Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
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MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
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Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
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Bienvenue chez toi.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
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Like a forest fire. (SasoNao)

 :: hors rp
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Sasori

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

Le soleil tape fort malgré l’heure avancée de la journée. Tu sens légèrement les rayons de chaleur sur ta peau alors que tu montes ton cheval pour rentrer. Oui, tu rentres à Mino, après avoir fait un tour au Mont Fuji. Une curiosité assouvie. Un voyage pour tromper cet ennui qui paralyse parfois tes veines.

Tu as la bougeotte Sasori. Incapable de rester au même endroit trop longtemps. Il n’y a que Mino qui peut se vanter de t’avoir gardé si longtemps. Lorsque Kiseki est dans les parages, la lassitude ne parle plus. Lorsque Akane te rend visite, les taquineries vont bon train.

Ce n’est pas un jour particulier. Aucune pensée particulière ne te traverse, alors que tu longes un chemin qui, lui non plus, n’a rien de particulier. C’est une fin d’après-midi banal, comme tu les détestes. Un Yôkai ne peut-il pas se montrer ? Pour que tu te dégourdisses un peu.

Pour que tu ressentes cette sensation d’être vivant, alors que de ta main, la vie s’éteint.

Tu t’arrêtes dans la province de Shinano, au beau milieu de la forêt, afin de t’étirer et de laisser ta monture se reposer quelques minutes. Tu lèves les yeux vers la cime des arbres alors qu’un soupir s’échappe de tes lèvres.

Il te reste encore quelques jours avant de rentrer chez toi. Tu en profites pour visiter et prendre quelques marques. Tu as encore tant à découvrir de ce monde. Oui, la vie n’aura de cesse de trouver quelques surprises pour toi.

Sinon, quel intérêt d’être immortel ?

Sur le chemin non loin de toi, tu entends quelques mots de paysans. Il ne suffit que de trois syllabes pour t’attirer, et te faire sourire. Soudainement ravi que ton ennui puisse être tué de cette façon. Quelle merveilleuse idée tu as eue de t’arrêter ici.

Après une pause méritée, tu reprends la route, mais cette fois, décides de passer par le village d’Iida. Après tout, tu n’as encore jamais vu d’Invoqué de tes propres yeux, tu espères ne pas être déçu.

Oh, tu n’imagines pas, Sasori.
Ce qui t’attend là-bas.
Tu ne devrais pas y aller.
Écouter ce petit message instinctif,
qui te dit,
de rentrer,
directement.

Têtu, tu chasses rapidement ce sentiment étrange qui te prend. La route est encore longue.

Ce n’est que le lendemain que tu parviens à Iida. La tension est palpable. Cependant, tu peux faire jouer ton nom et ta réputation pour rencontrer cet inconnu venu d’un autre monde. D’une autre époque. Tu es curieux. Beaucoup trop.

Arrêtes Sasori.
Fais demi-tour.

Tu n’écoutes rien et avec ta prestance incroyable, tu confies ton cheval à une fourmis passante, lui donnant une pièce d’or par la même occasion. Un regard noir en sa direction, il s’enfuit sans chercher son reste pour s’occuper de ta monture.

Un homme vient à ta rencontre, et un sourire plane sur tes lèvres, lorsqu’il t’appelle par ton nom.

« Sa-Sasori-sama ? Puis-je vous demander la raison de votre visite dans notre humble village ? »

Ce que tu aimes ça. Le respect que tu inspires. Ou la crainte. Les deux te vont après tout. Tu le regardes sans répondre, le rendant nerveux, il commence à jouer avec ses doigts sans s’en rendre compte.

« J’ai entendu dire que vous aviez trouvé un Invoqué. Où est-il ? Je souhaite le rencontrer. »

Il commence à s’affoler alors que tu hausses un sourcil, un peu étonné par sa réaction.

« Lorsque nous l’avons découvert, il était couvert de sang … Nous l’avons isolé du village. »

Tu sembles ennuyé, et il le voit. Pas assez rapidement à ton goût. Tu es Sasori, hautain, fier, un Yôkai puissant, qui peut écraser les humains d’un simple geste de la main. Il t’ennuie et tu le lui fais comprendre par ton attitude.

Malgré tout, il te prie de bien vouloir le suivre, ce que tu fais sans trop rien dire, même si les yeux posés sur lui sont réprobateurs. La petite maisonnette en bois est cachée entre quelques arbres, à environ deux cents mètres du village.

Sur la porte, tu remarques des sceaux d’exorciste qui forment une barrière. De quoi l’empêcher de s’enfuir si l’envie lui prenait. Le vieil homme te regarde un instant, hésitant à déchirer le talisman.

« Qu’attends-tu ? Laisse moi entrer dans cette maison. »

La menace se fait clairement entendre dans le son de ta voix, alors que tu places tes deux mains dans les manches amples de ton kimono. Il murmure quelque chose qui ressemble à une prière et finit de décrocher le papier jaunit par le temps. Il finit par s’éclipser sans demander son reste.

Tu pousses la porte de la maisonnette, prenant le soin de refermer derrière toi. L’intérieur est plutôt propre pour un endroit éloigné du village. À l’entrée, sans bouger, tu balayes l’ensemble du regard, cherchant le fameux invoqué, sans pour autant le trouver.

intérieur de la maison.


@Nakamura Naoki bby.andSasori
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16/04/22, 09:50 am
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Quelque chose s’est brisé en toi cette nuit-là. Après des années de silence, tu sembles avoir perdu la raison. Mais tu as beau te repasser cette scène en tête, encore et encore, tu ne trouves pas. Il a tapé fort, c’est vrai, mais pas plus que certaines fois où il avait trop bu. Il a tenté de t’étrangler, aussi, mais il le fait même parfois au lit. Est-ce ses mots ? Ils n’ont pas été plus blessants que d’ordinaire… Alors quoi ? Comment expliques-tu ce qu’il s’est passé ? Mais d’ailleurs… Que s’est-il passé ?
Cette impression de perdre la tête est en train de t’achever, peu à peu. Enfermé dans une maison que tu ne connais pas, entouré de gens que tu n’as jamais vu et qui murmurent des choses à ton propos… Tu es perdu. Et tout ça ne t’aide en rien.

Ton arrivée a été mouvementée. Le dernier souvenir qu’il te reste, c’est d’avoir levé les yeux au ciel pour regarder la lune… puis tu t’es réveillé au pied d’un arbre, perdu au milieu de la campagne, des hommes et femmes autour de toi en train de t’observer. Tu te rappelles t’être levé en panique, puis avoir vu tout ce sang sur tes vêtements… ce qui a encore augmenté ton niveau d’angoisse, ce qui n’était pas foncièrement une bonne chose.
On a tenté de t’approcher, tu es presque grimpé dans l’arbre tel un animal sauvage. C’est d’ailleurs exactement de cette manière que ces gens te regardaient : comme si tu étais un véritable prédateur. Un euphémisme, quand on sait la vie que tu as vécue. Comment pourraient-ils avoir peur de toi, avec toutes ces marques et ces ecchymoses sur ton corps et ton visage ? Quelle tristesse…

On a été, vraisemblablement, chercher le chef du village pour te faire descendre de ton perchoir. Ce dernier fit preuve d’énormément de prévenance à ton égard. Est-ce parce qu’il s’est rendu compte rapidement que tu n’avais rien de redoutable ? Peut-être.
Toujours étant qu’il t’a amené dans une toute petite bâtisse, à l’écart du village. Sur votre passage, les murmures sont allés bon train. À chaque fois que tu levais les yeux, quelqu’un les baissait. Comme si croiser ton regard risquait de leur jeter une quelconque malédiction. Tu ne comprends pas, n’est-ce pas ?

On t’a mis dans cette maison, et on t’a expliqué que tu n’avais plus le droit de sortir. Tu n’étais pas prisonnier, mais c’était une précaution pour les autres. Est-ce une manière de traiter les gens qu’on ne connaît pas ? Mais qui es-tu pour les juger, toi qui es arrivé de nulle part ? Mais d’ailleurs, ici, où est-ce qu’on est ?

Tes questions sont restées sans réponse pour la soirée. Une fois le chef du village parti, une fois cette porte verrouillée, l’angoisse est revenue, et son lot de larmes et de plaintes avec. La seule chose qui te raccrochait au monde réel, à ton monde, était ton téléphone portable à l’écran abîmé par Kaede. Cette photo de vous deux en fond d’écran, partiellement camouflée par ce verre brisé. Ce téléphone que tu as serré contre toi, en demandant pardon. Pardon à qui ? Il est mort, non ?

Les jours suivants ont été un peu plus calmes. On t’a envoyé quelqu’un pour s’occuper de toi. T’aider à te laver, soigner tes blessures, te donner des vêtements propres, te nourrir aussi. Cette personne était la seule à oser franchir la porte de ta nouvelle demeure. Tu pouvais passer des heures à ses côtés, à l’écouter parler. Ça faisait si longtemps qu’on ne t’avait pas traité avec douceur que tu avais oublié ce que c’était, finalement, voilà tout.
Alors, tes journées étaient rythmées par son passage. Tu reconnaissais ses pas, et sortais aussitôt de ta cachette.

Mais aujourd’hui était un jour différent. Ce ne sont pas ses pas que tu as entendu approcher, alors tu n’as pas voulu sortir dans l’immédiat. Tu as laissé la personne entrer, en restant camouflé derrière un paravent, observant à travers le jour entre les pans de tissu tendus.
La personne qui venait d’entrer n’était définitivement pas Ōzora. Plus grand, plus massif, et il ne dégageait absolument rien de doux. Au contraire, il avait cette aura… quelque chose te dérangeait, autant que ça t’intriguait.

Le problème, c’est qu’à force d’être enfermé dans une boîte, à force de ne voir qu’une seule et unique personne, la moindre petite nouveauté t’intrigue. Voilà pourquoi, après quelques minutes tapis dans l’ombre à attendre, tu t’es enfin levé pour apparaître sous ses yeux. Les cheveux légèrement en bataille, le regard fatigué, le visage encore marqué.

- Êtes-vous venu pour admirer la curiosité du village ?

Ta voix est douce, et légèrement cassée. Conséquence de la cigarette dont tu as abusé pendant des années, et dont tu es obligé de te passer brusquement. Quelle tristesse… Ça ne t’aide pas à garder la tête froide d’ailleurs, bien au contraire.

Restant à distance, tes prunelles azur analysent la personne te faisant face. Ce n’est pas quelqu’un de bien, tu le sens bien. Pourtant, tu as fait un pas, puis un autre, et encore un autre. Jusqu’à être tout proche de lui.
Il est bien plus grand que toi, et tu dois relever la tête pour le regarder dans les yeux.

- Vous n’êtes pas comme les autres.

Naoki, tu as toujours aimé les choses qui pouvaient te faire du mal. Décidément, tu n’as aucun instinct de survie.


@ Charlie Reed

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Sasori

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

La pièce est si calme que tu pourrais croire qu’il n’y a personne. Cependant, tu sens une odeur, partout dans cette maison, que tu ne connais pas, qui t’est étrangère. Évidemment, tu n’as jamais rencontré cet Invoqué, mais c’est plutôt que son parfum ne correspond à rien de cette époque. C'est quelque chose que tu n'as encore jamais senti auparavant.

Oui, c’est étrange.

Ton cœur muet dans tes chairs, tu ressens tout de même la sensation d’avoir le pouls qui s’accélère. Es-tu nerveux ? Non, il s’agit de ta fidèle impatience et de la compagnie de ta curiosité qui excitent ton sang démoniaque. Cet Invoqué représente une raison en moins de s’ennuyer dans ta longue vie, tu ne te serais donc pas te priver de le rencontrer.

Ton regard capte un léger mouvement derrière un paravent, cependant tu décides de ne pas bouger. L’effrayer te ferait plaisir, mais tu n’aurais alors pas le loisir de lui poser des questions. Et si pour une fois, tu tentais une approche plus douce que d’habitude ? Allait-ce marcher ? En serais-tu seulement capable ?

La patience n’étant pas ton fort, tu prends sur toi pour ne pas envoyer valser ce paravent, afin de voir son visage, afin de nourrir ton insatiable curiosité. Les minutes te semblent une éternité tandis que le temps se joue de toi en ayant arrêté de défiler. Seulement quelques minutes et tu ne peux déjà plus rester calme.

Alors que tu allais avancer d’un pas pour le faire sortir de sa cachette de force, il apparaît dans ton champs de vision.

Tu restes interdit.
Qu’est-ce que …
Comment ?
C’est impossible.

Ton regard troublé se pose sur les traits de son visage.

Pour la première fois de ta vie, tu es incapable de parler.
Ce n’est pas seulement ça.
Ta respiration s’est coupée.
Tout ton sang s’est glacé dans tes veines.

Quelle réaction devrais-tu avoir ?
Tu n’en sais rien.

Tu continues ton observation, alors que ses mots te parviennent, glissent jusqu'à tes oreilles sensibles. C’est une nouvelle blessure qui s’ouvre, quand, dans sa voix épuisée et cassée, tu reconnais ce timbre si particulier. Celui que tu n’as pas entendu depuis des décennies.

Il éveille de très mauvais souvenirs.
Normalement enfouis au plus profond,
de ton âme.

Tu le pensais.

L’effluve de sang séché te parvient lorsqu’il se tient devant toi. Le vieil homme t'avait dit qu'il était couvert de sang lorsqu'il a été trouvé, ce n'est pas étonnant que tu puisses encore le sentir sur lui. Tu n’as toujours pas bougé, ni prononcé un mot. Tu te contentes de le regarder de manière hautaine, comme s’il n’était rien, comme si son existence n’était qu’une poussière sur ton épaule.

Mais la vérité, c’est que,
tu es véritablement troublé, Sasori.

Il finit par te dire que tu n’es pas comme les autres. Il a l’audace de te parler, de venir près de toi, d’affronter ton regard et ta supériorité. Tu fronces les sourcils tout en l’observant intensément, tu ne détaches pas un seul instant tes yeux de lui. La ressemblance est frappante, n’est-ce pas ?

Mais il ne peut pas être lui.
C'est impossible.

« N’as-tu pas peur de moi ? »

Sont finalement les seuls mots que tu peux prononcer. En essayant de penser avec raison, tu parviens à reprendre une partie du contrôle de tes émotions, tout en te répétant des dizaines de fois qu’il ne peut pas être « lui ».

Tu fais un pas vers cet Invoqué, le forçant à se reculer. Tu te penches vers lui, pour mettre ton visage à hauteur du sien. Son regard te transperce. La couleur, la lueur qui y réside, la forme de ses yeux ... Tout est identique. Tu t’y perds quelques instants, mais tu te fais violence pour ne pas te laisser influencer par ton passé.

Ton nez s’approche de sa joue pour le renifler doucement, sans gêne, déviant ensuite à la frontière de son cou et ses cheveux. Si près de son oreille, tu remarques alors les bijoux qui la décorent. Il n’est pas rare que les Yôkai aient ce genre d’ornements. Cependant, un humain, avec ces aiguilles dans la peau, c’est beaucoup moins courant.

Étrange.
Troublant.
Inédit.

Tu veux en savoir plus sur lui.

intérieur de la maison.


@Nakamura Naoki bby.andSasori
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22/04/22, 09:25 am
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Quelque chose semble avoir troublé la personne ayant fait son entrée. Tu l’as bien vu, lorsque tu es apparu sous ses yeux, lorsque ton regard a accroché le sien. Cette surprise sur son visage qu’il a tenté de cacher, cet arrêt en te voyant. Comme si tu étais une sorte de mauvaise blague, pour une raison que tu ignores. Tu ne sais pas ce que tu dois penser de ce détail, mais pour le moment, ton esprit fatigué décide de ne pas s’y arrêter. Pourquoi faire ? Le peu de visiteurs que tu as eu jusque-là te suffit à comprendre que tu dois te contenter de ce qu’on peut t’offrir dans ce… nouveau monde.

Voilà pourquoi tu n’as pas eu peur de t’approcher de lui. Au pire quoi, tu meurs ? Sans blague, au moins tu pourras te réveiller de ce cauchemar. Sûrement enfermé dans une cellule, ou bien dans un hôpital psychiatrique, à attendre ton jugement pour ce que tu as fait. Après tout, quoi d’autre ? Tout ça ne peut être qu’un mauvais rêve. Comme tout le reste de ta vie.

Tu t’es perdu dans tes pensées, lorsque sa voix te parvient. Ton regard se replonge dans le sien, l’espace d’un instant, alors qu’il se penche sur toi. Tu as l’impression d’être une sorte d’animal domestique qu’on inspecterait pour savoir si on l’achète, ou non. Cette sensation est extrêmement désagréable, assez pour te faire froncer les sourcils en réponse à son attitude. Vraiment…
Pourtant, au fond de toi, tu n’oses pas bouger. Tu as l’impression d’être figé. Comme une mauvaise impression de déjà vu. Une inspection au retour du travail, pour être sûr que tu ne portes pas le parfum d’un autre homme sur toi, pour être sûr qu’il n’y a pas les traces du passage d’un autre sur ton corps.
Ce n’est que sa voix qui te ramène au présent, avec lui. Ce n’est pas lui.

- J’ai déjà eu mon lot de démons.

Dans ce monde, ce genre de mots a une signification toute autre que tu ne connais pas malheureusement. Ton démon à toi était couvert de tatouages et avait un penchant pour la violence et la domination. Du coup, tu as du mal à comprendre ses mots. Devrais-tu avoir peur d’un simple homme tatoué vêtu d’un kimono ? Des timbrés, tu en côtoies tous les jours avec ton boulot et les membres du clan qui viennent…

Mais étrangement, tu le laisses terminer son inspection sans bouger. Tu ne prononces plus le moindre mot et te contentes de relever les yeux vers lui lorsqu’il a terminé. Tes prunelles azur le sondent un moment, sans que tu n’ouvres la bouche. Puis finalement, tu sembles perdre patience.

- Pourquoi êtes-vous venus ici ? Presque personne n’ose franchir cette porte. Vous vous pensez supérieurs aux autres ?

Cette question était purement rhétorique. Il suffit d’entendre ce petit rire moqueur franchir tes lèvres pour le comprendre, alors que tu sembles le toiser malgré l’écart de taille entre vous. Mais ce léger rire a laissé entrevoir tes canines acérées que tu dissimules derrière cette petite bouche exquise. Sûrement un trait qui risque de le troubler, toi un humain caché sous une apparence de démon.

Finalement, tu sembles ne plus vouloir de cette proximité. Alors, sans réellement lui demander son avis, tu le repousses d’une main pour prendre la fuite dans cette petite maison. Tu ne vas pas bien loin, tu n’en as pas le loisir. Tu te contentes d’ouvrir la porte-fenêtre de la maison pour t’asseoir au bord de cette dernière, tes pieds nus effleurant le sol légèrement.
Ton regard se perd un instant dans la contemplation de ce ciel à la couleur de tes yeux. Le silence est pesant. Tu n’as pas envie d’être ici, tu n’as pas envie de faire face à quelqu’un. Il n’y a qu’une personne que tu as tolérée à tes côtés depuis ton arrivée. Tu n’aimes pas ce regard qu’il pose sur toi, tu n’aimes pas cet air méprisant… Il te rappelle bien trop ce que tu tentes d’oublier.

- Posez vos questions et allez-vous en.

Enfin, tu reposes les yeux sur lui. Tu as l’air épuisé.
T’adossant contre la fenêtre, tu relèves les yeux vers l’homme encore debout au milieu de la pièce. Tu l’observes sans grande gêne, détailles sa tenue, ce que tu prends pour du maquillage ou bien des tatouages, ses cheveux, son regard… On dirait un mauvais personnage de manga. Le genre de grand méchant à terroriser les gens. Tu ne serais pas étonné que ce soit son cas, à lui. Il a un charisme, une aura… écrasante. Mais tu as connu pire. Tu es sûr d’avoir connu pire.

- Que voulez-vous savoir de mon monde ?

Prononcer ces quelques mots te demande un effort colossal. Parce que tu n’y crois toujours pas, malgré tout ce que tu as pu voir ou entendre. Tu ne prends rien de tout ça au sérieux. Malgré tout, tu restes persuadé de pouvoir te réveiller d’un instant à l’autre. Après tout, pourquoi en serait-il autrement ? Tu ne cours aucun risque ici, tu en es sûr.


@ Charlie Reed

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Sasori

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

Ton nez effleure presque sa joue pour le sentir. Sa peau possède une odeur étrange, que tu ne pourrais nommer. Un parfum inédit que tu ne détestes pas forcément. Voilà un détail différent de « lui ». Disons qu’il s’agit d’une manière appropriée pour toi d’apprendre à connaître cet étranger, de retenir son parfum et de pouvoir le retrouver comme bon te semble. Il serait plus judicieux de le toucher directement, mais quelque chose t’en empêche.

Cette ressemblance.

Alors que tu t’es arrêté pour observer les bijoux qui ornent son oreille, ton doigt s’est avancé vers eux pour les caresser doucement. Est-ce vrai ? Est-ce que ça traverse sa peau ? Ses mots te figent un instant, laissant place à un sourire mesquin sur tes lèvres. Sait-il seulement de quoi il parle ? Lui a-t-on dit que les démons existent réellement ?

Tu as tellement de questions à lui poser,
mais un calme violent s’est épris de toi.

Tu te recules alors de lui, un léger rictus flottant encore sur ton visage alors que tu l’observes de ta hauteur impressionnante. Il paraît si mince, si petit, si frêle, si fragile à côté de toi. Si tu décidais de lui mettre une gifle, tu pourrais aisément le tuer. Trop facilement, même.

Tu apprécies le fait qu’il n’ait pas bougé, mais tu vois bien dans son regard qu’il essaie de savoir ce qui se passe, pourquoi tu es là, qui tu es. Tu croises tes bras en bombant le torse par instinct lorsqu’il emploie le mot « supérieur ».

C’est vrai.
Il ne sait pas qui tu es.
Tu vas devoir lui apprendre.

Cette insolence dans sa voix …
Et ce rire moqueur.
Tu tiques un peu à la vue de ses dents pointues.

Mais tu finis par répondre,
par un sourire menaçant.
Qui n’inspire pas confiance.

« Je ne le crois pas, je SUIS supérieur. »

Shinano est une province collée à Mino et Hida, tes deux régions à toi. Tu n’aimerais pas qu’un petit étranger tel que lui vienne causer des problèmes, là où tu règnes en maître et d’une main de fer.

Plus tu découvres des détails inédits, plus tu es curieux à son sujet. Est-il réellement humain ? Pourquoi a-t-il des dents pointues ? Pas autant que les tiennes, cela va sans dire, mais tout de même. C’est troublant.

Il ose te toucher, te repousser pour aller s’asseoir dehors. Tu ne dis rien, ne fais même rien, suivant simplement son déplacement de tes yeux carmin. Par quoi commencer ? Que lui demander ? Tu restes ainsi, au milieu de l’entrée, perdu dans tes pensées, alors que ta supériorité le jauge d’un œil sévère. Tu es flatté qu’il te regarde, te détaille avec autant de sérieux, autant de concentration, et en silence. Il n’est pas si désagréable, même si le simple fait de l’avoir en face de toi fait remonter beaucoup de choses.

Sa désinvolture te fait comprendre qu’il ne croit en rien.
Qu’il ne pense pas être réellement ici.
Qu’il se croit sûrement dans un rêve ou un cauchemar.

Tu t’accroupis alors près de lui et saisis de force son menton, de tes doigts aux ongles noirs et pointus, pour le forcer à te faire face. Ton visage est si près que tu pourrais presque loucher. La distance est raisonnable, bien que tu puisses sentir son souffle s’échouer sur tes lèvres.

« Tu n’as pas l’air de prendre au sérieux ta situation. »

Sans douceur, tu remontes tes doigts pour les mettre dans sa bouche, soulevant sa lèvre supérieure pour constater la présence de deux canines. Tu les observes avec attention, les touchant sans aucune gêne, remarquant finalement sa langue scindée en deux morceaux.

« Quel genre de Yôkai se ferait passer pour un Invoqué, aussi près de Mino ? Tu caches très bien ton Yoki, je ne ressens absolument rien venant de toi. Comment tu fais ça ? »

Quelle autre explication il pourrait y avoir pour ses canines, sa langue fendue, ses nombreux bijoux ? Tu n’as encore jamais rencontré d’Invoqué, tu ne sais donc pas que le futur est rempli de surprises …

intérieur de la maison.


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Comment pourrais-tu croire en quoi que ce soit dans ce monde ? Tout ça est inconnu pour toi, et ne ressemble qu’à une vaste blague. Tu n’as pas envie d’y penser, ni même de trop réfléchir. Tu n’es déjà pas capable de faire le tri dans tes pensées pour savoir si tout ça est réel, ou non, alors autant ne pas en rajouter. Ta vie est bien assez compliquée sans pour autant avoir encore en plus un barjot à prendre en compte. Tu en as assez dans ton quotidien.

Voilà sans aucun doute pourquoi tu as l’air tellement détaché. Tellement… Loin de tout. Tu le regardes sans réellement le voir. Ce que tu détailles, surtout, c’est ce que tu prends pour des coups de pinceaux sur sa peau, le rendant étrangement attrayant à tes yeux. Tu ne saurais l’expliquer, sûrement est-ce parce que tu as un instinct de survie négatif et que tu es attiré par tout ce qui pourrait te vouloir du mal. Oui, tu t’y connais en toxicité.

Et c’est avec du mal que tu retiens un soupir, d’ailleurs. Il n’y a que lorsque tu le vois bouger jusqu’à se rapprocher de toi que tu relèves les yeux vers lui, légèrement surpris. Enfin, tu n’as pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit qu’on te saisit par le menton sans grande douceur.
Ta première réaction est de tenter de reculer, en vain. Ton dos est déjà contre le montant de la fenêtre, bloquant toute possibilité de fuite. Et malgré tes sourcils se fronçant sous ses mots, c’est bien de la crainte, qu’on peut lire au fond de tes yeux. Tu n’es finalement pas totalement stupide.

- Si je meurs, au moins, je serais débarrassé de tout ça. Alors, de quoi devrais-je avoir peur ?

Tout ça… C’est plus compliqué que ce qu’il peut penser. Une partie de toi est persuadée que tu te réveillerais dans ton monde, en prison ou qu’importe. Une autre accepte de croire qu’il s’est bien passé quelque chose que tu ne peux pas expliquer, et que te voilà dans un monde que tu ne connais pas. Mais si tu meurs… tout devrait s’arrêter, dans un monde comme dans l’autre. Plus de souffrance, plus de torture psychologique, plus rien. Et ces pensées éveillent presque une vague de soulagement en toi. Alors que tu n’as pas le droit de penser comme ça. Pas du tout, non.

Mais, perdu dans tes pensées, c’est l’autre qui te ramène sur Terre. Ses doigts s’invitent entre tes lèvres pour fouiller ta bouche sans une once de gêne. Comme si… encore une fois, tu n’étais qu’un animal domestique qu’on inspecte avant achat. Cette fois-ci, il semble s’assurer de la qualité de la marchandise, sûrement.
Sauf que ses mots te font peur. Tu n’y comprends rien, en réalité. Mais quelque chose te dit qu’il y a un souci dans sa manière de voir les choses.

Alors, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la situation dérape. Ces doigts dans ta bouche… Tu les mords sauvagement, sans une once de retenue. Et puisque tu ne peux pas reculer, tu le repousses de tes deux mains sur son torse avant d’en profiter pour quitter ta fenêtre et partir te réfugier dans un coin de la pièce.
Accroupi, tu ne le lâches pas des yeux, grognant presque. Tu n’aimes déjà pas qu’on te touche, mais celui-là vient de décrocher le pompon de la bienséance décidément.

- Qui t’a autorisé à me toucher comme ça espèce de taré ?

Dans ta fuite, tu as senti ton corps t’élancer. Tu as bougé trop vite, et trop vivement, sans penser aux blessures qui constellent ta peau. Un coup d'œil vers ta main bandée pour y voir des taches de sang apparaître, te faisant lâcher un léger soupir.
Par réflexe, tu portes ta main à ton torse, la tenant contre toi avant de relever les yeux vers l’intrus.

- J’accepte de répondre aux questions, pas d’être traité comme ça. Je sais même pas ce qu’est un yoki ou un invoqué ou… Mais qu’est-ce que t’es venu faire ici putain ?

Infernal que tu es. Lorsque tu es angoissé, tu deviens vulgaire, sans doute un peu trop. Mais soudain, ce petit coin de pièce te paraît bien trop petit. Tu as l’impression d’être à découvert, et tu détestes encore plus les villageois qui te retiennent prisonnier et qui…

Minute.
La porte n’est plus verrouillée.

La seconde suivante, ton regard est rivé sur la fameuse porte. Avec lenteur, tu t’es redressé tel un félin, prêt à bondir. Ton regard est allé de la porte au géant, avant que tu ne commences à te diriger avec lenteur vers ta possible libération.
Entre rester enfermé avec un détraqué, ou bien sortir… Après tout, il ne peut rien t’arriver de grave à l’extérieur, n’est-ce pas ? Le monde ne peut pas être pire qu’en 2022, soyons réaliste.


@ Charlie Reed

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

C’est un fait, il n’a pas peur de mourir. Se bercer d’illusions permet souvent de traverser des situations difficiles, douloureuses, voire les deux. Pour lui, être ici, ce n’est pas réel. Tu peux comprendre son attitude, en quelque sorte, même si tu n’as pas envie de le montrer. Il n’est qu’une sorte d’animal extraordinaire dans ce Japon, l’attraction du moment. Cependant, avant de fourrer tes doigts dans sa bouche pour vérifier ses dents, tu ne peux t’empêcher de penser à … Tout ça. À « lui ». Cette fois où tu t’es arraché le cœur, surtout le « pourquoi ».

Tu sais qu’après la mort, c’est le néant.
Il n’y a ni Paradis, ni Enfers.
Tout est noir.

Ton regard s’assombrit quelques secondes, perdu dans tes pensées, ayant abandonné temporairement ton inspection.

« Tu es bien trop jeune pour mourir. »

Tes mots sont-ils réellement pour cet étranger ? Ou les dis-tu pour ce que tu as perdu il y a tant d’années ?

Tu laisses un soupir s’échapper le temps de soulever sa lèvre supérieure, vérifiant la présence de ses canines pointues, et de sa langue fendue. Tu te poses beaucoup de questions, mais à cet instant, tu saisis les simples faits devant toi. Est-il un Yôkai ? Aucun autre humain que tu as déjà vu jusqu’à aujourd’hui, n’est comme lui.

Les Invoqués sont-ils tous comme lui ?

Tes doigts sont mordus, tu es repoussé par ses deux petites mains insignifiantes. Tu ne tiques même pas. Un chaton qui te mord de cette manière ne provoque aucune douleur. Cependant, tu lui laisses le loisir de croire qu’il t’a effectivement fait quelque chose, alors que tu lui as seulement permis de récupérer un coin de la pièce.

C’est tout ce qu’il mérite.
Un pauvre petit coin.

Tu réceptionnes ses mots d’un sourire inquiétant. Il a cette petite étincelle innocente dans les yeux, celle qui ne comprend pas, celle qui défie sans prendre en considération la menace. Tu aimerais lui enseigner les bonnes manières, comment on parle à Sasori, comment on le regarde, et surtout, comment on le touche.

« Je n’ai besoin d’aucune autorisation. Je te l’ai dit, je suis supérieur, je fais ce que je veux. »

Tu t’es simplement redressé, remettant les plis de ton kimono en bonne et due forme. Tu ne lui accordes presque aucune attention lorsque tu te rhabilles correctement. Tu n’as pas peur d’une fourmis de son genre, tu n’as rien à craindre. Que pourrait-il te faire ? Te mordre une nouvelle fois ?

Tu tendrais la main volontiers.

L’odeur du sang te parvient, cherchant de tes yeux carmin la source de cette effluve fraîche. Il finit par tenir sa main, protégeant son corps du mieux qu’il peut, tu comprends alors qu’il est blessé à l’intérieur de sa paume.

Il te crache son venin à la figure, comme pour se décharger de son anxiété, comme pour oublier qu’il est relativement piégé dans cette petite maison. Dans une époque qu’il ne connaît pas. Tu penches un peu la tête, et réponds doucement à sa question comme s’il était stupide. Comme si tout ceci était évident.

« Je suis venu voir de mes propres yeux la curiosité du moment. Tu es le premier Invoqué que je rencontre. »

Tu sembles réfléchir un instant, tout en voyant son regard alterner entre ta personne et la porte.

« Si tu souhaites des réponses, il suffit de poser des questions. »

Tu laisses un soupir t’échapper, caches tes bras dans chaque manche de ton kimono sans te soucier de ses intentions. Lui barrant tout simplement le passage jusqu’à la sortie, tu te places devant lui, le surplombant de toute ta supériorité. Après quelques instants, un moment de réflexion alors que tes yeux sont posés sur lui, tu t’accroupis de nouveau face à lui, un sourire qui n’annonce rien de bon planant sur tes traits.

« Veux-tu que je te morde à mon tour, pour te montrer la différence entre toi et moi ? »

De la main qu’il a mordue, tu saisis de force la sienne, entrelaçant vos doigts pour l’empêcher de fuir. Tu lui laisses le plaisir d’observer que tu n’as absolument aucune blessure, que tu as déjà guéri. Que tu es effectivement supérieur à lui.

intérieur de la maison.


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10/05/22, 03:06 pm
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Trop jeune pour mourir… Ton regard s’est assombri, bien malgré toi. Tu n’aimes pas entendre ce genre de mot. Qui est-il pour juger ta vie, pour savoir ce qui est bon ou non pour toi ? Il ne sait rien, il ne te connaît pas. Il ne sait pas ce que tu as traversé jusqu’à maintenant, il n’a pas le droit de te parler comme ça.
Sait-il ce que c’est, lui, de ramper en suppliant pour sa vie ? Vu le personnage, sûrement pas. Toi tu n’en peux plus de ta vie, depuis des années maintenant. Si on te promettait que tout s’arrêterait brusquement, qu’il n’y aurait plus rien après… tu le ferais. Tu le ferais sans réfléchir. Parce que tu n’en peux plus de ce poids qui t’enserre la poitrine.

Mais tout ça, tu ne le dis pas. Tu ne dis rien, d’ailleurs. Tu as craché ton venin, réfugié dans ton petit coin comme un petit animal sauvage. Un chaton prêt à griffer la première main qui passerait à sa portée, pour se défendre. Oui, c’est sûrement ce qui te ressemble le plus, quand on te voit là, accroupis, à le suivre des yeux.
Ou bien à fixer cette porte comme une possibilité d’échappatoire. Mais si tu pouvais sortir, que ferais-tu ? Revenir d’où tu es venu ? Grimper dans cet arbre ne t’aidera en rien. Ah ça, malheureusement non. Tu pourras toujours grimper dans cet arbre comme tu l’as fait quand tu es arrivé, tu ne reviendras pas en arrière.
Quand on y pense… À quoi bon retourner en arrière, as-tu vraiment envie de ça ?

Et puis… tu comprends que tu n’as pas le droit de partir. Le chemin est barré par le géant. Tu relèves tes saphirs vers lui, et ton regard semble se voiler. Tu lui en veux, n’est-ce pas ? Autant que tu détestes ce monde. Il te prive de liberté avant même que tu n’aies le droit d’y songer.
Voilà pourquoi tu baisses un peu la tête vers le sol. Tu as l’air dépité, pourtant, cette pointe de défi reste au fond de ton regard. Tu n’as pas dit ton dernier mot, tu n’es pas d’accord pour être traité comme un morceau de viande.

- Je me moque de tes explications, ou même de ton avis.

Oh, comme tu aurais voulu le contourner pour prendre la fuite… Mais comme s’il avait compris ce qu’il se tramait dans ton esprit, ta main est saisie, bloquée dans la sienne. Et alors que tu allais la retirer vivement, la caresse légère de ses doigts effleurant les tient semble te figer. Ou bien peut-être est-ce la vue de cette peau intacte là où il devrait y avoir du sang ?
Tu ne comprends pas. Et ça se voit dans tes yeux. Tu fixes sa peau, les lèvres entrouvertes. Sans que tu ne t’en rendes réellement compte, tes doigts caressent les siens à la recherche de plaie. Tes ongles s’y enfoncent légèrement sans vraiment lui demander son avis, avant que tu ne fronces les sourcils bien malgré toi. Tu n’aimes pas ne pas comprendre. Et tu ne l’aimes pas vraiment, lui.

- Ça n’a aucun sens. C’est bien la preuve que je suis dans un rêve.

Alors, tu te remets à fonctionner de manière bancale. Puisque, d’après toi, tout ça n’est pas réel, pourquoi ne pas le pousser à bout pour qu’il s’en prenne à toi ? Dans ce cas, le sang dans ta main n’est rien, ton corps douloureux non plus. Juste un mauvais rêve, rien de plus. Dans les rêves aussi, on souffre. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle ça des cauchemars.

Un rire franchit la barrière de tes lèvres, alors que l’océan de tes yeux se perd dans le brasier te faisant face. Muet un moment, tu finis par hausser vaguement les épaules, avant qu’un sourire ne se trace sur tes lèvres. Un sourire presque… innocent. Quelque peu déstabilisant.

- Tu penses être le premier à vouloir me faire mal ? Regarde-moi.

Il est là, le souci. Lorsque l’on n’a plus peur de la mort, c’est qu’on n’a plus rien à perdre. Si tu as été capable de tuer l’homme que tu pensais aimer de tout ton cœur, alors, que te reste-t-il aujourd’hui ?

Tu quittes ta position accroupie pour venir tomber sur tes genoux. Avec lenteur, tu t’approches de lui jusqu’à ce que ton visage soit assez proche du sien pour qu’il sente ton souffle sur sa peau. Bien sûr, tu n’as pas lâché cette main, qu’il a cru bon de capturer.

- Je vois cette pointe d’incompréhension lorsque tu poses les yeux sur moi. Je te trouble.

Sans que tu ne t’en rendes réellement compte, tes lèvres ont frôlé les siennes l’espace d’une seconde. Juste assez pour mêler vos souffles, sans que tu ne le lâches des yeux.

- C’est toi qui as voulu venir me voir. Moi, je n’ai rien demandé. Tu peux repartir d’où tu viens.

Et puis finalement, tu recules. Tu tires sur ta main pour lui faire lâcher prise, et repars te caler au fond de ton trou sans le lâcher des yeux.
Par réflexe, tu remontes tes genoux contre ta poitrine comme pour te protéger, gardant ta main blessée contre toi.
Finalement, tu aurais préféré rester seul aujourd’hui.


@ Charlie Reed

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

Ton regard est amusé par ses mots. S’il se fiche de tes explications, tu ne lui diras rien. Bien que tu ne comptais pas le faire dés le départ, sans demander une contrepartie. Tu n’es pas du genre bienfaiteur, tu exiges toujours en retour à ce que tu donnes. Tu sais que dans cette vie, à cette époque, la gratuité des informations se fait rare. D’autant plus lorsque l’on est un Yôkai de renom comme toi.

Tu te surprends à apprécier son caractère. Bien que tu aimes asseoir ton autorité, ce que tu penses, lui, en face de toi, t’amuses réellement. Peut-être par affection pour la personne que tu as perdue et qui lui ressemble en tout point. Peut-être parce que tu ne sais pas comment réagir. Ton esprit est embrouillé, tu n’es pas toi-même.

Pour quelqu’un qui te mord, tu punis. Mais il s’en est sorti sans blessures.

Pour une personne qui te répond, qui te lance un regard qui ne te plaît pas, tu juges avec dureté.

Pour une personne qui te touche sans ton accord, tu prends dix fois plus.
Pour une personne qui te repousse, tu brises. Entièrement.

Ce petit se permet bien trop en si peu de temps. Il doit avoir de la chance, tu sembles dans ton bon jour. Les évènements précédents t’ont peut-être rendu plus … Tolérant ? Certainement pas, mais disons que ton impatience s’est allégée de quelques crans.

Sa réaction lorsqu’il remarque que tu n’as aucune blessure à tes doigts, malgré sa morsure sauvage, t’amuse encore plus. Oui, une lueur taquine brille au fond de ton regard en remarquant sa confusion. Et puis, une nouvelle fois, il se complaît dans son délire d’appartenir à un rêve.

Tu restes dans le silence, alors que son rire s’échappe de ses lèvres. Il te perturbe, fait vaciller ton âme. Il est le même … Tout devient terriblement chaotique en ton for intérieur. Comment peux-tu supporter de voir son visage ? Comment peux-tu simplement … Le regarder ainsi ? L’avoir si près ? Toute cette douleur te donne envie de t’arracher le cœur une nouvelle fois.

Tu n’affiches rien. Ton expression semble … Figée cependant, tu n’es pas capable de ressentir quoi que ce soit.

Ses mots résonnent en toi comme une mauvaise mélodie. Tu te permets alors de passer lentement ton regard sur lui et de relever les marques, les bleus, les cicatrices. Ces choses que tu n’aurais jamais plus de quelques secondes sur ton corps. Au grand maximum, de minuscules minutes dans toute ton existence.

Mis à part celle que tu traînes sur ton torse.
Cette horrible fleur rougie par ton acte de violence.

L’humain est si fragile. Si facilement marqué par la vie. Tu observes son corps se mouver, ses genoux se poser, son visage approcher du tien. Tu n’esquisses aucun geste de ton côté pour voir ce qu’il compte faire en agissant tout à coup de cette façon. Ton regard est hautain, comme à ton habitude.

Son souffle te caresse, son odeur t’envahit, son regard te transperce. Tout ton corps en est troublé. Tu n’es pas capable de le cacher, il te perce à jour. Sa voix te parvient, tu la réceptionnes comme le son le plus douloureux qui existe. Il te le rappelle. Il provoque de multiples choses à l’intérieur de toi. Tu ne sais pas les gérer.

« L’odeur du sang appelle mes instincts. Voilà pourquoi tu me troubles. »

Tu te justifies.
Ce que tu ne fais jamais.

Continues de te mentir, Sasori.
Protèges-toi du mieux que tu peux.
Tant que tu le peux encore.

Tu lui as répondu, alors que ses lèvres ont touché les tiennes. Tu es resté statique, le temps de lui balancer tes mots au visage. Tes yeux sont descendus sur sa bouche, que tu as eue envie de prendre. Pour te rappeler la sensation. Pour goûter à nouveau à cette personne qui te manque tant.

Tu as lâché ta prise sur ses doigts, suffisamment longtemps pour qu’il se recroqueville dans ce petit coin de la pièce à nouveau. Comme un enfant qui a fait une bêtise. Comme un petit animal sur la défensive. Il remonte ses genoux contre lui, dans une position protectrice. Tu sens toujours l’odeur du sang se propager tout autour de toi, se mélangeant à son parfum naturel.

Son style est particulier.
Mais aucun bijou ne pourra lui enlever qu’il est comme lui.
Qu’il a exactement le même visage.

Seulement « lui » était plus courageux.
Plus stable.
Plus doux.

Un instant de battement, durant lequel tu ne bouges pas. Durant lequel tu es calme et silencieux. Durant lequel tu rassembles tes esprits. Il ne doit pas revenir, alors que tu l’as chassé si loin … Si … Profondément en toi.

Après tout, tu es le Grand Sasori.
Tu ne laisses échapper aucune proie.

De tes longs doigts aux ongles pointus, tu saisis sa cheville avec force, et en moins de temps qu’il faut pour le dire, tu le tires vers toi. Jusqu’à te positionner sur lui, avec une aisance naturelle à couper le souffle. Ton corps ne le touche qu’à peine. Tu es si grand, il est si … Minuscule.

« Tu es bel et bien un humain. Tu ne possèdes aucune force, aucun pouvoir, et pourtant, tu sembles croire que tu peux faire ce que tu veux, face à moi. Sais-tu combien de siècles j’ai vécus ? »

Tu t’assois finalement entre ses cuisses, les maintenant en place sur le sol de tes deux grandes mains pour qu’il ne fuit pas une nouvelle fois. Un soupir glisse sur tes lèvres. Tu le fixes intensément en silence pendant quelques secondes. Sa bouche ayant effleuré la tienne te revient en mémoire, ses yeux d’un bleu magnifique te troublent encore.

« Vas-tu me dire pourquoi tu possèdes des canines, et une langue fendue ? Est-ce une habitude ou une coutume d’où tu viens ? »

intérieur de la maison.


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11/05/22, 10:02 pm
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À tes yeux, la créature se trouve des excuses pour répondre à tes mots. Personne ne reste aussi stoïque face à l’inconnu. Une pointe de curiosité brillait dans son regard lorsqu’il est entré, et elle s’est estompée presque aussitôt lorsque ses yeux se sont posés sur toi. Elle s’est transformée en quelque chose de plus… triste, peut-être. Tu ne sais pas comment interpréter ce changement en réalité. Mais même sans ça, tu es sûr de ce que tu as vu. Tu restes persuadé qu’il a vu quelque chose en toi qui l’a troublé, et ce, bien avant de sentir l’odeur de ton sang. Si tant est qu’on puisse sentir l’odeur du sang, d’ailleurs… Enfin, tout ça n’est qu’un détail dans ce vaste cauchemar.

Replié dans ton coin, tu te protèges, c’est vrai. Comme lorsque tu avais peur étant enfant, tu te réfugies dans un coin et tentes de te rassurer du mieux que tu le peux. Bien entendu, tout ça n’est que dans ton esprit. Il suffit de te regarder pour comprendre qu’il ne faudrait pas plus d’un claquement de doigts pour te briser. Et tu te détestes pour renvoyer cette image. Mais même si tu serres les dents… Kaede a vraiment bien fait son travail, finalement.

La suite, par contre, devient rapidement bien plus angoissante que ce que tu pouvais prévoir dans ton esprit fatigué. Ta cheville est saisie, et te voilà étalé au sol, offert à la créature. Mais comme si tout ça n’était déjà pas assez grotesque, tu lui as offert la vue d’une pauvre créature se protégeant le visage de ses bras, par réflexe, comme si tu t’attendais à ce qu’un coup tombe suite à son mouvement. Quelle tristesse que tout ça…
L’espace de quelques secondes, ton souffle s’est coupé et ton regard a disparu derrière tes paupières closes, crispées par la peur. Mais… Rien n’est venu.
Alors, avec lenteur, tu as rouvert les yeux et retiré tes bras. Il s’est… Simplement installé sur toi, rien de plus. Alors, la peur s’estompe pour laisser place à de l’agacement. Tout ça, tu ne comprends pas, et tu n’aimes pas ça. Le revoilà parti dans ses grands discours sur sa toute puissance, encore une fois.

- Dieu soit loué, les prédateurs tels que toi existent toujours en 2022 !

Tu sais parfaitement de quoi tu parles, Kaede est peut-être l’un de ses dignes héritiers finalement.

Ton agacement est visible, et tu ne fais même pas l’effort de le cacher. Même si tu ne fais pas le moindre mouvement sous son corps, ta langue a claqué contre ton palais de manière bien effrontée. Un bruit sonore, que tu n’as même pas tenté d’étouffer. Pour quoi faire ? Il te cherche depuis qu’il est entré dans cette maison, il n’a que ce qu’il mérite. Même si osciller entre angoisse, peur et agacement est en train doucement de t’épuiser.

Et puis, les questions reviennent. Et avec ça, ton lot de mimiques agacé, encore. Un long moment tu restes silencieux, le toisant du regard. Comme si réellement, tu réfléchissais à répondre à ses questions, ou non. Comme si… Tu jugeais s’il était digne d’en recevoir les réponses, ou non.
Finalement, un léger rire franchit tes lèvres, dévoilant de nouveau tes canines acérées.

- Bah alors ? Je croyais que j’étais un vilain Yôkai déguisé en humain qui cachait super bien ses pouvoirs ! Flûte alors !

Ses mains sur tes cuisses empêchent toute fuite. Du coup, tu restes étendu sur le dos. Au début, tu t’agites un peu, essayes de le faire lâcher, mais voyant qu’il ne bouge absolument pas, tu finis par abdiquer.
Un nouveau soupir franchit la barrière de tes lèvres exquises, avant que tu ne t’étales, les bras en croix, fixant le plafond sans bouger. Puisque c’est ainsi, autant arrêter de se fatiguer.

- Mes bijoux sont des piercings. Ma langue est fendue parce que je l’ai coupé. Mes canines sont pointues parce que je porte des prothèses définitives. Et j’ai aussi le dos totalement tatoué. Est-ce que tu es satisfait ? Dois-je rentrer dans les détails, aussi, pour que tu puisses mieux comprendre ?

Tu es…. imbuvable. Dans ce genre de moment, Kaede t’en retournait une sans aucun souci pour te remettre les idées en place. Tu es infect. Le genre de gosse insupportable qui crache son venin gratuitement en détournant son regard avec dédain.
Mais en réalité… Tu es tétanisé. Parce que tu sais, tu le sens, il a bien plus de force que toi. Il aurait vite fait de t’en décoller une pour te faire fermer ton caquet. Et peut-être que là, tu comprendrais face à qui tu es réellement.
Mais chacun cache ses angoisses du mieux qu’il peut.

Enfin, ton regard se repose sur lui. Comme si tu avais compris que sur ce coup-là, tu avais été… un peu trop loin. Un peu, seulement. Il n’y a pas mort d’hommes après tout.
Toujours coincé sous son corps, tu fais cette fois l’effort de reposer ton regard sur lui. Tes beaux saphirs le sondent un moment en silence, avant que tu n’ouvres la bouche en tirant la langue pour lui laisser le plaisir d’admirer ton œuvre. Tu bouges chaque partie indépendamment de l’autre, chacune ornée d’un bijou la transperçant. Dans ton action, tu lui laisses le loisir de voir tes canines pointues. Tu m’étonnes, qu’il te prenne pour un Yôkai…

- Autre question ?

Tu t’attendais à des questions sur le futur mais… Tu as l’impression qu’il n’y a que toi qui l’intéresse.


@ Charlie Reed

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Début octobre 1551. Province de Shinano. //
Sasori est allé au Mont Fuji. Il rentre à Mino en passant par Shinano.

Ce geste.
Il se protège.
Comme si tu allais le frapper.
Le battre.
Lui faire mal.

Pour le moment, ce n’est pas ton intention, même si cela pourrait être rapidement le cas. Connaissant ton tempérament et ton impatience … À vrai dire, ce petit humain est plus intéressant que son monde, à l’heure actuelle. Il t’intrigue, te fait poser des milliers de questions, à commencer par son apparence. Il est bien étrange, et s’infliger de telles choses … C’est vraiment peu commun.

Dans le calme et le silence, tu le laisses reprendre ses esprits. Comprendre que tu ne veux pas le blesser pour le moment, mais au lieu de se trouver rassuré, il te balance des mots qui te font hausser un sourcil. 2022 ? Est-ce l’année de laquelle il vient ?

Sans faire attention, il te livre quelques informations sans les demander.
Tu les prends docilement, avec satisfaction, même si tu te gardes bien de l’afficher.

« Tu t’avances en pensant me connaître. Je peux t’assurer que tu n’as jamais vu un prédateur tel que moi. »

Ce n’est pas un ton agressif qui lui répond, mais quelque chose de posé et de confiant. Toi qui d’habitude, parles d’une voix forte et imposante pour qu’on t’entende de loin, tu ne le fais pas avec lui. C’est déjà bien assez difficile qu’il t’obéisse, tu ne penses pas que ce soit la meilleure façon de lui crier dessus.

Mais encore une fois, cela dépend de ta patience.

Tu le vois, il est agacé. Ça te tire un petit sourire en coin. Les petites bêtes comme lui, si facilement agacées, pensant avoir un quelconque mot à dire sur leur sort une fois que tu es présent, vraiment, ça t’amuse. Il a l’air de penser qu’il ne peut pas mourir, ou qu’au pire, ça ne doit pas être si mal.

Il a l’air de croire que son sort ne peut pas être plus difficile que maintenant. Tu peux tout à fait lui prouver le contraire. Après tout … Si tu l’emmenais, personne ne verrait rien n’est-ce pas ? De toute façon, même si quelqu’un voyait le Grand Sasori emmener ce tas de chair vivante, on n’oserait pas te retenir. Sauf un chef Exterminateur peut-être. Mais tu pourrais les balayer sans problèmes, eux aussi.

Tu entends ce petit son désagréable d’une langue qui claque contre un palais. Tu sens son regard dédaigneux sur ta personne. Finalement un rire. Tu ne sais pas s’il est véritablement nerveux, ou s’il est juste inconscient. S’il exprime tout ce qui se passe intérieurement par des sautes d’humeur importantes. Tu ne lâches pas ses cuisses, même s’il essaie de se débattre.

Avec toi, il peut bouger autant qu’il veut.
Tu pourrais l’écrabouiller en appuyant un peu plus.

Tu mesures ta force.
Tu veux le retenir.
Pas le briser.

Il abandonne bien vite, laissant un soupir discret s’échapper de ton nez cette fois. Tu penches un peu la tête en écoutant ses paroles, curieux. Trop curieux. Tu prends le temps de retenir toutes ces informations, mais tu as bien peur que ce soit trop d’un coup. Tu ne connais pas le terme piercing, tu es bien content d’apprendre ce mot. Cela permettra de mettre un nom sur la pratique des Yôkais.

Toi, tu n’as aucun piercing.

Sa langue fendue … Parce qu’il l’a coupée ? Qui peut bien vouloir s’infliger ce genre de traitements ? Tu relâches une de ses cuisses pour mettre ta main sous ton menton, réfléchissant intensément alors que tes yeux sont posés sur lui. Tu te demandes maintenant quel genre de vie il avait dans son monde, à son époque.

Comment est le paysage en 2022 ?

Tu es sorti de tes pensées par son regard. Tu es déstabilisé un moment, tu n’arrives pas à saisir cette expression qui se cache au fin fond de ses prunelles bleutés. Tu gardes le silence, te contentant de te pencher sur lui, remontant naturellement l’une de ses cuisses sur ta hanche.

De nouveau si près de lui, tu es troublé par la ressemblance. Par ce visage que tu as essayé d’oublier maintes et maintes fois. Tu as cherché à effacer ta mémoire, pour ne plus souffrir. Tu as cherché par tous les moyens de supprimer ce passage de ta vie, mais cette cicatrice te rappellera toujours pour qui tu l’as fait. Pourquoi. Et à quel point, cela avait été douloureux de le perdre.

De nouveau, tu es expulsé de tes souvenirs, mais cette fois par sa langue étrange qui danse sous ton regard ébahi. Tu as déjà rencontré des Yôkais avec des langues comme celles-ci, mais te dire qu’il est probablement humain … Qu’il s’est réellement fait ça tout seul … Tu ne peux t’empêcher de trouver cela fascinant. Il finit son petit jeu alors qu’un sourire amusé s’est peint sur tes lèvres.

« Tu sais effectivement te servir de cette langue. »

Tu renifles l’air, profitant de son odeur mais aussi de celle du sang. Ton regard se balade sur lui, sur l’un de ses bras tendu, jusqu’à tomber sur la paume de sa main entourée d’un bandage qui se remplit de rouge à mesure que les minutes passent. De ta main libre, l’autre tenant toujours fermement sa cuisse contre toi, tu saisis sa main. De ton ongle pointu, tu coupes avec précision ce pansement pour qu’il tombe.

Tu regardes la plaie. Puis tes yeux vont se perdre dans ceux de cet étranger, tandis que tu avances sa main vers tes lèvres. Ton souffle brûlant s’échoue sur sa peau, alors que le sang fait briller tes yeux d’une lueur vive ?

« Comment t’es-tu blessé ? »

Un léger sourire moqueur s’affiche quelques secondes, avant que ta langue ne glisse le long de sa blessure. Lentement, presque sensuellement. Le goût de son sang est plus normal que tu l’aurais pensé. Bien que plus doux et sucré que ceux que tu as déjà eus sur ta langue.

« Ton attitude me rend curieux à propos de toi. Je veux connaître ton histoire, savoir qui t’a rendu aussi craintif et acide en même temps, comment tu es arrivé là … »

Tu lèches de nouveau sa main, avant de t’approcher de son visage, avec un petit sourire.

« Tu finiras par le faire, de gré ou de force. »

intérieur de la maison.


@Nakamura Naoki bby.andSasori
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