Kozuki Jin - Un cœur brisé n'a plus de cœur.

Histoire ;
Imaginez que vous soyez né avec une destinée. Un objectif bien particulier à réaliser ; c'était mon cas. D'après certaines personnes, je suis né afin de réaliser cet objectif bien particulier qui était de protéger le monde des Yokai, c'était ainsi que les anciens de mon clan me l'avaient vendu en tout cas.

Je suis né à Izushi et c'est là-bas que j'ai grandi et été élevé et je dois dire que la vie était plutôt agréable et cela, même si on m'inculquait l'art d'être un moine. J'avais la capacité d'utiliser des pouvoirs spirituels et donc, j'étais destiné à devenir un moine.

Il est vrai qu'au début, j'avais quelques difficultés, mais plus le temps passait et plus je devenais meilleur, plus dernier passait et plus j'avais une maîtrise bien particulière de mes pouvoirs spirituels et je dois dire que, tous comme mes parents, j'étais assez fier de moi. Je faisais la fierté de mes parents ainsi que de mon clan ! D'après mon grand-père, j'étais ainsi voué à devenir le moine le plus fort du clan Kozuki, je ne savais pas s'il voulait me flatter ou s'il le pensait réellement, mais cela me faisait plaisir, extrêmement plaisir même.

Le problème est que rien n'est jamais gratuit et la contrepartie pour tout cela était une faim énorme, je mentirais si je disais ce n'était qu'à cause des pouvoirs spirituelles si la faim était toujours présente, mais mon clan le croyait et c'était bénéfique pour moi, je passais beaucoup de temps à manger et forte heureusement, je dépensais assez de calories par jour pour ne pas me retrouver avec des kilos en trop.

Dix-sept longues années passèrent, j'avais bien grandi et surtout, j'avais appris beaucoup de choses, dont la conjuration de Shikigami, c'était quelque chose de très utile. J'étais vraiment friand cette technique bien particulière au point où elle était devenue ma préférée, elle m'avait permis de me sortir de quelques situations bien trop embarrassante un nombre incalculable de fois. Dix-sept ans, c'est aussi l'âge où j'ai rencontré cette fille, une belle fille, une fille gentille et surtout une fille de caractère, a tel point qu'elle n'avait aucun prétendant, ils avaient presque tous peur d'elle.

Un soir d'été, j'étais sur le toit de sa maison, pensif a l'idée de devoir partir faire mon devoir, je n'avais pas très envie de partir maintenant qu'elle était là. J'avais une étrange fascination pour elle, bien que l'on s'était échangé de simples sourires ainsi que quelques banalités, je la trouvais réellement passionnante. J'avais fini par m'allonger sur son toit, soupirant mainte fois à l'idée de partir, quand tout à coup elle sortit de nulle part venant s'asseoir à côté de moi.

« Alors comme ça, on m'espionne ? Cela n'est guère acceptable de la part d'un moine. Je pense que je devrais vous dénoncer. »

Son rire résonnait dans mes oreilles tandis qu'un large sourire s’apposa sur mon visage ainsi que sur  le sien, elle était particulièrement agréable avec moi et je dois dire que cela ne me laissait pas indifférent. C'est ainsi que nous avons passé la nuit ensemble, à contempler le ciel et a discuté de façon profonde sur des sujets multiple et de finir avec la chaleur de nos mains se rencontrant.

Le jour fit alors son apparition et moi, je devais partir, faire mon boulot, mais je ne devais surtout pas oublier cette promesse, une promesse faite sous le regarde de la lune elle-même, une promesse faite entre deux personnes ayant ressenti un coup de foudre.
Six longs mois passèrent avant que je refasse une apparition à Izushi, je me devais de combattre les Yokai les plus dangereux, notamment les créations de Naraku. Je n'avais évidemment pas eu affaire à lui directement, mais ce n'était pas une partie de plaisir pour autant, cela faisait bien du bien de rentrer. Lorsque j'arrivais, elle m'attendait, elle avait donc reçu mon message, ce qui avait eu l'effet de faire naître un énorme sourire sur nos lèvres, elle avait l'air en forme et surtout très contente de me revoir, ce qui était également mon cas.

Je marchais ainsi directement vers elle tandit qu'elle, elle se mit à courir, je lui avais tant manqué que cela ? Nous étions si heureux de nous retrouver et visiblement, mes proches étaient aussi contents de me revoir, mais tout à-coups tout a basculer.

Je ne sais pas trop d'où ni comment il était apparu, mais un énorme Yokai fit son apparition, un yokai à la tête démesurément grande, attrapant Kumiko et venant la croquer comme si elle n'était qu'un vulgaire onigiri. Elle...Elle n'avait plus de moitié haute de corps, attend, mais qu'est-ce qui venait de se passait ? Non, ce n'était pas possible, je faisais un cauchemar, impossible que ce que je venais de voir était réel ? Pourquoi ne l'avais-je pas ressentit ? Pourquoi personne ne l'avait ressenti ? D'où venait-il ? Mon corps était pétrifié par la vision horrible que j'avais sous les yeux, je n'arrivais pas à réagir comme il fallait.
« JIN RÉAGIS »

Ces mots étaient simples et pourtant, ils avaient eu l'effet d'un électrochoc sur moi, je ne pouvais pas rester ainsi sans rien faire. Je sortis un bout de papier afin d'invoquer un shikigami, un Shikigami capable de combattre les Yokai, un énorme loup noir qui n'attendit pas une seconde de plus pour attaquer le Yokai. Je voulais le tuer, mes intentions étaient claires cette fois, et cela, on pouvait le lire dans mes yeux.

« Tue le Inugami »

Il ne tarda pas une minute de plus avant d'attaquer, Inugami fonça à toute vitesse en direction du yokai, venant lui mettre un coup de griffe au niveau de l'œil, il lui avait sûrement crevé, mais ce n'était pas finis, le Yokai à la grosse tête voulu attaquer, mais le problème était que mon shikigami était plus rapide, je ne voulais pas le laisser passer, c'est alors que je sortis une arme assez spéciale, je voulais en finir rapidement, malheureusement le Yokai s'enfuit avant même que je n'ai pu l'attaquer, Inugami le chercha, mais ce fut sans succès. J'étais triste, mais je ne pus pleurer sa mort, c'était à cause de moi. Ce Yokai avait dû me suivre, je m'en voulais énormément, mais je devais rester fort. Étrangement, je ne m'effondrais pas, la haine de ce Yokai m'animait, je ne pouvais rester dans ma ville natale, c'est comme ça que j'ai fini par repartir, le ventre vide et le cœur brisé à tout jamais, mais une chose était sûr, je devais la venger !

Un an et six mois plus tard, j'avais sous mes pieds le massacre de pas mal de Yokai plus ou moins malfaisant, je n'avais toujours pas retrouvé le yokai du nom d'Oni Hitokuchi, ,mais nous avions totalement éradique la menace de Naraku. En tant que moine, j'avais dû aider à l'éradication de ce Nuraku, mais maintenant, je pouvais me concentrer sur mon ennemi en espérant que personne ne l'avait tué avant moi.

Mon voyage m'avait emmené dans une ville bien chaleureuse, une ville où je m'étais arrêté manger quelque chose lorsqu'une vieille femme vint me voir avant de s'asseoir en face de moi et de me regardais dans les yeux, cette femme était une inconnue et pourtant elle dégageait quelque chose de chaleureux, elle me sourit avant de me dire que j'avais en moi une blessure ouverte que je n'arrivais pas à refermer, que j'avais l'air fatigué et que j'avais besoin de me posait, elle me demanda si c'était à cause d'une femme.

Je posais ce que je mangeais avant de la regarder, les yeux vide de tous sentiments, je ne savais pas trop pourquoi, mais j'avais besoin de dire des choses ici et maintenant.

« Elle s’appelait Kamiko, je n'ai jamais imaginé qu'on puisse être hanté par une voix, par un cou, par des mains, ce que je veux dire, c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n'ai jamais su allait depuis. »

Je me levais avant de laisser de quoi payer mon repas et repartir en chasse.