Anka || Broken bones (terminée)

Passes-temps ; faire des estampes - chanter seul - s'entraîner

Rêve(s) ; venger ses parents - devenir fort

Défauts : colérique – pas très sociable – rancunier – maladroit – plutôt bordélique – distrait – hypersensible – froid – encore influençable même s’il s’en rend pas compte – un peu peureux – introverti – renfermé – pas très tolérant pour l’instant - cruel

Qualités : ambitieux – digne de confiance – affectueux quand on apprend à le connaître – engagé – humble – passionné – respectueux envers ses aînés – sérieux – patient sur son apprentissage – débrouillard - protecteur - combattif

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Anka… Ce nom rappelle les couleurs chaudes. Celles qui éblouissent à l’aube. Pourtant, tu auras hérité d’un regard glacial. La disparition d’une étoile. Un cœur qui demeure dans le froid. On te regarde et on croit que tu as perdu toutes tes couleurs. Toi l’introverti. Toujours humble, dira-t-on. Toujours patient, quelques-uns penseront. Toi, si secret. Pourtant, il n’en est rien. Tu te plonges dans ce rouge. Recouvert de sang. Recouvert de passions. Ton âme est teintée de rage. De rancune. Tu te répugnes. Il t’arrive de dormir. De faire face à la nuit. De trembler face à tes ténèbres. De te rappeler de ta faiblesse. Qui es-tu ?

Tu es peureux. Sérieux et à la fois ambitieux.

Anka… Toi qui n’es pas très sociable. Tu restes loin de ceux que tu penses infâmes. De ceux que tu ne peux pas croire. Mais à qui peux-tu donc accorder ta confiance ? Cette réponse, tu l’attends. Tu ne sais pas à qui te confier. Tu sais seulement qui tu dois respecter. Ceux qui peuvent t’entraîner. Sans jamais considérer, l’idée de réellement se rapprocher. Tu connais tes limites. Mais tu ne peux te résigner à t’en satisfaire. Tu as ce désir de réussir. Tu ne veux pas fuir. Et tu ne reculeras pas. Même si pour cela, tu dois entamer une marche macabre. Tu te débrouilleras. Tu trouveras un moyen. Même si pour cela, tu dois te perdre. Tu ne sais pas comment faire autrement. Tu n’arrives pas à renoncer. Parfois, tu as dû mal à accepter la dure réalité. Il te faut toujours un temps pour faire face à la vérité. Un temps où tu te regardes. Tu te questionnes.Parfois la recueilles. Parfois, tu t’en détournes. Et pourquoi ? Parce que tu as peur de perdre définitivement ton cœur.

Tu es impétueux. Haineux et à la fois affectueux.

Anka… Il suffit qu’on se rapproche de toi. Qu’on fasse céder cette paroi. Pour qu’enfin, on voit, un yokai plein d’affection. Un sensible garçon. Car si tu ne le montres… Ton coeur est fragile. Tu as les larmes faciles. Il peut facilement battre plus vite. Il s’emballe sans crier gare. Tu enrages facilement parfois. Comme ça. Voilà un dragon plein d’émotions. De contradictions.

Rang : C
Pouvoir : feu et glace - Anka est seulement capable de faire des souffles glacés et enflammés pour le moment. Mais son pouvoir en général permet de créer des flammes ou de la glace et les manipuler.

Arme : pas pour le moment

Capacité passive : Rugissement draconique - Cette capacité intimide les ennemis, bien sûr, si ce sont des yokais/hanyos plus puissants ça a peu de chances de marcher.

Ce sont des souffles glacés qui continuent de chanter. C’est un vent puissant qui vient frapper. On entend ses murmures, comme un cri d’agonie. Celui d’un temps capricieux, qui surplombe les montagnes, paysages vertigineux. Il cache cette douce symphonie. Celle qui se trouve dans cette grotte. Profonde et austère. Ces parois de pierres. Son sol froid et glacial. Mais en son sein, demeure une chaleur. Un doux bonheur. Voici l’heure d’une mise au monde. Un yokai qu’on aime d’un amour profond. Voilà que les deux dragons regardent leur enfant. Des regards pleins de douceurs, de sincérité et de gentillesse. Le nouveau-né, lui, sentait toute cette sérénité. C’était comme être plongé dans les délices de la vie. Dès les premiers instants. Quel bel événement ! Et les premières lueurs de l’aube venaient caresser ce petit garçon. Et ainsi, ses parents lui ont donné ce nom. Anka. Toi, né sous les belles couleurs de l’aurore. Toi, qui a offert ces magnifiques teintes, à ceux qui t’ont donné la vie. Anka, toi, le yokai dragon qui connaîtra la cruauté du destin.

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Des rires éclatent, des sourires qui les dévisagent. Le bonheur qui luit dans ces terres sauvages. Toi, gambadant tranquillement, sous le regard protecteur de tes parents. Pour toi, tout était amusant. Ces yeux innocents, découvraient le monde avec émerveillement. Tu découvrais, les futilités de la vie, mais, ces futilités étaient ce qu’il y avait de plus précieux. Que pouvait-il y avoir de mieux ? Tu ne savais pas vraiment. Après tout, il y avait tant apprendre. Le chemin que tu allais emprunter, venait à peine de commencer. Tout n’était qu’aventure. Une ivresse mélodieuse. Et lorsque tu apprenais à prendre forme humaine, tu avais tellement de possibilités nouvelles ! La branche d’arbre te servait de crayon. Marquant la terre, ton art s’exprimait d’une façon bien particulière. Cela ne ressemblait à rien, mais, à tes yeux, tout avait un sens. Tu t’amusais à chanter auprès de ceux que tu aimais. Voilà un petit garçon courageux. Qui prenait ce monde, comme un jeu. Quelque chose de trop merveilleux. Qui pensait que rien ne pouvait arriver. Après tout, ses parents étaient de bien puissants yokais ! Très forts ! Tu les idolâtrais. Seule la joie pouvait subsister. Parfois, tu te faisais mal. Parfois, tu tombais. Tu as toujours été si maladroit. Mais, chaque fois, tu te relevais. Et pourquoi ? Parce que tu te sentais accompagné. Tu te savais accompagné. Cette vie de volupté, durera bien des années. Mais la fin de cette sérénité, ne pouvait que finir par émerger.

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Kurage Bōryoku. Son nom, tu ne le connaissais pas. Mais son odeur, elle, te restera à jamais en mémoire.

Était-ce la folie ? Cette humeur mortelle dont l’humain semblait assailli. Que pouvais-tu comprendre ? Que pouvais-tu faire ? Toi, simple enfant. Les larmes sur son visage, débordant amèrement. La douleur si agressive. Si vive. Tout ce que tu faisais, c’était constater. Constater l’horreur de la scène. Ce liquide si rouge. Ce sang qui jonchait le sol. Le rêve brisé. Le destin qui avait décidé de frapper. Ceux que tu avais idolâtré, venaient de mourir, tout simplement. Ceux que tu pensais immortels n’étaient plus là à tes côtés. Leurs âmes avaient quitté ce monde sans même connaître la paix. Les flammes infernales dansantes, croisaient ton regard. Tes cris d’agonie ne pouvaient parvenir à calmer ta souffrance. Leurs noms, tu hurlais en silence. En silence, car ils ne pouvaient t’entendre. Ta gorge brûlait. Brûlait tellement que tu pleurais. Un chant de désespoir. Il faisait soudainement si noir. Si froid. Tu vis la lame si proche de toi. Son arme prête à t’ôter la vie. Prête à te faire rejoindre ceux que tu venais de voir mourir. Pourtant, peut-être avait-il regagné sa lucidité ? Peut-être avait-il retrouvé toutes ces pensées ? Peut-être avait-il eu pitié ?

Il se résigna à tuer.

Et toi, tu fus le seul à avoir survécu. Sans savoir pourquoi. Accablé par les remords. Ton cœur se serrait. Tu avais l’impression qu’il s’était craquelé. Mais plus qu’une impression. Ton être tout entier, s’était brisé. Ton âme finissant par brûler. Brûler par la haine. Une rage si puissante. C’était une tempête violente. Tu la laissais te consumer. Cette ombre géante avait réussi à t’engloutir. Tu eus presque l’envie d’en finir avec toi. L’envie de mettre fin à tout ça. Emporté avec toi, cette honte de n’avoir été qu’un spectateur. Cette honte de n’avoir pas essayé de le poursuivre. Trop pris par la douleur. C’est hésitant, que tu t’es dit, que si tu le faisais, plus personne ne pourrait les venger. Tu perdrais tes souvenirs d’eux. Tu ne serais plus là, pour te rappeler de ces souvenirs heureux. Toi seul connaissais son odeur. Ça te donnait envie de vomir. Mais ça te faisait bouillir. Oui. Cette flamme incandescente se lisait dans tes yeux. Ces yeux submergés par les larmes. Te voilà à porté la vie tel un fardeau. À devoir supporter ce poids. Voici le joug du destin. Traumatisé. Peiné. Accablé. Tu étais cependant prêt à traquer.

Tu étais celui qui fera sonner le glas de la vengeance.

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Il marche. Il marche. Un pas après l’autre. Encore et encore. Il poursuit cette odeur tel un traqueur. Submergé par la rage, submergé par la peur. Tu avais beau courir, tendre la main. C’était en vain. Tu voyais une lumière au bout. Celle de la vengeance. Mais tu mens. Ce ne sont que les ténèbres qui t’attendent. C’est vers elles que tu te penches. Yokai solitaire. Le dragon se perd dans la pénombre de la nuit. Tu t’endors dans le froid. Tu ressens. Tu revois. Et c’est frêle, qu’en sursaut, tu te réveilles. Tu le cherches. Mais chaque fois que tu te remémores de cette scène…. Tu te recroquevilles. Deviens quelques instants fébriles. Tu n’étais qu’un enfant… Tu faisais tes premiers pas dans le grand-monde. Tu faisais tes premiers pas seul. À peine, tu t’étais brisé, tu avais décidé de marcher. Comment croyais-tu ne pas flancher ? Ne pas trembler ? Tu aurais dû le savoir. Te voilà aveuglé. Aveuglé par cette fausse lumière. Ce maigre espoir. Tes yeux brûlent sans que tu ne le saches.

Tu n’avais plus aucune protection. Plus personne pour te donner de l’affection.
Tu te renfermes. Tu deviens solitaire.

Il marche. Il marche. Un pas après l’autre. Encore et encore. Il poursuit cette odeur tel un traqueur. Et celle-ci se mêle à d’autres. Pour la première fois, tu croises des humains. Pour la première fois, tu sens le désir de les dévorer. Tu te nourris de leur chair. De leur sang. Une bête sauvage. Une bête assoiffée. Ce n’est qu’un cri désespéré. Tu n’arrives plus à aimer les humains… Avant, tu ne t’en souciais simplement pas. Tu te fichais de leur cas. Tu te contentais très bien des mets de la montagne. Désormais, qu’est-ce qui pouvait te sauver de ces tourments ? Tu es tâché de sang. Ton regard perd de sa lueur. Te voilà un simple tueur. Un yokai digne de ce nom de démon. Digne de ces contes peu gratifiants. Puis soudainement…

Son odeur a disparu.

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Il devenait de plus en plus vide. Ce cœur semblait avoir perdu la vie. Quel intérêt y avait-il à vivre ? Quel intérêt y avait-il à se lever chaque matin ? À avancer sans fin… Ce que tu cherchais n’était plus. Où devais-tu aller ? Vers quoi pouvais-tu te guider ? Vers qui pouvais-tu rejeter ta haine ? Où est-ce que tu te mènes ? Tu ne savais plus. Tu étais perdu. Refusant cette réalité. Reniant la vérité. Tu continuais de chercher. Tu continuais de pécher. Et pendant combien d’années as-tu continué ainsi ? Pendant combien d’années as-tu connu ce rejet ? Longtemps… Trop longtemps… Tu refusais tout simplement que ce ne soit pas toi qui l’aies tué de tes propres mains. Tu voulais lui faire regretter de t’avoir épargné. Tu voulais venger. Tu voulais avoir une raison de vivre. Quelque chose qui te pousse à continuer. Ou bien la peur de mourir t’empêchait-elle de tout abandonner ?

Tant de questions sans réponses.

Les ténèbres se font plus profondes. Le dragon devient un cadavre. Ce n’est qu’un corps sans vie dans une marche funèbre. Sa flamme s’est éteinte. Il continue. C’est la seule chose qui le maintient. Il ne ressent plus rien. Ses larmes coulent silencieusement. Il ment. Son chant est dissonant. Tu aurais pu continuer ainsi. Pendant longtemps. Très longtemps. Jusqu’au jour où tu serais tombé. Où tu n’aurais plus été capable de bouger. Physiquement ou mentalement. Pourtant… Pourtant, il est venu jusqu’à toi. Le dragon récupère une lueur. Elle luit de nouveau. Ton regard s’éveille. Un feu se rallume. Il brûle. Peu t’importait le prix. Peu t’importait qui il était. Cet homme. Tu t’en fichais. Il t’avait promis pouvoir retrouver celui que tu traquais. Celui dont l’odeur avait disparu. Pour cela, il te suffisait de l’aider. De combattre à ses côtés. Et après, tu seras payé. En sentant sa puissance, était-ce pour cette raison que tu te sentis obligé de dire oui ? Que tu te savais incapable de fuir. La peur de ce qui est plus grand. Ou bien étais-tu attiré par cette violence ? Étais-tu heureux de retrouver l’espoir ? Même si pour cela, tu devais sombrer encore plus bas… Avec naïveté, tu t’étais décidé.

Tu acceptas de suivre Naraku.

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Tes yeux se perdent sur cette petite demoiselle. Le plan était simple. Tu n’avais pas grand-chose à faire. Juste la tuer de tes mains. Juste lui retirer la vie. À cette petite humaine. Était-elle responsable de quoique ce soit ? Non. Sa mort, t’apporterait-elle quoique ce soit ? Oui. Naraku te l’avait dit. Si tu combattais pour lui, il t’aiderait. Il t’aiderait à te venger. À le retrouver. Peu t’importait ce que tu devais faire pour. Même dévorer une gamine qui n’a rien fait. Pourquoi elle ? N’était-elle pas un compagnon d’un ennemi ? Rin… Tu ne connaissais pas son nom. Sesshomaru. Lui, tu en avais entendu parler. En toute honnêteté, tu ne voulais pas vraiment t’y frotter. Mais au pire peu importe. Tu décidais de te jeter dans le vide. De saisir cette opportunité. Ce que tu ne savais pas, c’est que tu allais devoir lui faire face.

Ce yokai si puissant que tu étais tremblant.

Sesshomaru t’aura battu à plate couture. La douleur était forte. Tu avais vite compris que tu n’étais qu’un faible face à lui. Jaken se moquera de toi. Toi, tu en as marre. Tu expies tes pensées, ce qui te pousse à combattre. Désespéré. On t’apprend la dure vérité. Tu te faisais manipuler. Tu n’étais qu’un outil. Leurs avis se confrontent avec les tiennes. Tu fuis. Tu te questionnes. Était-ce une prise de conscience ? Tu n’étais que de la chair à canon. Tu n’étais qu’un pion. Devais-tu malgré tout croire en tout ça ? Devais-tu continuer de croire qu’il pourrait te guider jusqu’à lui ? Ou devais-tu accepter la réalité ? La dure vérité…. Tu ne le retrouveras jamais. À part faire payer sa famille… Tu ne pouvais plus le tuer. Tu ne pouvais plus le traquer. Naraku était ta seule piste. Mais plus le temps passait. Plus tu te rendais compte des mensonges. De ces belles paroles. Celles utilisées pour que tu puisses convoiter. Pour que tu le suives avec stupidité.

Ah… À qui pouvais-tu faire confiance ?
Décidément, tu ne pouvais pas supporter l’idée d’être manipulé.
Et le dragon se rebelle.

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Naraku n’était plus. Toi aussi, tu avais combattu. Désormais, tu allais peut-être reprendre ta marche funèbre ? Allais-tu de nouveau te perdre ? Ta vengeance n’arrivait pas s’éclipser. Tu n’arrivais pas à y renoncer. Mais… Tu savais que tu manquais de force. Que tu n’étais qu’un yokai faible. Alors tu t’es tourné vers lui. Cet homme qui a tout ton respect. Qui t’a aidé à prendre conscience que tu te faisais complètement manipulé. Tu es allé le voir. Sesshomaru et son regard froid. Tu lui as fait face. À la fois apeuré. À la fois déterminé. D’un geste respectueux, tu lui as dit ton vœu. Ce souhait de gagner en puissance. Ce souhait qu’il te prenne sous son aile. Tel un maître. Toi, son disciple. Le refus… Tu t’y attendais. Tu avais espéré… En vain… Mais était-ce la force du destin ? La mère de Sesshomaru a incité son fils à t’aider. Pour quelle raison ? Tu ne saurais pas l’expliquer. Peut-être connaissait-elle tes parents décédés ? Ou bien peut-être avait-elle vu à quel point tu étais désespéré ? À quel point tu avais besoin d’être guidé.


Ces 6 derniers mois, tu les auras passés à leurs côtés. Rin, sa présence que tu ne pouvais accepter. Jaken, qui te fatiguait. Il est vrai. Puis Sesshomaru, que tu respectais.