Got a date with death ❞ Izanami

C'est fou d'être aussi fidèle à ta nature, alors que tu en sais si peu.
Maman n'a jamais beaucoup parlé de papa. Et, quand il est parti, tu étais trop jeune. Pourtant, elle dit que tu lui ressemble.
A la fois imprévisible et têtue,
et pourtant, curieuse et émerveillée d'un rien.
Le monde qui t'entoure est ton air de jeu, et tu as tellement à découvrir.
Toute ton âme est encore à façonner, même si les bases sont déjà un peu voyante.
Le manque de sociabilité et d'éducation, seule par toi même depuis trop longtemps, fait que tu n'es pas créature aise à approcher, encore moins à dompter.
Montre les crocs pour un rien, mais ne semble pas être facilement effrayée pour autant.
Peu causante ou souriante.
Au premier abord, peu de chose donnent envie de s'y risquer.
Les conventions n'ont que bien peu la main sur toi.
Le mal et le bien sont deux concepts flous, dont la limite n'est pas défini, en ton esprit, ou alors seulement par ta propre vision des choses.
Peut être propageras-tu le mal, en pensant que tu fais le bien.
Ou donnera tord à ta nature en certains gestes.
Une chose est sûre, jusqu'à maintenant, tu n'as jamais agit que pour ton propre intérêt, celui de maman....
Et, maintenant qu'il est dans ta vie...
Dans la sienne, uniquement.


▬ Aime la pluie, son odeur, son contact, et sa mélodie. Le goût de la viande, sans savoir pourquoi. Ressentir, n'importe quoi : la douleur, le contact. Ca la fait se sentir vivante, des choses qu'elle n'a quasiment jamais sentit. La couleur rouge : ce qui explique surement son étrange obsession pour le sang, le sien ou celui des autres.

▬ Déteste être prise par surprise : elle a parfois des réactions incontrôlables et imprévisibles dans ces cas là. Avoir froid : plutôt frilleuse de nature. La saleté : même si elle vit en forêt, elle est à la limite de la maniaquerie, et se lave jusqu'à deux fois par jour. Les bruits trop fort : habituée à son confort et sa solitude, ses oreilles sont sensibles.

CA : Influence : Izanami a la capacité d'influer sur les humeurs et les émotions d'autrui. Intensifier la peur... Ou au contraire, amoindrir la colère... Pour se faire, elle a besoin d'entrer en contact avec sa cible, via le touché. L'augmentation ou la diminution de ces émotions restent pour le moment plutôt légère, aux alentours d'un +30%. Si elle fait face à quelqu'un au naturel plutôt calme et pacifique, il lui sera donc impossible de la rendre folle de rage.

CP : Venin : De part sa moitié serpent, les crocs d'Izanami détiennent un venin propre à elle même, qui se répand dans la chair de la proie qu'elle mord. S'il n'est pas mortel, la toxine qu'elle libère à pour effet de causer chez sa victime (selon la corpulence de celle ci et sa résistance, dans les 5 à 8 minutes après morsure) une montée de fièvre, et de légères hallucinations auditives ou visuelles.

CN : Souplesse : Encore une fois tirée de sa nature ophique, Izanami est particulièrement souple. Son corps, parfois, défie les lois de la physique, ce qui parfois donne presque l'impression qu'elle est dénuée d'os.... Mais ce n'est qu'une impression, hein?..

Armes : Héritée de son père, Izanami détient un wakisashi court où est gravée sur la lame le kanji du printemps (春, Haru), prénom de sa mère.
(Autre possibilité d'arme : un tessen)

Entre amour et haine.
Défiant les règles de ce monde.
Peu d'intérêt pour celles ci, même si elles leur hurlait qu'ils n'avaient rien à faire ensemble.
Incapable de lutter contre cette alchimie dévorante.
Elle, n'avait d'yeux que pour sa douce brutalité,
Lui, pour sa tendresse agaçante.
La bête, qui tombe pour la belle.
Idylle douce, qui se voit concrétiser quand son ventre s'arrondit sous leurs péchés répétés.
Et que nait cette créature, qui parait si fragile, mais qui pourtant deviendra si forte.

Mais on ne peut chasser le naturel bien longtemps.
Et les instincts redoutables se trouvent de plus en plus incontrôlables,
car, si les morsures et griffures sont une chose sous les draps,
faire couler le sang en est une chose.
Et alors qu'Izanami est encore trop petite pour s'en souvenir,
la silhouette déchue de cet amant s'éloigne, et laisse femme et enfant.
Et là, le soleil d'été disparait, pour faire place à une nuit d'hiver sans fin.
« Dis moi maman, pourquoi ton sourire a disparu? »
Trop jeune pour comprendre.
Trop amoureuse pour s'en remettre.
Les années se passent et se ressemblent.
Bientôt, maman s'endort,
longtemps.
Alors, elle prend soin d'elle. Chasse seule. Couvre son corps, si froid.
Coiffe ses cheveux rêches.
Maman maigrit. Maman ne mange plus. Et la chaleur de son souffle ne caresse plus sa nuque quand elle se couche contre son corps raidit.
Mais elle ne trouve pas la force de s'en aller.
Pour faire quoi?
Pour aller où?
Maman est tout son monde.
Alors, l'enfant joueuse devient farouche et méfiante.
S'éloigne, année après année, de plus en plus de la maison. Explore le monde qui lui est inconnu.
Affronte l'inconnu avec méfiance, et pourtant parfois, trop peu.
Quelques rencontres hasardeuses, malheureuses, laissent des sillons et cicatrices creuser sa peau d'albâtre, mais n'ont jamais raison de sa vie, pour laquelle elle se bat avec ardeur.

Est le hasard, ou le destin qui la mènera au seuil d'un foyer dont son subconscient à toujours rêvé?
Où les éclats de rire et les voix s'élèvent en paix et en harmonie?
Comme une bête sauvage, elle s'approche et observe.
A la fois craintive, mais curieuse.
Jalouse, mais fascinée.
Ces êtres qui, pour une fois, ne lui veulent pas de mal.
Innocents et joueurs.
Offrande après offrande, elle cherche à gagner leur sympathie, jusqu'à commettre des impairs.
Jusqu'à attirer l'attention de la maîtresse de maison.
Jusqu'à attirer l'agacement du maître du domaine.
Sans savoir que c'est ici et maintenant que sa vie va commencer.

Les premiers mois sont fastidieux, et maladroit.
On dirait un mustang, incapable d'accepter qu'on lui mette une selle.
Elle est rebelle et insolente.
Lui, imperturbable et ferme.
Lentement mais surement, elle apprend à le craindre. A le respecter.
Puis à le remercier, et l'admirer.
Il lui apprend la vérité. Du moins, celle en laquelle il croit. Et bientôt, elle y croit aussi.
Perfectionne sa manière de se battre. Il la rend plus forte. Moins faillible. A son image.
L'adolescente perdue devient une femme, modelée par ses mains.
Et bientôt, sa faim grandit.
Elle a besoin d'autre chose.
De plus, de toujours plus.
Mais comment apaiser cette faim grandissante?
Il lui faut chercher.
Il lui faut trouver.