Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
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MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
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Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
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Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
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Asahina Yukiji

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16/06/21, 02:20 pm
Invité

Asahina Yukiji

Ft Shamir Fire emblem 3 houses

Asahina Yukiji Asahina
Nom ; Asahina
Prénom(s) ; Yukiji, qui s’écrit avec les kanji de la piété filiale et du chemin

Date de naissance ; 12/10/1527
ge ; 23 ans
Lieu de naissance ; Iwami, au Japon

Race ; humaine
Genre ; féminin
Orientation sexuelle ; pansexuelle

Situation ; célibataire
Occupation(s) ; exterminatrice



Passes-temps ; elle écrit beaucoup, ayant du mal à exprimer ses sentiments à voix haute, c’est le meilleur moyen qu’elle a trouvé pour ne pas tout garder pour elle et réussir à mettre des mots sur ce qu’elle ressent.
Rêve(s) ; si on lui demandait, elle répondrait sûrement quelque chose comme “qui a le temps d’avoir des rêves quand on a à peine le temps de survivre ?” d’un ton dégoulinant de sarcasme mais la réalité est beaucoup plus clichée. Elle veut juste trouver sa place et enfin être capable de s'épanouir et de bâtir des relations durables.

Caractère ; Oh si ses parents pouvaient la voir. Ils n’apprécieraient pas.
Yukiji a été élevée pour devenir telle une fleur. Une fleur douce et gracile, une fleur magnifique mais qui n’est rien qu’un autre motif parmi tant d’autres. Un pétale perdu dans le printemps.
Ce n’est pas ce qu’elle est devenue. Se conformer aux désirs de ses géniteurs n’aurait été à ses yeux que se parer d’une façade suave et délicate comme les fleurs mais camouflant une hypocrisie doucereuse. Semblable aux fleurs de cerisiers, d’une beauté pourtant exquise mais qui sont si nombreux qu’ils doivent connaître les secrets les plus sombres et inavouables, tristes spectateurs muets des conflits infinis et éternels.
Elle est devenue un bourgeon différent, moins frêle, plus élégante et de ceux qui ne s’ouvrent que la nuit, ne dévoilant leur nature que lorsque personne n’est là, que personne ne peut témoigner.

Connaissez-vous la structure d’une fleur ?
Elle diffère pour chaque espèce et est bien trop complexe pour être décrite ici en détail. Le vivant est une chose complexe.
Mais il y a des caractéristiques communes à la plupart.

Des sépales pour protéger les pétales.

Yukiji est froide. Elle ne semble pas timide car elle n’a pas peur d’aborder quelqu’un lorsqu’il le faut. Elle n’a pas peur de discuter avec un collègue d’un plan d’action. Sa voix est claire, haute, distincte, il n’y a pas un seul bégaiement. Elle n’a pas peur de questionner un client sur le yokai qui le tourmente. C’est son travail, alors c’est naturel.
Elle n’a pas non plus honte de demander à un inconnu son chemin, ou d’aller commander dans un restaurant. Elle n’est pas timide, elle est juste froide. Elle s’exprime quand c’est nécessaire. Quand elle en a besoin, quand c’est pour travailler.
Elle n’est pas de nature extrêmement bavarde mais il lui reste malgré tout de nombreuses autres occasions de faire entendre sa voix.
Elle est sarcastique. Très sarcastique.
Ca ne se voit pas tout de suite, il faut au moins un peu de temps passé en sa compagnie. Et c’est alors qu’on le remarque.
Peut-être qu’en fait, elle ne parle pas uniquement quand c’est nécessaire.
Elle est piquante, ironique. Il n’y a pas de malveillance dans sa voix ou son regard mais ses paroles sont parfois blessantes. Son cynisme semble viser tout le monde et personne. Comme si elle reprochait au monde sa manière de fonctionner mais parce qu’elle ne connaissait pas le monde entier, ses accusations ne peuvent que se perdre dans le vent. Son sarcasme est vide, plat et prononcé avec désintéressement, et bien que personne fréquenté assez longtemps n’ait pu être épargné par ses piques, elle est très souvent la première victime de son acerbité. Elle maîtrise l’auto-dérision.
Son ironie n’est pas mauvaise. Elle n’est pas agréable, elle est même désagréable mais ce n’est pas dit pour blessé, c’est prononcé avec le manque de motivation de celle qui ne sait juste plus quoi faire et qui préfère en rire qu’en pleurer. Et la seule solution qu’elle a trouvé pour cela, c’est ses railleries.
Elle n’est pas mauvaise, elle est juste asociable. Il y a cette distance qu’elle place entre elle et l’interlocuteur.

C’est du moins ce qu’il y paraît, mais certaines hésitations dans son comportement laisseraient penser à autre chose.
Sa froideur n’est en réalité que la représentation de ses sépales, cherchant à protéger les pétales qu’elle n’a pas encore su déployer.

Plutôt que froideur, le mot adéquat serait maladresse.
Ses gestes étaient sans cesse contrôlés par son entourage et elle n’a côtoyé que peu d’enfants de son âge, n’ayant jamais appris à sociabiliser. La parole était la seule liberté qu’elle possédait et sa franchise était devenue brute et piquante. Bien que ce n’est plus le cas aujourd’hui, son sarcasme qui était autrefois son seul moyen d’expression a fini par devenir partie intégrante de son caractère.
Et elle le regrette parfois, car elle a toujours cette crainte que ce soit mal interprété, de blesser quelqu’un qui ne le méritait pas. Ce n’est pas tant qu’elle soit si peu bavarde, c’est que par crainte de dire quelque chose de travers, elle choisit de se taire. D’autres fois, elle ne sait pas retenir ses piques et il y a ce tressaut dans sa voix qui marque son hésitation alors qu’elle réalise ce qu’elle a dit.
Trop souvent elle regrette ses mots et trop souvent la crainte d’être incomprise l’empêche de parler. C’est au travers ses gestes qu’elle est le plus transparente, bien qu’elle n’en ait pas forcément consciente.
Elle n’est pas mauvaise. Eh bien, peut-être qu’elle n’est pas bonne non plus, mais elle essaie au moins de l’être. Bien qu’elle ne le reconnaîtrait jamais à voix haute, sa fierté l’en empêchant. Elle a cette envie contradictoire de vouloir nouer des liens et en même temps de se protéger du monde entier, ainsi elle cherchera toujours à paraître désintéressée face aux problèmes des autres et intéressée lorsqu’il ne faudrait pas l’être. Ce n’est rien qu’une façade car elle écoute en réalité avec attention ce qu’on lui raconte, cherchant une solution à chaque problème et la présentant toujours avec cynisme et en roulant des yeux, comme si elle était excédée. Et inversement, lorsqu’elle s’empressera de demander combien elle sera payée à chaque service qu’on lui demande, ça ne sera pas vraiment à prendre au sérieux. Et très souvent, son coeur se serre de culpabilité lorsque cette phrase préfaite fuse trop vite face à un client qui n’a pas nécessairement beaucoup de moyens. D’autant plus que dans une telle situation, elle préférerait accomplir la mission gratuitement et prétexter en levant les yeux au ciel que c’était trop facile pour quelqu’un de son niveau et qu’elle ne veut pas être payée pour ça car elle vaut mieux.

C’est ce que cache son sarcasme, cette fierté trop maladroite pour être prise au sérieux. Cette même fierté qui serait telle les pétales d’une fleur, dernière protection dont dispose le cœur si fragile et sensible.

Parce qu’elle n’est pas froide ou insensible comme elle le laisse paraître au premier abord. Elle garde en elle un grand désir de former des liens et seule cette crainte constante de ne pas être à la hauteur la restreint. De plus, elle cherche à cacher sa propre sensibilité car, n’est-ce pas une faiblesse dans un monde aussi dangereux ? On croit souvent à tort qu’elle est méfiante à l’extrême et ce n’est pas exact. Elle essaie de l’être mais lorsqu’elle commence à ressentir une affinité avec quelqu’un, elle a tendance à s’attacher très vite et à accorder sa confiance trop vite. Elle n’en a que trop conscience et c’est une raison de plus qui justifie ses difficultés à s’ouvrir aux autres. D’autant plus que lorsqu’elle offre sa confiance, c’est tout ou rien et elle refusera de croire à une trahison sans plusieurs preuves, cherchant à justifier chaque impair avant de se rendre à l’évidence. A l’inverse, elle, est d’une loyauté sans faille et ses actes le prouvent, peu importe à quel point elle souhaiterait le cacher.
Sa fierté cache aussi des aspects d’elle qu’on pourrait presque qualifier d'attachants. Telle que la facilité avec laquelle on peut la taquiner. Il suffit de savoir toucher ses cordes sensibles et son cynisme perd de son tranchant, son visage jusque-là si impassible a tôt fait de rougir et son ton est rempli de bégaiement. Elle révèle alors ce qu’on pourrait qualifier d’une susceptibilité enfantine.

Taille ; 1m69 Corpulence ; Elancée et fine Cheveux ; Noirs  Yeux ; Gris-violet  



EXTERMINATEUR
Catégorie : exterminateur
Condition physique : endurance humaine maximale et réflexes humains de pointe
Spécialité :  compétence de combat adepte
Arme : Yukiji est assez polyvalente, s’étant déjà essayée à de nombreuses armes. Elle garde une préférence pour un arc et des flèches (c’est moins classe sans pouvoir spirituel mais on fait avec ce qu’on a). En combat rapproché, elle utilise un tessen (ou éventail de combat), fabriqué à partir d’os de yokai.


Asahina Yukiji Asahina
Asahina Yukiji Asahina

Hey ! Ici Athenalle, 19 ans, je rp depuis environ 4 ans maintenant eeet je suis nulle en présentation, désolée. Comme déjà dit, j’ai juste cherché au hasard un forum Inuyasha mais j’y croyais pas vraiment au début donc vraiment contente qu’il y en ait un ! (et j’adore la bannière au passage)


Code:
<span>[b]Shamir[/b]</span> ✦ Fire emblem 3 houses →<a href="#">Asahina Yukiji</a>

Halloween

Histoire

Aimer quelqu'un, c'est vivre avec la peur de le perdre

Tu l’aimes ?

A l’instant même où elle prononça ses mots, Yukiji le regretta. Elle n’aurait jamais dû. Elle n’était qu’une humble servante. Une humble servante qui venait de poser une question tellement personnelle à la future épouse de son seigneur qu’elle venait tout juste de rencontrer. Mais l’expression sur le visage de son interlocutrice n’exprimait que de la confusion. Elle aurait dû s’arrêter là, trouver une excuse pour changer de sujet, pourtant, elle se sentit obligée de clarifier.

Ton futur mari.

Mais pourquoi était-elle si stupide ? Le visage de la jeune femme s’éclaira de compréhension et elle laissa échapper un petit “oh” surpris. Maintenant, elle allait se plaindre de son manque de discrétion. C’était certain. Serait-elle renvoyée ? Non, pire. Une telle gosse de riche… Elle allait sûrement faire un caprice et exiger que Yukiji soit punie. Peut-être même exécutée ? Elle était figée, incapable de dire quoi que ce soit et bien que paraissant impassible, c’était la panique qui la gagnait. Elle sursauta au son du doux rire de la future mariée.

Je ne crois pas que ça te regarde.

Son ton était ferme mais il n’y avait aucune trace de reproche. Et quand Yukiji plongea son regard dans le sien, elle n’y vit que de la bonté. Tellement qu’elle se sentit obligée de détourner le regard, pour ne pas affronter sa propre culpabilité.
Pardon, voulait-elle dire. Mais c’était un mot si difficile à prononcer. Et pourquoi s’excuserait-elle ? En refusant de répondre à sa question, elle venait d’avouer qu’elle ne l’aimait pas. Son silence était significatif. Bien sûr, tout le monde le savait. C’était un mariage arrangé, cette pauvre jeune femme était contrainte et forcée. Mais si elle se plaignait du manque de manières de Yukiji en racontant ce qu’il s’était passé, elle devrait être en position soit d’avouer son amour pour cet homme, soit de reconnaître qu’elle ne l’aimait pas. Yukiji était sûre qu’elle ne voulait ni l’un ni l’autre.

Ca pourrait être ton père.

Pourquoi était-elle si mauvaise ? Cette fois, fuir le regard de la demoiselle en face d’elle ne suffisait pas à éloigner la culpabilité. Ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire. Elle voulait dire eh c’est mon père que tu vas épouser et t’as juste un an de plus que moi donc ça pourrait être le tien aussi, mais elle n’avait pas le droit, n’est-ce pas ? Pourtant, elle voulait tellement le crier sur les toits, elle avait déjà pensé à tant de manières de l’avouer à elle, aux autres servantes, aux visiteurs du domaine mais à chaque fois sa confession s’était transformée en une de ces piques désagréables. Parce que c’était le seul moyen qu’elle avait pour retenir ses aveux tout en exprimant son mécontentement. Combien de fois s’était-elle attirée des ennuis ? Combien de fois son sort avait-il été épargné uniquement à cause du lien de parenté qui l’unissait à cet homme qu’elle servait ? Et combien de fois cet homme grossier qui lui servait de géniteur était-il passé pour un homme si bon pour épargner une servante aussi impolie, par le monde extérieur qui ignorait tout de cette vérité ?
Mais peut-être que cette fois serait la dernière. Elle avait manqué de respect à sa future femme. Elle était allée trop loin.

Je m’appelle Ayano, et toi ?

Yukiji la fixa avec incrédulité. Elle lui adressait un sourire si grand, si joli. Et oh pour la première fois, elle devait avouer que son père avait eu raison, au moins une fois dans sa vie. Lorsqu’il disait qu’Ayano était sublime. C’était même un euphémisme. Elle n’en montra rien et leva les yeux au ciel avec exagération.

Oui merci, je connais le nom de la future épouse de mon maître.

Elle n’avait pas l’intention de lui donner le sien. Elle n’avait pas l’intention de la revoir. Elle avait été mise au service de la jeune demoiselle, uniquement parce que celle qui devait être à sa place était malade et qu’il n’y avait personne d’autre pour la remplacer. Ou était-ce une plaisanterie cruelle de la part de son père ? Pour lui rappeler que même si sa première épouse était morte, il ne daignerait pas prendre sa mère en deuxième épouse ? Lui prouver que même s’il en avait l’occasion, il ne ferait jamais d’elle sa fille légitime ? Que ça resterait un secret ? Qu’elle ne le méritait pas ?
Elle n’en avait aucune idée. Mais elle savait qu’elle ne voulait plus revoir Ayano. Pourtant, elle ne sut pas se dérober à son insistance et lui murmura son nom avant de partir.

***
Yukiji n’aurait jamais cru qu’Ayano réclamerait de l’avoir comme servante personnelle. Elle ne l’aurait jamais cru et jamais voulu. Quelle cruelle farce du destin était-ce ? Ce n’était pas que l’ironie de la situation qui était douloureuse. La réaction de sa mère l’était aussi. Dans tous les sens du terme.
Elle n’avait pas contrôlé sa gifle. Puis, elle avait fondu en larmes et s’était excusée, la serrant dans ses bras et caressant sa joue meurtrie avec une douceur exagérée, comme si elle était en sucre. Ses sanglots étaient misérables. Ses excuses se mélangeaient avec les surnoms affectueux et les insultes à l’intention d’Ayano.

Oh ma chérie, ma chérie, je suis si désolée. Mais entendre que tu allais passer du temps avec cette sale petite peste… J’ai cru que tu allais m’abandonner toi aussi, tu comprends ? Mais tu ne vas pas faire ça, mon coeur, hein ? Tu ne vas pas faire ça ?
Non Maman. Je ne t’abandonnerais jamais.

Yukiji n’avait jamais prononcé un seul mot d’amour ou d’affection à quelqu’un d’autre que sa mère. Elle ne lui aurait pas permis, craignant sans cesse d’être abandonnée. Pourtant, parfois, lorsqu’elle lui faisait une telle déclaration, elle se demandait ce qu’était vraiment l’amour. Si c’était vraiment ça, ce n’était pas aussi fantastique que le vantaient les histoires. Ce n’était pas aussi chaleureux que tous le disaient. Même si son ton s’adoucissait alors qu’elle faisait face à sa mère, elle ne se sentait jamais plus vide et creuse qu’en lui murmurant de telles promesses.
Sa mère continua de s’accrocher pitoyablement à ses manches jusqu’à ce qu’elle lui promette plusieurs fois. Et à chaque fois, elle s’y pliait, calmement et sagement, comme si c’était un exercice répétitif qu’elle connaissait par cœur mais continuait de poursuivre chaque jour malgré tout.

L'ecchymose qui fleurissait sur sa joue fut masquée par de la poudre.

***
Ayano adorait les pêches. Les habitants des terres étaient venus apporter nombre de cadeaux à leur future dame, et parmi tous ces présents, il y avait un panier de pêches. Yukiji avait été chargée de le lui apporter. La décence lui dicta de frapper à la porte, malgré son envie d’entrer sans prévenir, avec impolitesse et insolence. Plutôt que de simplement l’autoriser à entrer, la jeune demoiselle vint lui ouvrir en personne et l’invita à entrer avec un grand sourire.
C’était un geste banal et pourtant il suscita la surprise chez Yukiji. Les femmes nobles n’étaient pas comme ça. Elles n’étaient ni chaleureuses ni accueillantes. Mais elle ne dit rien, gardant sa perplexité pour elle.

Oh, qu’est-ce que c’est ?

Ayano avisait le panier dans ses bras. Etait-elle stupide ? Pour quelqu’un qui adorait les pêches, elle n’était pas très douée pour les reconnaître.

Des poires.

C’était ironique. La confusion se peignit sur le visage de son interlocutrice. Ne comprenait-elle pas le sarcasme ? Elle se sentit obligée de rectifier.

Des pêches, imbécile.

Elle se figea. Elle était définitivement allée trop loin. Ce n’était plus de l’indiscrétion, c’était de l’irrespect. Et pourtant, encore une fois, Ayano se contenta de rire. Le son était clair et mélodieux. Et en l’entendant, Yukiji réalisa que peut-être, peut-être elle pourrait être elle-même avec elle. Elle baissa le visage pour masquer le sourire qui naissait sur ses lèvres. Puis, elle sortit un petit couteau et commença à découper une pêche en quartiers. Elle ne pouvait décemment pas laisser Ayano se salir les doigts. Elle semblait bien trop précieuse pour ça. Comme si elle était une poupée de porcelaine.
Les quartiers furent disposés sur une serviette en papier. La future épouse en prit un, laissant échapper un gloussement joyeux au goût sucré.

Mais il y en a beaucoup trop pour nous deux, allons partager avec les enfants !

***
Yukiji avait suivi sagement Ayano, mais oh quelle mauvaise idée d’aller voir les enfants. Elle la regarda les appeler, interdite. Les enfants accoururent avec un grand sourire, s’accrochant aux jupes d’Ayano. Évidemment qu’ils étaient heureux de la voir. Elle ferait bientôt partie de leur famille. Elle serait leur nouvelle maman. Quels étaient ces sentiments qui bouillonnaient en elle ?
Pourquoi une telle inconnue avait-elle le droit de prendre une telle place dans la vie de ces enfants, alors qu’elle, elle ne resterait jamais que la servante qui s’occupait parfois d’eux ? Jamais une sœur. Même pas ne serait-ce qu’une amie.
Et en même temps, pourquoi voudrait-elle être la grande sœur d’enfants avec un tel manque de manières ? La manière dont ils bousculaient Ayano était un manque d’éducation. Sa mère ne lui aurait jamais permis de se comporter ainsi. Elle n’était qu’une servante, et pourtant sa mère l’avait éduquée comme si elle était destinée à devenir une grande dame. A leur âge, elle était plus sage que ça.

Setsuna, Naoto, calmez-vous.

Mais comment leur en vouloir alors qu’ils se tournaient vers elle et souriaient de toutes leurs dents ? Pourquoi même était-elle si agacée par leur comportement alors qu’il n’était qu’innocent ? Pourquoi les enviait-elle ? Pourquoi enviait-elle aussi Ayano qui allait faire partie de leur famille ? Pourquoi ses émotions étaient-elles si contradictoires ?
Naota se recula d’Ayano et vint vers elle, et lorsqu’il lui tendit ce bouquet de fleurs pourtant si pitoyable, la culpabilité lui serra le cœur. Comment pouvait-elle lui en vouloir ? Il était un enfant légitime, il avait une jumelle adorable et il était toujours tellement choyé, mais ce n’était pas de sa faute. C’était juste comme ça. Elle n’avait juste pas eu cette chance.

Il… est moins moche que celui de la dernière fois”, murmura-t-elle en tapotant maladroitement la tête du petit garçon.

Ces enfants étaient incroyables. Jamais vexés par sa maladresse. Tellement que parfois, elle se demandait s’ils ne faisaient pas semblant d’être si gentils. Peut-être qu’on leur avait juste enseigné à paraître bienveillants et innocents en toute circonstance ? Sa propre mère lui avait appris à être ainsi, à arborer une douce hypocrisie et même si elle n’arrivait plus à porter ce masque, elle l’avait gardé pendant toute son enfance. Mais la gentillesse de ces enfants était trop spontanée. Pourtant, ça serait plus simple de se dire qu’ils étaient hypocrites. Elle s’en voudrait moins à chaque reproche à leur encontre qu’elle formulait dans son esprit. Et dans un autre sens, ça serait si douloureux de se dire que tout était faux. Sa vie l’était déjà suffisamment, elle ne voulait pas qu’elle le soit plus. Ne pas savoir était pour le mieux.
Elle passa l’après-midi à couper des pêches pour les jumeaux et leur future belle-mère, puis à les regarder jouer ensemble, refusant de se joindre à eux. Elle n’avait pas le droit. Elle ne faisait pas partie de leur monde.


***

Tu sais, je trouve que tu es plus éduquée que la plupart du personnel.”, lui avoua un jour Ayano, le ton pensif.
Je suis honorée de ne pas paraître aussi stupide que le reste du monde aux yeux de la grande Ayano.

Ayano soupira d’exaspération. Elle était immunisée au sarcasme de Yukiji et attendit simplement qu’elle lui fournisse une meilleure réponse.

Ma mère n’a pas toujours été une servante. C’était… Elle a beaucoup voyagé et m’a appris beaucoup de choses.
Tu ne parles pas souvent d’elle.
Mmh.

C’aurait été l’occasion d’en parler. Peut-être de se confier. Mais elle n’ajouta rien, continuant simplement de coiffer les longs cheveux noirs d’Ayano. Ils étaient magnifiques.

Qu’est-ce que tu voudrais faire plus tard, Yukiji ? Veux-tu rester travailler ici ?
Epouser un homme riche.
Ca… ne te ressemble pas.

Elle haussa les épaules.

Mais ça explique beaucoup de choses. Je me suis toujours demandée comment tu savais aussi bien maquiller, coiffer et même habiller. Certains de ces vêtements sont si durs à enfiler ! Et pourtant tu m’as dit que j’étais la première dame dont tu t’occupais… Mais tu as appris pour un jour pouvoir te préparer à rencontre… un homme riche ?
Ma mère m’a appris.
“Est-ce ta mère qui veut que tu épouses un homme riche ?[/color]”
Je veux ce que veut ma mère. Ca revient au même.

Alors pourquoi était-elle soulagée que sa mère ne la considère pas prête à chercher un mari ? Elle était pourtant la première à dire que pour survivre, elle devait trouver un homme riche. La première à lui avoir appris à se tenir, à s’apprêter. La première à aborder le sujet et pourtant, à chaque fois, elle se rétractait en murmurant que non, elle n’était pas encore prête, elle ne pouvait encore la laisser partir. Et aussi étouffante pouvait-elle être, Yukiji préférait ça qu’épouser qui que ce soit. Elle pouvait voir à la mélancolie d’Ayano comme c’était un destin douloureux. Lorsqu’il pleuvait, elle était particulièrement chagrine et Yukiji souhaitait alors que son père ne rentre jamais. Si le mariage n’avait pas encore eu lieu, c’était uniquement car il avait eu une affaire diplomatique urgente. Comme elle aimerait que ses jours ne finissent jamais. Car comment pourrait-elle regarder Ayano en face quand elle aurait épousé cet homme ? Elle ne pourrait pas. Elle supplierait de ne plus la servir. Et cette perspective était tout aussi douloureuse.

***
Elle ne savait pas quand c’était arrivé. Quand le temps passé avec Ayano était-il devenu si intime ? Elle était allongée, la tête sur ses genoux. La jeune femme passait affectueusement les doigts dans ses cheveux et il fallait l’avouer, c’était agréable. Elle n’avait jamais eu de tel contact avec quelqu’un d’autre que sa mère.

Ma mère… faisait pareil quand j’étais petite.

Elle le faisait encore aujourd’hui. L’étreindre et lui caresser les cheveux. La serrer contre elle jusqu’à l’étouffer. Mais c’était un amour paralysant et étouffant. Sa mère n’avait pas toujours été comme ça. Elle se souvenait d’une époque où son affection était douce et désintéressée. Enfermée dans sa détresse, elle avait oublié que cette époque avait existé. Ayano était telle une bulle de fraîcheur qui lui rappelait que tout n’avait pas toujours été noir dans sa vie.

>Eh, tu penses que… on va rester comme ça pour toujours ?

C’était une question stupide. Elle ne comprenait même pas le sens de sa propre question. Que voulait-elle dire ? Est-ce qu’elles allaient rester ensemble pour toujours ? Non. Non bien sûr que non parce que Yukiji savait qu’elle la fuirait dès qu’elle serait officiellement mariée. Est-ce qu’elles resteraient amies pour toujours ? Étaient-elles même amies ? Ou étaient-elles plus ? Ou moins ? Elle n’avait jamais eu d’amis. Peut-être lorsqu’elle était toute petite, que sa mère n’était pas encore aussi possessive et dépendante de son affection. Trop loin pour qu’elle se souvienne de ce qu’était vraiment l’amitié. Elle savait qu’Ayano était spéciale pour elle, mais de là à appeler ça amitié ? Elle n’en savait rien. Elle n’en avait aucune idée. Et c’était effrayant. C’était terrifiant mais elle ne voulait pas arrêter. Elle voulait entretenir ce lien qui naissait entre elles, encore et encore. De longues secondes s’écoulèrent. C’était une attente paisible et pourtant, elle appréhendait la réponse. Les doigts fins d’Ayano continuaient de peigner ses cheveux.

Je ne sais pas. Je ne sais pas Yukiji. Personne ne peut savoir. L’avenir est imprévisible. Peut-être que nos chemins se sépareront. Peut-être que ce sera douloureux, ou alors peut-être que ça se fera tout seul, qu’on évoluera juste chacun de notre côté et qu’on sera déjà loin avant même de s’en rendre compte. Ou alors peut-être qu’on continuera de passer du temps comme ça même dans vingt ans, dans trente ans. Tout ce que je sais, c’est que pour l’instant la situation me convient comme elle est. Pas toi ?

Yukiji ne savait pas quelle réponse elle attendait. Mais ça lui convenait. Ce qu’elle construisait avec Ayano était à la fois terrifiant et merveilleux. Elle ne voulait pas reculer, mais elle ne voulait pas s’enfermer dans cette relation, que ce soit de l’amitié ou quoi que ce soit d’autre. La réponse d’Ayano était étonnamment mature et ça rassurait Yukiji, de savoir qu’elle n’était pas enfermée dans une nouvelle relation, comme elle l’était avec sa mère. Elle s’en voulait, de penser ainsi à fuir alors qu’elle disait vouloir rester auprès de la jeune femme mais Ayano n’avait aucune rancune.
Elle ne savait pas quelle réponse elle attendait, mais celle-là était parfaite.

Si. Ca me convient.”, réussit-elle à articuler malgré sa gorge nouée. C’était une sensation étrange. Son ventre se tordait, sa gorge se nouait et pourtant elle n’était pas triste. Elle n’avait aucune larme à retenir, à étouffer. Le sentiment qui lui chatouillait l’estomac était différent. Elle n’aurait pas su le nommer mais il n’était pas désagréable. Elle se sentait légère.

***
Elle était partie acheter des pêches. Ayano adorait ça.
Yukiji ne sortait pas beaucoup. Quand était la dernière fois qu’elle s’était rendue au marché ? C’était difficile à dire. Elle s’arrêta pour regarder les étals. C’était des broches magnifiques. Elle n’avait jamais aimé les bijoux. Sa mère lui en achetait, parfois. Pas trop souvent. C’était cher. Mais pour elle, ça avait un synonyme de fausseté. C’était pour se parer, embellir son apparence, se préparer à se trouver un mari, comme lui répétait sa génitrice.
Mais depuis peu, elle pensait parfois différemment.
Elle se rappelait de cette fois où elle avait fait une coiffure particulièrement complexe à Ayano. En la voyant, Setsuna était venue la supplier de lui faire la même. Elle lui avait répondu qu’elle était trop jeune pour se faire belle, qu’elle n’avait que dix ans, que personne ne lui demandait encore de bien s’apprêter, qu’Ayano avait seize ans et que c’est pour ça qu’elle pouvait. Ayano avait éclaté de rire à cette réponse. Setsuna n’avait pas abandonné, elle avait insisté, prétextant qu’elle ne le voulait pas pour les autres mais pour elle. Et c’était stupide mais elle n’avait jamais pensé qu’on puisse vouloir un joli vêtement, une coiffure particulière ou un quelconque bijou pour soi et non pas pour le montrer.
C’était une fleur de cerisier et un papillon. La fleur de cerisier était rose et le papillon bleu. Les broches n’étaient même pas assorties. Mais c’était bien comme ça. Elles ne devaient pas l’être. Même si la fleur était destinée à Ayano et que le papillon était pour elle.
Ayano parut surprise lorsqu’elle lui offrit mais la remercia chaleureusement. Elle l’aida à l’accrocher sur son kimono.

Dis Yukiji, je ne veux pas paraître indiscrète mais j’ai… Parfois j’ai l’impression que tu gagnes beaucoup d’argent pour une servante. Cette broche et… d’autres choses.

Elle la fixa, interdite. Se doutait-elle de quelque chose ? Jamais elle n’avait eu de meilleures occasions de se confier sur sa situation. Elle avait confiance en Ayano. Elle garderait son secret. C’était si tentant.

Le maître connaît ma mère depuis longtemps. Il la recueillit alors qu’elle était enceinte de moi et n’avait nulle part où aller. Il lui a proposé un emploi. Sans doute parce qu’il me connaît depuis ma naissance, il a une affection particulière pour ma mère et moi. On a quelques privilèges.

C’était l’histoire qui expliquait qu’elles avaient un peu plus d’argent. Oh, comme elle aurait aimé dire que ce n’était pas ça, que la vraie histoire c’était qu’elles avaient plus pour garder le silence. Comme elle aurait aimé dire que la vérité c’était que sa mère avait été la maîtresse du seigneur du domaine et qu’elle avait désespérément cru qu’il l’aimait, qu’elle avait attendu si longtemps qu’il la prenne pour épouse et que ce n’était jamais arrivé.

>Je… vois. C’est généreux de sa part !

Ayano semblait perplexe. Peut-être que si elle avait insisté, Yukiji aurait craqué. Sauf qu’elle s’était satisfait de la réponse et l’avait accepté comme vérité. Yukiji aussi aurait aimé croire que c’était la vérité. Elle aurait aimé que sa mère lui cache la réalité. Un sentiment d’amertume l’envahissait. Oh oui c’était généreux de sa part, c’était généreux que de ne pas les renvoyer, que de les entretenir malgré tout.
Beaucoup de nobles seigneurs avaient des maîtresses. Tout le monde le savait. Pour autant, ça restait un non-dit. Car n’était-ce pas honteux que de crier au grand jour qu’on avait trompé sa femme ou qu’on avait couché avec une souillon ? N’était-ce pas honteux que de dire qu’on avait une enfant aussi misérable et pathétique qu’elle, même pas légitime ?

Allons nous promener près de la rivière pour manger ces pêches, Yukiji !

Elle sursauta, tirée de ses sombres pensées. Les pêches. Elle avait presque oublié qu’elle en avait acheté. Elle hocha simplement la tête, laissant Ayano lui prendre la main et la traîner à l’extérieur. Elles s’assirent finalement au bord de l’eau. Avant que Yukiji ne puisse découper soigneusement les pêches, Ayano en attrapa une et croqua dedans à pleine dents. Elle avait du jus partout. Ce n’était pas digne d’une grande dame.
Et pourtant, ça provoqua un déclic chez Yukiji. Pourquoi traitait-elle toujours Ayano comme si elle était en porcelaine ? Sans se soucier de ce qu’elle voulait ? Ayano n’était pas un objet. Si elle avait besoin d’aide, elle pouvait demander. Si elle ne voulait pas quelque chose, elle pouvait le signaler. Yukiji n’avait pas à devancer ses désirs. Elles n’étaient pas… Elles n’étaient pas qu’une servante et sa maîtresse. Elles étaient amies.
Pourquoi avait-elle pris autant de temps à le réaliser ?
Elle attrapa une pêche et croqua aussi à pleines dents dedans, sans se soucier de la propreté ou de la décence que lui avait enseigné sa mère.
Puis elles allèrent se rincer les mains dans la rivière. Et sans trop savoir comment ça avait commencé, elles se retrouvèrent à patauger dans l’eau et à s’éclabousser, riant jusqu’à en avoir les larmes aux yeux. Elles s’écroulèrent finalement dans l’herbe, cherchant à reprendre leur souffle entre deux fous rires. Dès qu’elles réussissaient toutes deux à se calmer, l’autre éclatait à nouveau de rire et c’était contagieux. Dieu que c’était contagieux.
Mais très vite, ce moment de pur bonheur se transforma en malaise et Yukiji fut prise de l’envie de pleurer. Elle ne voulait pas que ça s’arrête. Pire encore. Elle ne voulait pas qu’Ayano se marie. Elle ne voulait pas la savoir triste dans un mariage sans amour.
Elle lui attrapa soudainement les mains, avec empressement et urgence.

A-Ayano… Il va rentrer dans une semaine !
Je sais.
Tu ne peux pas ! Tu ne dois pas rester ! Tu dois fuir ! Je te couvrirais aussi longtemps que je peux, pour que tu aies le temps de-!
Je ne peux pas, Yukiji.

Elle réalisa alors qu’elle ne connaissait rien d’Ayano.
Elle savait qu’elle adorait les pêches. Qu’elle détestait les algues. Qu’elle n’aimait pas l’hiver mais qu’elle aimait le printemps car elle trouvait les fleurs magnifiques. Elle savait que le soir, elle pouvait rester éveillée des heures à regarder les étoiles. Qu’elle savait nager, ce qui était assez rare pour une femme noble. Qu’elle aimait le rose et le bleu. Elle ne la connaissait que depuis un mois et demi mais elle savait tous ces petits détails qui donnaient l’impression qu’elle la connaissait par cœur. Mais ce n’était qu’une illusion. Parce qu’elle ignorait le plus important. Pourquoi acceptait-elle, sans aucune protestation de s’enfermer dans un mariage sans amour ? Comment avait-elle grandi ? Quel était son anniversaire ? Comment ses parents étaient-ils avec elle ? Avait-elle même ses deux parents ?

Vois-tu Yukiji… Mon village est en proie à des attaques de yokai depuis des années. Tous les ans, à la même date… Nous n’avons de noble que le nom de famille. En réalité, nous n’avons que très peu de moyens et pas assez d’hommes. Cette année, nous n’y survivrons pas. Mais si je l’épouse… Il leur enverra de l’aide. Mes parents étaient contre mais comment aurais-je pu abandonner tous ces villageois ?
J’ai une autre solution.

Ça lui avait échappé. Elle n’était même pas sûre que ça fonctionne.

***
Sa mère n’avait pas toujours été ainsi. Étouffante et toxique. Autrefois elle était aimante et protectrice. Autrefois, elle lui contait les histoires de son passé et la petite Yukiji l’écoutait, des étoiles plein les yeux. Encore aujourd’hui, elle avait parfois un éclair de lucidité. Et encore aujourd’hui, Yukiji écoutait avec admiration. Sa mère n’avait pas toujours été une servante. Elle avait été plus que ça, tellement plus que ça.
Elle avait été une exterminatrice de démons.
Yukiji n’avait pas le temps d’attendre un éclair de lucidité de sa mère.
Elle n’était jamais celle qui engageait la conversation parce que les réactions de sa mère pouvaient être très diverses. Tantôt elle s’extasiait sur le fait que sa fille s’intéressait à elle et y voyait une marque d’amour, tantôt elle y voyait un reproche sur ses choix de vie. Et elle était encore plus imprévisible depuis qu’elle avait eu vent que Yukiji s’entendait bien avec Ayano, celle qui lui avait volé sa place une fois de plus.

Maman… Parle-moi de ta famille.
Pourquoi ?”, cracha-t-elle. Elle était sur la défensive. C’était le moment où elle aurait dû se replier et abandonner. Pour que tu fasses enfin quelque chose d’utile, pensa-t-elle, mais ce n’était définitivement pas la chose à dire.
Je suis curieuse. Je veux en savoir plus sur toi, Maman.

Par chance, elle devait être de bonne humeur ce jour-là. Elle s’étala sur sa vie passée, avant que l’amour ne vienne tout détruire. Ce fut une longue conversation et Yukiji en ressortit épuisée. Mais elle avait le nom du clan d’exterminateurs dans lequel avait grandi sa mère. C’était étrange : elle était curieuse. Elle avait toujours écouté les histoires de sa mère avec admiration mais jamais elle n’avait voulu en savoir plus sur ces gens dont elle parlait. Maintenant qu’elle connaissait leurs noms, elle voulait les rencontrer. Depuis quand ressentait-elle ce besoin si pressant de nouer du lien social ? Peut-être l’avait-elle toujours ressenti. Elle ne l’avait juste jamais réalisé avant d’avoir une amie.
Maintenant, elle ne pouvait qu’espérer que par amitié envers sa mère, quelqu’un du clan accepterait de lui apporter son aide. Et espérer atteindre sa destination avant que son père ne revienne.

***
Le voyage fut éprouvant mais… S’il n’y avait pas eu ce stress de ne pas y arriver à temps, ça aurait été une fatigue plaisante. Malheureusement, il y avait cette crainte, aussi bien de ne pas réussir que de devoir affronter sa mère à son retour. Elle ne l’avait bien évidemment pas prévenu, elle n’aurait jamais accepté et aurait tout fait pour la retarder et compromettre ses chances. Parce qu’elle ne lui aurait jamais pardonné de faire tant d’efforts pour Ayano.
Il s’avéra qu’elle avait un sens de l’orientation plutôt correct. Ce n’était pas parfait, c’était son premier voyage. Mais elle se surprit à penser que si elle continuait à voyager ainsi, elle pourrait s’améliorer. C’était la première fois qu’elle s’éloignait autant de la demeure et la sensation de liberté était grisante. Jamais elle n’avait désiré quoi que ce soit pour son avenir. Et pourtant, elle se dit qu’elle aimerait voyager à nouveau, sans contrainte qui l’empêchait d’en profiter.
Elle se trouva des compagnons de voyage d’une journée et même si elle ne réussit pas à sympathiser comme elle l’aurait aimé, elle appréciait les écouter parler et partager des moments avec eux. C’était rafraîchissant. Il n’y avait pas sa mère pour surveiller ses fréquentations.
Le voyage dura trois jours. Au troisième, elle arriva dans un petit village reculé. Il était très sommaire et partout, il y avait des hommes et des femmes qui aiguisaient leurs lames, préparaient diverses poudres. Elle marcha, ne sachant qui aborder. Mais elle sut avoir trouvé la bonne personne en voyant un homme lâcher son arme et la fixer avec surprise, les yeux écarquillés.

Sachiko.

Elle n’était pas surprise qu’il ait fait le rapprochement de suite. On lui avait toujours dit qu’elle ressemblait à sa mère.

C’est ma mère.”, acquiesça-t-elle.

Il se précipita vers elle, d’un pas trébuchant, et la serra aussitôt dans ses bras. Elle grimaça, peu habituée aux démonstrations affectives. Sa mère ne comptait pas. Mais il avait l’air si ému qu’elle n’avait pas le cœur à le repousser trop vite. Elle ne put cependant retenir une grimace et lui tapota maladroitement le dos.

Hmm… C’est pas que vous sentez la sueur mais si un peu quand même.

Son ton n’était pas aussi tranchant qu’elle le voulait mais comment pouvait-elle chercher une pique plus cinglante alors qu’elle n’arrivait même pas à le repousser ? Il s’excusa en riant, la libérant enfin de son étreinte.

Je suis le frère de ta mère.
Akihito.

Il hocha la tête.
Au vu de l’accueil qu’elle avait reçu, il semblait encore attaché à sa mère alors peut-être… Elle s’en voulait de penser ainsi, elle ne voulait pas se servir de ses sentiments pour obtenir son aide mais avait-elle le choix ? Elle aurait aimé lui dire qu’elle était là pour rencontrer sa famille, pas pour leurs services mais ce n’était pas le cas. Alors elle expliqua la situation, ajoutant qu’elle était prête à mettre tout l’argent qu’elle possédait, le suppliant même s’il semblait gêné de la voir s’abaisser ainsi.

Et…”, ajouta-t-elle dans un murmure. “Maman a… besoin de ton aide.

Elle n’était pas sûre de ce qu’elle disait. Elle ne savait pas si sa mère pouvait être encore sauvée. Elle ne savait pas si elle voulait que sa mère soit sauvée. Parce que si elle repartait avec son frère, qu’adviendrait-il d’elle ? Mais elle le dit quand même.
Et Akihito accepta sans hésitation. Il lui révéla que sa mère lui avait intimé ne plus jamais vouloir le revoir, lorsqu’il avait exposé ses inquiétudes quant à sa liaison avec celui qui deviendrait le père de Yukiji mais qu’il était peut-être temps de rompre cette promesse.

***
Le retour fut un peu plus rapide.
La première chose que voulut faire Akihito en arrivant fut de retrouver sa sœur et malgré l’urgence, Yukiji ne pouvait pas lui reprocher, alors elle le conduisit jusqu’à elle. Dès qu’elle le vit, elle s’effondra et se jeta dans ses bras, éclatant en sanglots, et se confondant en excuses. Yukiji avait vu sa mère dans de nombreux états pitoyables mais c’était différent. Elle avait très souvent ressenti de la pitié pour elle. Cette fois-là, c’était de l’empathie.
Parce qu’aussi misérable était-elle, son comportement n’était pas étouffant comme il l’était. Ses excuses étaient sincères. Et elle avait l’impression de revoir cette femme aimante qu’elle avait été autrefois.
Convaincre sa mère fut moins difficile que ce qu’elle crut. Probablement car Akihiko apaisa aussitôt sa colère. Et finalement, elle détourna simplement le regard. Elle avait cette même expression que Yukiji lorsqu’elle voulait s’excuser mais n’y arrivait pas.
Ayano n’avait même pas besoin d’être convaincue.

***
Quelques jours plus tard, ils étaient tous les trois dans le village d’Ayano. Ils furent bientôt rejoints par d’autres exterminateurs. Il restait un mois avant l’attaque des yokai. Un mois durant lequel Akihito lui dispensa ses enseignements et elle se prit à imaginer ce qu’aurait pu être sa vie si elle était née au sein du clan d’exterminateurs.
Elle avait toujours cru que ses journées redeviendraient vides et creuses si elle ne les passait plus avec Ayano. Ce ne fut pas le cas. Bien qu’elle continue de la voir et de profiter de sa présence.
Elle ne vit pas le temps passer, si bien qu’elle fut presque surprise de constater que le jour de l’offensive arrivait. Malgré les connaissances enseignées par son oncle, elle ne prit pas part au combat et se réfugia avec les villageois. Elle passa la nuit à tourner en rond et à se ronger les sangs. Mais il s’avéra que les yokai n’étaient pas si puissants et les exterminateurs s’en sortirent sans trop de difficultés.
Ils s’assurèrent qu’il n’y aurait aucune remontrance de la part de “l’ex-futur-époux” d’Ayano en réponse à sa fuite et seulement lorsqu’ils furent certains de sa sécurité et de celle de son village, ils décidèrent de partir.
C’était la veille du départ et Ayano était venue la voir.

Si tu veux rester, tu es la bienvenue.

Elle baissa les yeux. Elle se sentait honteuse de vouloir partir. Ayano l’avait tant aidé et elle lui tournait le dos. Mais comme toujours, elle ne lui en tint pas rigueur et lui sourit avec douceur.

Mais tu veux rentrer avec eux, n’est-ce pas ?

Yukiji hocha la tête.

Ce n’est peut-être pas plus mal. Tu sais Yukiji, je pense que… tu ne connais pas grand-chose à l’amour. C’est pour ça que c’est la première chose que tu m’as demandé. Si je l’aimais. Et pourtant, tu as tellement d’amour à donner. Mais tu t’es toujours mis des barrières. En restant coincée là-bas pour ta mère. Si tu restais avec moi, tu n’avancerais pas. Mais si tu deviens exterminatrice et que tu voyages, tu pourras apprendre tellement de choses.

Ayano se rapprocha, pressant son front contre le sien.
C’est un adieu ?
Tu veux devenir exterminatrice ?

Yukiji hocha la tête.

Tu vas être débordée. Ton oncle a dit que la formation commençait à douze ans. Tu en as quinze. Tu vas devoir redoubler d’efforts pour atteindre le même niveau que les autres apprentis. Tu ne penseras plus à rien d’autre qu’à réussir. Et moi, je serais occupée à réparer les dégâts dans mon village. Et puis nous serons trop éloignés.
On ne se reverra plus.” Ce n’était pas une question. C’était une affirmation.
Probablement. Mais peut-être que je me trompe, l’avenir est imprévisible.

Les lèvres d’Ayano se rapprochaient des siennes, jusqu’à ce qu’elle dépose un baiser chaste, si léger, si rapide que Yukiji crut avoir rêvé.
Ce fut la première et dernière fois qu’elles s’embrassèrent.
Et elle recula de quelques pas, comme si ce n'était jamais arrivé.  

Mais n’attends pas nos retrouvailles. Nous serons différentes et rien ne sera plus comme avant. Peut-être qu’il vaut mieux que ça ne reste qu’un souvenir.
C’est ça que tu entendais par se quitter sans douleur ?
Non. C’est un entre-deux. Douloureux mais pas trop.

Elle avait conscience qu’elles ne faisaient qu’abréger leur relation, qu’elle qu’elle puisse être. Elles auraient pu essayer. La route entre le village exterminateur de son oncle et le village d’Ayano était longue mais elles auraient pu essayer malgré tout. Mais elles ne savaient que trop bien qu’elles allaient s’éloigner. Durant ce mois entier où elle disposait des enseignements de son oncle, le temps passé entre elles avait déjà considérablement diminué et ça ne serait que pire par la suite. Yukiji n’aurait que très peu de temps et elle serait obligée de fixer des dates précises pour visiter Ayano. Parfois, un empêchement la retiendrait ailleurs et très vite, les visites deviendraient une obligation difficile à tenir et la culpabilité de faire attendre Ayano en vain lui pèserait.

Et puis, tu sais, j’ai envie de devenir égoïste et de faire des choses pour moi. Quand le village sera reconstruit, je partirais… Je ne sais pas où, je ne sais pas dans quel but mais je veux faire des choses tant que je le peux encore. Je ne veux pas que notre amitié devienne une prison, ni pour toi ni pour moi qui nous empêche de bouger comme on le voudrait. C’était un beau rêve. Un magnifique rêve. Mais il faut se réveiller avant qu’il ne devienne un cauchemar.

Elle reconnaissait bien Ayano, là. Elle avait toujours été comme ça. Capable de penser au futur et d’agir en conséquence malgré son imprévisibilité. Yukiji n’était jamais capable d’imaginer quoi que ce soit, supposant que sa vie serait toujours aussi monotone et taciturne. Mais cette fois, elle pouvait comprendre ce que voulait dire Ayano. Comprendre en quoi leur relation pourrait les restreindre et en quoi ça deviendrait encore plus douloureux d’être forcées à se séparer après avoir tellement essayé. Yukiji voulait garder d’Ayano un doux et tendre souvenir. Sa mère ne lui avait que trop prouvé comme une relation pouvait mal tourner, quand elle devenait étouffante. Aucune d’elles ne voulait de ça.

Alors elle hocha simplement la tête, lui souhaitant bon courage dans un murmure. Elle lui serra maladroitement l'épaule, incapable d'oser un autre geste affectif. Cette tape transmettait plus qu'elle n'y paraissait. Et sans un mot de plus, elle se séparèrent.


***
Le lendemain, Yukiji repartit avec les exterminateurs.
Et comme l’avait prédit Ayano, la formation fut rude.
Mais elle avait trouvé un sens à sa vie, un avenir dont elle rêvait.
Et c’était le mieux pour sa mère aussi. Lentement mais sûrement, elle changeait et redevenait une meilleure personne.
Elle cessa d’être une apprentie à dix-huit ans plutôt que seize ans. Elle avait commencé plus tard alors c’était normal. Ce jour-là, où elle devint officiellement une exterminatrice, sa mère lui présenta pour la première fois des excuses sincères. Et enfin, elle sentit une page entière de sa vie se tourner.
Elle avait encore beaucoup de craintes. Se lier aux autres était terrifiant. Peur de devoir les quitter, peur d’être trahie, peur de ne pas savoir engager la conversation. Elle avait peur de tellement de choses. Mais elle se sentait prête à avancer. Au moins un peu. Même si c’était long et fastidieux.

La cohabitation entre yokai et humains avait toujours été précaire mais elle le fut plus que jamais lorsque vint le conflit contre Naraku. Aussi dure fut cette période, Yukiji ne fut jamais aussi sûre d'avoir pris la bonne décision en devenant une exterminatrice. Oh elle ne fut qu'un grain de sel dans l'ensemble du conflit, on ne peut pas dire qu'elle y joua un rôle crucial. Mais nombreux étaient les yokai qui dans la quête de la shikon no tama se faisaient plus hargneux que d'habitude et c'était devenu son devoir que de les affronter.



Halloween
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Akane

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Akane
Akane
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16/06/21, 03:19 pm
Akane
Let's play a game.

Feat : Oda Nobunaga ( Avenger) / FGO
Bienvenue encore une fois !
Oh qu'est-ce que j'aime ton avatar ! Asahina Yukiji 3037734518
Cette petite est déjà bien prometteuse ! J'ai hâte de voir le reste de son histoire !

En tout cas j'espère que tu vas te plaire avec nous ! Asahina Yukiji 2933536217
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Kurage Ken

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Kurage Ken
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ALORS DÉJÀ SHAMIR Asahina Yukiji 1586550007 Asahina Yukiji 1586550007
Je te l'avais dit, mais Shamir quoi Asahina Yukiji 1019938224
C'est si rare de la voir. Tellement que je ne l'ai jamais vu en dehors d'un forum fire emblem. Alors waw, merci, ça change et c'est super cool Asahina Yukiji 3507045839
Ensuite, quel personnage complexe et intéressant. J'aime ce qui est écrit, on ressent bien qu'elle n'est pas honnête avec elle-même et j'ai vraiment hâte de savoir pourquoi elle est devenue comme ça Asahina Yukiji 3400319895

Je vais te souhaiter la bienvenue (quand même) Asahina Yukiji 4202045491 si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n'hésite surtout pas Asahina Yukiji 3037734518 bon courage pour le reste de ta fiche, je pense qu'on pourra se trouver un petit lien, surtout avec Zero Asahina Yukiji 3581621840
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Invité
Invité
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19/06/21, 03:15 pm
Invité
Akane -> Merci o/ Shamir supremacy, elle méritait que je la prenne en vava un jour
Je suis sûre que je vais me plaire ici, vous avez tous l'air adorables haha

Ken -> Encore une fois Shamir supremacy, je ne le dirais jamais assez. J'ai pas encore fait sa route mais c'est pas grave je la ferais un jour (mon esprit de collectionneuse fait que je veux faire toutes les routes et si ça me prendra dix ans, ça me prendra dix ans mdr)
Contente que ce que tu aies lu t'ait plu !
Et ça sera avec plaisir pour un lien !

Bref !
Je pense avoir fini ma fiche, à part s'il y a des trucs à rajouter ou modifier.
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Kami-sama

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Kami-sama
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Kami-sama
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Feat : Lykos & Pinterest

Passage du S.S.

N'aies pas peur, respire ...

Bienvenue à toi sur Sangeki, le Fléau. Nous espérons que tu passes un agréable moment parmi nous et que tu en auras encore plein d'autres ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous aimerions te rappeler que nous sommes à ta disposition pour toutes les questions que tu pourrais te poser, mais également si tu rencontres le moindre souci !

ENFIN JE PASSE ICI !!!!!!  Asahina Yukiji 3581621840
Alors waw, quelle fiche ! Je dirai que c'est un personnage tout à fait normal comparé à ce qu'on a fait, mais qui est super super intéressant ! Niveau développement, ça va être super, de lui donner de l'amour et de lui faire sortir des émotions du nez Asahina Yukiji 1869189037

Je te l'ai déjà dit, mais c'est fluide, tu écris bien sans trop de fautes, et tout me paraît logique ! Ce qui devait être ajouté, me convient parfaitement, et je n'en demandais pas plus qu'une petite phrase. Naraku est passé dans la vie de tout le monde, mais pour Yuyu, ça lui a permis d'évoluer un peu plus et de la motiver en quelque sorte ! Alors je n'ai rien d'autre à ajouter ! MERCI POUR TON INSCRIPTION ET TA PATIENCE !!!!


Nous sommes heureux de t'annoncer que tu es validée ! Sous peu, ton Identité sera peinte par la couleur des Exterminateurs et tu pourras ainsi envisager de commencer le jeu avec nous ! Pour fêter ta validation, nous t'offrons 10 points à répartir dans tes compétences 100 pièces d'or !

Nous allons encore te demander quelques devoirs :
✦ créer le sujet de ton Journal de Bord (JB) en premier
✦ remplir ton profil entièrement, c'est très important (n'oublie pas de générer ta feuille de personnage, pour placer tes petites pièces d'or)
✦✦ dans le cadre "compétences", ajouter ça :
Code:
[b][u]CAPACITES PHYSIQUES[/u][/b]
Force [i]1[/i]
Vitesse [i]1[/i]
Réflexes [i]1[/i]
Endurance [i]1[/i]
Sens [i]1[/i]

[b][u]DEMONOLOGIE[/u][/b]
Savoir [i]1[/i]
Technique [i]1[/i]

[b][u]ARTISANAT[/u][/b]
Purification [i]1[/i]
Forge [i]1[/i]
Ruse [i]1[/i]
Remèdes [i]1[/i]
✦ poster ta fiche de liens pour recevoir de l'amour.

Nous souhaitons te solliciter pour participer à la vie du forum :
✦ relève le défi de l'avatar à thème du mois pour recevoir des petites pièces !
✦ fais tourner la roulette une fois par jour, pour essayer de décrocher la lune !
✦ participe au flood dit "important" pour qu'on en sache plus sur ton personnage !

Nous tenons à te rappeler que tu as devant toi 2 semaines pour entamer ton premier rp parmi nous. Pas d'inquiétudes, si le délai est trop court, tu peux tout simplement nous MP pour nous avertir de ta détresse.

Bon jeu ! Asahina Yukiji 1722652469


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