Perdons nous dans une Maison Hantée ...

la situation de départ

Un groupe de personnes se réveille dans le hall d'une maison visiblement abandonnée, où une faible brume lugubre se lève lentement, où le planché est détruit à certains endroits. Tous ont oublié qui ils sont, leur passé mais aussi étrange que cela puisse paraître, ils savent comment ils s'appellent et s'ils connaissent quelqu'un du groupe. L'impression sur ce lieu est étrange, comme une lourdeur dans le corps, un stress permanent accroché à l'esprit (même pour les plus courageux), rien ne semble réel, et pourtant ... Le groupe s'apprête à vivre une aventure terrifiante hors du commun !

les concernés

Un étrange frisson parcourut ta colonne vertébrale, faisant dresser tous les poils de ton corps. Tu haussas un sourcil, alors que tes yeux n’étaient pas encore ouverts. Tu bougonnas un peu, énervé que l’on vienne te déranger alors que tu dormais si bien. Tu t’étais attendu à un soleil éblouissant, alors tu t’étais préparé à cet assaut matinal. Mais rien. Il faisait sombre, trop sombre pour y voir quoi que ce soit. Tu te levas sans attendre, et brûlas quelques unes de tes phalanges par instinct pour créer un petit peu de lumière. Cela pouvait être utile de maîtriser le feu, y avait pas à dire.

Tu poussas un soupir, alors qu’un nouveau haussement de sourcil naquit au-dessus de tes paupières. Tu étais où exactement ? Tu faisais quoi dans cet endroit lugubre ? Tu ne réfléchissais pas trop, parce que tu étais du genre à foncé dans le tas, tête baissée, sans penser à quoi que ce soit d’autre. Mais tu remarquas des corps autour de toi, et tu entendis leur cœur battre. Donc ils n’étaient pas morts. Tu te demandais si quelqu’un aurait une réponse, si à tout hasard, ces faibles pouvaient t’apporter au moins une réponse. Histoire qu’ils soient utiles.

Tu t’approchas alors du premier corps près de toi, et tapotas son épaule de tes doigts, comme si tu allais te salir. « Oi. Oi ? »

Ce soir-là, Kagome était allongé dans sa petite maisonnette au village de Kaede. Elle n'avait rien fait de bien particulier à part travailler dans les champs et s'occuper des personnes malade. Sa journée était bien chargée et une fois le soir arrivée, elle grignota légèrement et alla se coucher bien tôt, vraiment épuisée. Son corps s'allongeant sur son petit futon, elle se laissa bercer par ses rêves.

Tout se passait bien, mais quelques choses vint la déranger. Fronçant les sourcils dans son sommeil, elle se tourna pour essayer d'oublier cette sensation, mais la revoilà de nouveau. Un frisson d'effroi la parcouru et sursautant, la voilà maintenant assise, la tête confuse et une sensation horrifique se répandant dans tout son corps. Il faisait sombre, mais quant elle essaya de se rappeler ce qu'il venait de se passer, le néant complet. Perplexe elle se gratta l'arrière de la tête. Une présence se fit ressentir à ses cotés et tournant la tête, tombe sur une personne inconnue. Ouvrant de grand yeux, elle mit sa main devant ses lèvres pour retenir un cris.

- Qu'est...ce qui se passe, on est où ?

Le corps que tu avais touché était celui d’une femme. Tu avais espéré un instant que ce soit Akane, sans trop savoir pourquoi. C’était qui ? Ta propriété. Depuis combien de temps ? Tu ne savais pas, tu ne te souvenais pas de grand-chose à part ton prénom. C’était déjà bien, et tout ce que tu avais besoin de savoir pour le moment. Tu laissas la fille au visage familier se relever, afficher une mine horrible, retenant un cri. Dans d’autres circonstance, tu aurais aimé l’entendre hurler de douleur. Ah Sasori, inégalable.

Un bruit se fit entendre non loin et tu dirigeas immédiatement tes doigts enflammés pour voir ce que c’était. Avec les frissons désagréables qui te parcouraient l’échine, tu étais sur tes gardes. Et pas qu’un peu. Tu visualisas alors un type qui semblait comme endormi, ou peut-être comme si la volonté de quoi que ce soit l’avait quitté. Et bien que tu savais que tu avais déjà vu la fille quelque part, lui, ne te disait absolument rien.

Tu pris le bras de la jeune femme sans douceur, mais sans pour autant lui faire mal, afin de la relever. Un poids plume dans tes doigts aux ongles pointus et noirs. Une fois sur ses pieds, tu la lâchas et la regardas quelques secondes. « Ton visage me dit quelque chose. » Pas sûr que c’était le moment de perdre son temps à essayer de te rappeler. « J’ai pas envie de rester là cinq cents ans, alors si ça vous dit, on va se tirer d'ici. » Sur ces mots, tu commenças à avancer vers le fond du hall pour tenter d’ouvrir la porte en bois. Fermée. La patience n’étant pas ton fort, tu forças, usas de ton feu pour la faire céder, mais elle semblait protégée par un sort ? Ou quelque chose comme ça.

Vous voilà donc bloqués dans une foutue maison lugubre.

Qu'est ce que c'était que ce bazard ? Elle qui se trouvait y a peu dans son lit de fortune, pourquoi devait-elle se retrouver ici ? Perplexe, ses perdue qu'elle analysa l'endroit, un regard un peu fuyant. Tout était si étrange, le lieu était effrayant, l'ambiance peu rassurante. Mais quelque chose n'allait pas, elle n'arrivait plus à se souvenir, comme si des étapes de sa vie...Non...Comme si toute sa vie n'avait jamais existé. Fronçant un peu les sourcils, elle remarqua cet homme prêt d'elle, une personne qui ne lui était pas inconnu, mais d'où ? Réfléchissant, un nom lui apparut en tête...Sa...Sasori non ? Son visage s'illumina alors et elle dit avec enthousiasme.

- oui, ton visage ne m'ai pas inconnue ! Tu es Sasori non ? Je ne sais pas d'où je te connais...Mais j'ai le sentiment que l'on s'est déjà vue pour...quelques choses d'important !

Elle sourit un peu, malgré la douleur dans son bras. Il avait de la force et il ne s'en cacher même pas. Elle qui n'était qu'une pauvre humaine, la voilà avec une forte douleur qui l'envahissait. Enfin, heureusement, celle-ci disparut assez rapidement. Tournant la tête, un nouvel invité se joigna à eux. Le regardant de haut en bas, il ne lui disait absolument rien...Étrange...Ils devaient y aller maintenant, ce n'était pas le moment de se réjouir. Peu importe l'endroit, Kagome ne voulait pas rester une seule seconde ici. Au fond d'elle, quelque chose hurla, une peur qu'elle ne pouvait contrôler. Posant son regard vers le sol, elle remarqua un arc et un carquois muni de flèche. En les regardant, elle eut le sentiment que tout cela lui appartenait alors, sans attendre, elle s'en saisit et les installa dans son dos.

- Bonjour...Cela me rassure, je ne suis pas seule...Même si l'endroit me donne la chair de poule, nous devrions suivre Sasori...Oh, je m'appelle Kagome au passage !

La vague de frissons ne te quittait pas, comme pour te rappeler l'endroit dans lequel tu te trouvais. Tu voulais en sortir. Toi qui n'avais pas peur de grand chose, tu avais juste envie de prendre tes jambes à ton cou. Impossible. Cette porte ne s'ouvrait pas plus qu'elle ne s'enflammait sous ton pouvoir ardent. C'était tellement étrange, mais tu ne t'y attardas pas plus que cela. Une maison, en général, ça avait des fenêtres. Restaient à savoir si les pièces étaient accessibles quelque part. Tu détournas ton attention de l'entrée pour regarder les gens présents ; cette fille Kagome, un homme étrangement calme et poli, une jeune femme tout fraîchement arrivée dans l'ombre et ... Kiseki ? Tu te sentais immédiatement connecté à lui, comme si le lien était une évidence. Tu savais qui il était ; ton frère, ton presque jumeau, la personne la plus importante pour toi.

Tu te dirigeas tout de suite vers lui pour l'examiner sous toutes les coutures. Il ne semblait pas blessé, bien qu'un peu à l'ouest et perdu. Vous l'étiez tous. « Avant toute chose, je propose qu'on se présente. Histoire de faire le tour de chaque personne, qu'on perde pas malencontreusement quelqu'un en cours de route. » Ce serait bien dommage oui. Ce qui était certain, c'était que Kiseki ne disparaîtrait jamais en ta présence. « Je m'appelle Sasori, et comme vous pouvez le voir, je maîtrise le feu. » En finissant ta phrase, tu eus une idée.

Tu écoutas les personnes se présenter, donner leur nom, et éventuellement ce dont ils se souvenaient, mais ça n'allait pas bien loin. Toi ? Tu cherchais de quoi faire des torches, pour les humains et les autres trucs ici présents. Histoire que chacun puisse se réchauffer pour éviter qu'ils meurent pitoyablement. Tu n'avais pas non plus envie d'utiliser ta magie pour ça, autant joindre l'utile à l'agréable. « Une idée de ce qu'on pourrait prendre pour faire des torches ? »

La jeune femme ne s'attendait pas à se retrouver dans ce genre de lieu si effrayant. Droite sur ses pieds, la demoiselle regardait autour d'elle légèrement inquiète. Pourquoi elle avait la sensation qu'il manquait quelqu'un parmis eux...enfin plutôt un sentiment de vide qui l'envahissait profondément. Secouant la tête, ce n'était pas le moment pour y penser. Remerciant l'homme qui venait de l'aider, elle fut surprise de se rappeler son nom alors que le reste restait un brouillard infinie. Perdue dans ses pensées, elle entendit soudainement une petite voix prêt d'elle. Tournant la tête, ses yeux se poseront sur les oreilles qui lui apparaissent. Plissant les yeux, un sourire s'afficha sur ses lèvres, tandis qu'elle répondit d'une voix bien douce

- Je me souviens de ton prénom ! Tu es Umeko c'est ça ? Je suis bien contente de revoir un autre visage connu ! Pour répondre à ta question, je ne sais pas trop...on dirait une maison effrayante mais je n'en sais pas plus...

Elle tourna alors la tête pour regarder le jeune homme qui l'avait aidée à se relever. Perplexe, elle ne savait pas réellement quoi faire ni par quoi commencer. Aucune fenêtre, elle fronça légèrement les sourcils avant de commencer a cherché quelque chose d'une façon bien précise. Aux demande de Sasori, elle fit une pause et se tourna vers les autres invités.

- Eh bien je m'appelle Kagome Hugurashi et apparemment je suis archère...pour le reste je ne sais rien d'autre. Pour répondre à ta deuxième question...si nous trouvons du bois cela pourrait être intéressant pour faire des torches...on peu utiliser des morceau de tissu pour faire une base et pouvoir le brûler facilement...c'est ce qu'il me vient de suite en tête.