il lui arrivait de faire des bêtises comme n'importe quel yokai ou presque. Vouloir aller chez le voisin ou faire la misère à des individus extérieurs au clan qui souhaiterait un abris pour la nuit. Très mauvaise idée au passage. Oh il n'y eu pas que de bons moments, l'absence d'une mère se fait toujours ressentir à certains moments mais leur vie était paisible, elle aurait pu continuer ainsi en prenant des notes, en observant et en parlant avec les yokai qui maitrisaient leur langage pour en savoir toujours plus avec cette autre espèce qui méritait d'être mieux connu de leur semblable et compris afin que de fâcheux accident soit évité.




Étant aller couper du bois avec son père, il avait laissé la protection et la surveillance de ses frères et soeurs au deuxième fils le plus âgé après lui. Il n'était pas censer en avoir pour longtemps, le soleil était encore haut dans le ciel se disait-il et puis il n'y a jamais eu de problème auparavant, même la nuit. Et pourtant, ce jour-là les yokais étaient particulièrement agités. Le chemin pour rentrer fut semés d'embuche, au final, le bois pouvait attendre lorsqu'ils réalisèrent qu'ils avaient passés bien trop de temps qu'il l'aurait voulu à déjouer les stratagèmes des yokais. Quand il y repensent, peut-être que s'ils avaient sortis les armes et s'était créé une ligne droite au lieu d'éviter le conflit alors ils seraient arrivé à temps? Tant de supposition qui ne mène à rien si ce n'est des remords qui nous suivent.

Sur place, ils ne découvrirent qu'un bain de sang et ce chat, ce fameux chat de famille qui avait laissé place à un nekomata et était devenu comme fou lorsqu'il avait senti cette pierre. Non, pas une pierre mais un fragment de la fameuse perle. Cette maudite perle. Cette perle qui avait tout gâché. Qui avait réduit à néant son monde, son rêve, sa famille, tous les efforts employés sur des générations. Tout, en un instant. Ce fut certainement la première et dernière fois que Miroku éclata en sanglots et depuis lors fut inconsolable. Si on lui répétait que ce genre de chose pouvait arriver, que c'était monnaie courante et que c'est pour cela que nombre de famille donnait leur chat après un certain nombre d'années ou leur coupait la queue et bien d'autres choses, il se disait toujours qu'ils étaient les Michiya et qu'en traitant avec respect les yokais, ils le leur rendraient. Pourtant ce doux rêve de pouvoir vivre un jour paisiblement avec les yokai en trouvant un terrain d'entente fut brisée.





Cela sonnait comme une trahison aux yeux de Miroku, il avait accordé sa confiance et voilà le résultat. Au fond, il se sentit responsable comme si c'était lui qui s'était fait avoir, comme si on avait abusé de sa gentillesse. Accorder sa confiance aux yokais c'est une grave erreur, on ne peut jamais détourner son attention d'eux car le jour où on le fera, cela finira mal. Voilà la leçon qu'il en tira. Pourtant il fit une grave erreur lorsqu'il forgea l'arme à partir de la queue de ce nekomata. Le père bien plus calme aurait dû continuer à insister pour s'en occuper lui et non laisser son fils animé par la haine s'en charger. Ce n'est pas dans cet état qu'on forge ces armes-là. Il faut pardonner aussi; c'est une chose d'apaiser la colère d'un yokai mais il faut aussi montrer patte blanche sinon cela ne fonctionnera pas. Et ses craintes se vérifièrent par la suite dommage qu'il n'en eu jamais connaissance puisque le jeune homme préféra aller s'entrainer sans relâche toujours plus loin de lui.

Lui en voulait-il? Cela pouvait être perçu ainsi et au fond de lui, certainement était-ce le cas, on a beau se répéter qu'il est logique que non, aucun d'eux n'est responsable de ce malheur, les survivants ont toujours tords. Son père n'aimerait pas le voir ainsi, il n'est plus que l'ombre de ce qu'il était autrefois. Les jours passaient, pourtant, même en ayant tué le nekomata, ce n'est pas ça qui ferait revenir ses frères et soeurs. Cette victoire n'avait eu qu'un goût amer. Et maintenant que faire? Reprendre sa vie de tous les jours? Comment le pourrait-il? Lorsqu'il entendit qu'on avait de plus en plus besoin de personne pour lutter contre les yokais et qu'une guerre contre un certain Naraku faisait rage, il commença enfin à partir du foyer familial et d'aller sur les routes. Naraku, le demon aux mille visages...Miroku avait beau ne pas être avec la dénommé Kagome, il avait son avis sur la question et aiderait malgré tout pour qu'il reste au moins quelque chose à protéger. Le combat fut rude même s'il ne s'agissait là que d'une création du corps de Naraku, d'autres exterminateurs et samourais n'eurent pas autant de chance que lui. Cette réussite ne fut le résultat que de nombreux sacrifices. Cela lui permit de prendre de la distance et se remettre en question. Son clan voulait la paix mais pourrait-il l'avoir sans se salir les mains? Parfois il faut faire la guerre pour avoir la paix.

Il ne devait plus y avoir de tragédie comme celle qu'il avait vécu, il ne devait plus y avoir de perle de Shikon pour perturber l'équilibre déjà précaire, il s'en assurerait.