Des amis Yokai? Bien sûr que c'est possible !!

La vie au japon semble vraiment dure et courte, avec la guerre et les Yokai qui ne font rien pour arranger les choses. Pourtant, ces problèmes semblent très lointain pour le jeune tueur de démons qui ne semble pas s'apercevoir de ce qui se passe autour de lui. Vivant partiellement dans un monde imaginaire, Shôta ne semble se concentrer que sur ce qu'il voit, entend et ressent. Il a pour habitude de se fier à son instinct et la logique, plutôt que sur des règles ou des sentiments abstraits, et même s'il essayait, il ne saurait les déchiffrer par lui-même. Les problèmes des autres ne lui sont d'aucune utilité et ne ressentant que très peu d'émotions, il a de la difficulté à percevoir celles des autres, en particulier si celles-ci ne sont pas expliquées de manière claires et précises. Ainsi, le non-verbal et les signes du corps comme les expressions faciales ne lui envoient aucun signal. Vous comprendrez donc que Shôta a de la difficulté à interragir avec les siens. Enfin, ce handicap ne concerne que les humains justement.

Comme mentionné plus tôt, Shôta a de la difficulté à assimiler des concepts comme la bienséance, les lois et les codes de conduite.Manger bruyamment,dormir par terre,La nudité, tout ça ne le dérange absolument pas. Vous vous en douterez, son manque flagrant de civisme et sa nature introvertie lui causent parfois quelques problèmes. La plupart des gens qu'il rencontre le considèrent à première vue comme un rustre arrogant sans foi ni lois. Bien que leur opinion soit légèrement erronée, il faut tout de même avouer que le jeune épéiste est précédé par une bien piètre réputation. Heureusement que l'on ne le considère pas comme un criminel...enfin, pas encore.

Pour ce qui est des Yokais, Shôta a passé suffisemment de temps à les étudier afin de connaître leurs moeurs et leurs habitudes alimentaires. Pour tout vous dire, le jeune homme se sent bien plus à l'aise avec ces créatures fantasmagoriques qu'avec son propre peuple. Selon lui, la peur démesurée des autres faces aux Yokai n'est pas entièrement justifiée. Certains de ces "monstres" n'ont aucune intentions maléfiques et Shôta compte bien s'en faire des amis. Par contre, il tuera tous ceux qui le menaceront lui et les innocents. Tuer gratuitement, c'est méchant et quiconque est prit en flagrant délit, qu'il soit Yokai ou humain d'ailleurs, fera face à sa lame.

En combat, Shôta se montre impitoyable et sans pitié. Pour lui, un combat n'éclate jamais pour rien et c'est une situation de vie ou de mort. Tuer, ou être tué. Épargner son ennemi ne peut vouloir dire qu'une chose: Qu'il se relèvera pour attaquer lorsqu'il aura le dos tourné. Ce n'est pas la haine ni la colère qui guide la lame du jeune homme; C'est son instinct de préservation. Au début, c'est son père et sa mère qui guidaient sa lame. Mais maintenant qu'ils ne sont plus là, Shôta se doit d'agir seul. Le seul Yokai qui peut se targuer d'avoir attiré la fureur du pourfendeur de démons est celui qui a justement massacré ses parents. Celui-là. il va souffrir un bon coup avant de rendre l'âme.

Shôta Norris Facts

-Voir une fille nue ne lui fait ni chaud ni froid.
-Il ne comprend pas pourquoi c'est dégoûtant de manger des vers ou des insectes.
-La musique le captive et il est bien triste de ne pas savoir en jouer.
-Il chante comme un pied.
-Il aime porter des vêtements propres.
-Il adore la pluie.
-Son met favoris est le poisson grillé.
-Il peut regarder un feu brûler pendant des heures.
-Il fait des calins à tous ceux qu'il apprécie.
-Il n'aime vraiment pas les légumes crus.
-Il se brûle souvent le gosier en buvant du thé trop chaud.

Anecdotes ici ... avec passions, rêves ...

Des rêves, des ambitions personnelles....est-ce que Shôta en a vraiment? Je vous dirais que non, car il ne pense pas au futur, il n'a pas de but personnel à proprement parler. À part venger sa famille, Shôta se contente de vivre sa vie sans penser au lendemain, sauf pour assouvir des besoins primaires comme manger, boire et se loger. Il n'a pas non plus d'ambitions de grande envergure, comme apprendre la forge ou parfaire sa maîtrise de l'épée. Rien ne l'empêcherait de prendre un maître cependant. La vie d'élève ne le dérange pas, mais son maître comprendra rapidement que son élève est bien spécial.

D'ailleurs, parlons-en: Quand Shôta se fixe un but quel qu'il soit, Il fait preuve d'une détermination louable et il n'abandonnera jamais avant d'avoir accomplit son objectif, peu importe le temps que ça prendra. Qu'il s'agisse de maîtriser une technique de souffle, de grimper à un arbre pour goûter à du miel dans une ruche pleine d'abeilles ou de voler une culotte dans un vestiaire bondé, rien ne l'arrêtera.

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CA :  Souffle de Mercure

CP

CP "Sens affûtés"
Shôta ne perçoit pas le monde de la même manière que les autres humains, et c'est peut-être pour cette raison qu'il semble si habile à le déchiffrer, comme si ses instincts naturels se sont renforcés au détriment de ses habiletés sociales.

CP "Démonologie"

Côtoyant les Yokai depuis sa tendre enfance, Shôta a rapidement sut s'adapter à eux. Combattre les mauvais en ayant le soutient de son inséparable compagnon lui a permis d'apprendre directement sur le terrain. Bien que les Yokai soient différents les uns des autres, Shôta sait rapidement distinguer le niveau de danger auquel il fait face et son sens de l'observation affûté ne l'a jamais trompé jusqu'ici.

CP "réflexes humains de pointe"

Aussi loin qu'il se souvienne, les réflexes de Shôta furent toujours au maximum de leurs capacités. Se sentant en danger chaque fois qu'il se retrouve seul ou en milieux sauvage, le jeune homme se montre excessivement prudent et sa main n'est jamais loin de son arme. Détestant être pris au dépourvu, Shôta a toujours tenté de développé un sixième sens pour détecter le danger avant qu'il n'arrive.

Armes :

Wakizashi: C'est l'arme principale de Shôta. Un peu inusité, mais très efficace pour se débarrasser des Yokai en un seul coup. Il faut dire aussi qu'une arme trop lourde serait plus un fardeau qu'autre chose, et cette arme est parfaite pour la carrure modeste de son possesseur.

Arc: L'arc japonais traditionnel est réservé pour les archers confirmés et il est trop grand pour Shôta, c'est pourquoi il utilise une version plus petite de l'arme en question, appelée le Hankyū. Celui-ci est plutôt utilisé par les paysans et les chasseurs. Shôta l'utilise pour la chasse et les attaques surprises quand il en a l'occasion.

N'oubliez pas que les CP/CA auront tendance à évoluer avec vos aventures ! Nous nous chargeons des CN.

Nous sommes en 1533 et un certains mouvement de panique s'est emparé de l'un des baraquements du clan Nihonmatsu, un clan d'exterminateur situé dans la province de Mutsu, dans le nord du japon. Aucune inquiétude à avoir cependant, il ne s'agit pas d'une attaque ou d'un incendie. En faite, il s'agit plutôt d'un accouchement précipité; Lors de sa routine matinale, Kyoko n'a pas réalisé que son fils avait décidé de voir le monde et celle-ci paniqua lorsqu'elle perdit ses eaux, croyant faire un empoisonnement alimentaire, voire une hémorragie interne. Ses cris de détresse ne firent qu'attirer d'autres membres du clan qui accoururent et le tout s'est déroulé de manière chaotique et désordonnée. Une journée normale, me direz-vous. Je n'entrerai pas dans les détails, par-ce que je n'ai aucune idée de comment ça se passe et de toute façon, ce n'est pas ce qui nous intéresse. Bref, passons à la suite, voulez-vous?

Tout en grandissant, Shôta passa de l'âge de petit enfant à la pré-adolescence. On sut rapidement qu'il était spécial, car contrairement à la plupart des enfants qui avaient développé leurs capacités à communiquer et à développer des liens entre eux, ce n'était pas son cas. Solitaire, peu expressif et peu enclin à interagir avec qui que ce soit, Shôta se tenait loin des autres, en permanence. En revanche, il semblait très intéressé aux Yokai et autres créatures, comme les insectes et les animaux, par exemple. Ses parents trouvaient leur enfant quelque peu étrange, mais ils crurent que ce n'était qu'une petite phase, une genre de période d'adaptation, peut-être. Ils se sont largement trompés, mais Shôta compensait son attitude de loup solitaire par une capacité d'apprendre hors du commun. N'ayant que huit ans, Shôta devait se contenter d'une épée de bois appelée Boken pour s'entraîner, histoire de ne pas se blesser avec une vraie lame.

Ce n'est que vers l'âge de dix ans que Shôta se verra attribuer une arme létale de petit calibre: Un Wakizashi. N'étant pas très grand, le jeune garçon serait trop encombré avec une lame trop grande, c'est pourquoi sa mère a préféré lui confier cette lame plutôt que l'arme traditionnelle. Cela lui a valut quelques moqueries de la part des autres, mais étant donné son talent, elles cessèrent rapidement. L'aspect pratique d'un chasseur de démons ne posait aucun problème au petit épéiste, mais c'est plutôt l'aspect philosophique de la chose qui posait problèmes. En faite, le concept même de la chasse ne faisait aucun sens aux yeux de Shôta qui échoua lamentablement ses tests écrits. Ses maîtres ne savaient pas vraiment comment réagir à la chose, étant donné la facilité de leur élève dans les autres matières. Perplexes à l'idée de laisser un ignorant pareil dans les rangs des exterminateurs, ils lui laissèrent tout de même une chance de prouver sa valeur au cours de sa formation.

Quelques années se sont écoulées depuis cet épisode, mais rien n'était perdu pour le jeune garçon, car on lui confia enfin sa première véritable mission. Celle-ci stipulait qu'un groupe d'exterminateurs devaient se rendre sur une île appelée Sado afin d'y démanteler un réseau de trafique humain dirigé par des Yokai mineurs. L'équipe était composé d'une vingtaine d'Exterminateurs que Shôta ne connaissait pas, à l'exception d'une jeune damoiselle appelée Shigure. Il ne lui a parlé que quelques fois, mais l'expérience ne fut pas déplaisante. Il aura donc l'occasion d'apprendre à ses côtés, on dirait. D'ailleurs....

-Hééé, Shôta-Kun! On va faire une mission ensemble!!

- O...oui.

-Avec ta grande soeur à tes côtés, tu risques rien!

-D..D'accord!

Les deux marchèrent un peu côte à côte, afin d'aller se présenter au port. Après tout, ils n'allaient quand même pas nager jusqu'à l'île. En chemin, tout semblait calme. Seul le vent et le bruit des vagues pouvaient êtres perceptibles. Pour Shôta, ce petit voyage en bateau était une expérience nouvelle, car il n'a jamais quitté la terre ferme. Les remous lui ont fait perdre l'équilibre à quelques reprises, mais il tint bon. Lorsque le bateau arriva enfin sur la petite berge, on pouvait voir des signes d'escarmouches, car apparemment, des membres d'autres clans allaient participer à cette opération, ce qui surprit le jeune épéiste. Il ne s'attendait pas à participer à une mission d'une telle envergure. Bref, les autres exterminateurs avaient réussis à mettre pied sur la berge sans trop de casse, mais le plus difficile était à venir.

Shôta n'a pas tout compris, mais le but ici était de libérer tous les prisonniers et de détruire tous les Yokais qui se trouvaient sur l'île. Un plan simple et précis, mais tout ça, c'était sans compter le bordel qui s'installa rapidement lorsque les Kuragee chargèrent en hurlant comme des forcenés. Leur cri devait peut-être leur apporter du courage, qui sait. Des flèches se mirent à pleuvoir sur les exterminateurs et une mêlée chaotique s'ensuivit. Bien que sa mission était d'aider les survivants, même lui croisa le fer avec des malfrats de l'île. Si on se concentre un peu sur lui, Shôta est en prise avec deux Yokais; L'un ressemble à un humanoïde cornu et défiguré dont la main droite se termine par une pince menaçante. Le deuxième possède trois yeux et des dents particulièrement effilées. Sans crier gare, les deux foncèrent vers leur ennemi, bien décidés à se débarrasser de lui.

Réagissant au quart de tour, Shôta para le coup de pince du premier à l'aide de son Wakizashi et envoya du sable aux yeux du deuxième, ce qui semblait être sa faiblesse. Profitant de cette ouverture,il se débarrassa finalement de lui d'un rapide coup horizontal qui fit rouler sa tête sur le sol. Le deuxième ne semblait pas très enchanté et fusillait le sale morveux du regard. Sa pince claquait rageusement alors qu'il s'approcha de sa cible. Pour Shôta, ses idées se bousculaient à toute allure. Il savait qu'il ne serait pas assez fort pour l'attaquer de front, mais il savait que logiquement,ce monstre devait utiliser son bras droit pour attaquer, ce qui lui donna une petite idée. La pince semblait un peu lourde et enchaîner les attaques pourrait le fatiguer. Le gamin esquissa un sourire.

-Tu me fais penser à une crevette, tu sais?

-QUOI??

Enragé, le Yokai chargea Shôta et comme il fallait s'y attendre, il tenta à plusieurs reprises de frapper et d'empoigner son petit ennemi qui ne cessait d'esquiver, à l'aide de petits pas de danse. L'occasion se présenta enfin; Monsieur crabe leva le bras pour tenter une attaque plus élargie, mais le geste était plus lent, ce qui permit à sa proie de se faufiler et lui trancher le bras avant même qu'il ne puisse l'abaisser. Une giclée de sang tapissa le kimono bleu de Shôta qui observa son ennemi souffrir pendant quelques secondes. Il ricana. Faire souffrir cette horreur lui semblait très satisfaisant. À genou, Monsieur crabe semblait souffrir le martyr, mais Shôta décida d'en finir, histoire de ne pas perdre trop de temps.

-Berk...dégoûtant.

La bataille fit rage pendant quelques temps, mais Shôta n'avait pas reçut l'ordre de se battre. Il devait plutôt fouiller l'île afin d'y trouver des prisonniers afin de les libérer. C'est en entrant en trombe dans un bâtiment délabré qu'il rencontra ce qu'il croyait être un adolescent, voire un très jeune adulte. Mal en point, il était dans une cage avec d'autres prisonniers, que Shôta libéra rapidement. Veillant à sa sécurité et sur celle des autres, il raccompagna tout ce beau monde sur la rive, ou attendaient des bateaux. Les deux n'ont pas conversé très longtemps, mais Shôta eut tout de même l'occasion de connaître le prénom de celui qu'il a sauvé: Kuro, qu'il s'appelait. Après la bataille, chacun s'en retourna de son côté, mais les deux se firent la promesse de se revoir en de meilleures circonstances.

La vie de Shôta se poursuivit, ainsi que son entraînement, pendant encore quelques années. J'aurais aimé vous dire qu'il grandit aux côtés de sa famille, mais ce serait vous mentir. Lors d'une mission particulièrement dangereuse, les parents du garçon furent brutalement vaincus, torturés, puis assassinés. Leur corps meurtri était à peine reconnaissable et un voile les recouvraient durant l'enterrement, afin qu'ils puissent garder leur dignité. Leurs armes n'ayant pas été retrouvés, on supposait qu'elles soient encore entre les mains de leur bourreau. Incapable de verser la moindre larme, Shôta resta longuement à genou devant la tombe de ses parents, incapable d'agir autrement. C'est à ce moment là qu'il fit la connaissance d'un petit Yokai ressemblant à un papillon du nom de Usura-hicho. Ce petit Yokai saisissant est aussi froid que beau. Selon certaines légendes. le papillon de givre est une manifestation de l'âme de personnes qui ont perdu la vie dans des circonstances particulièrement tragiques.Attiré par les puissantes émotions négatives du jeune adolescent, il décida de rester près de lui et de l'assister dans sa quête de vengeance. Désormais, plus rien n'avait d'importance et deux jours plus tard, Shôta décida de partir sans dire un mot. Il ne trouvera la paix intérieure que lorsqu'il aura la tête de ces monstres dans les mains.