Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
Super Staff


MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
Super PV
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Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
Super copains
Invité
Bienvenue chez toi.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
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par Kami-sama 23/06/22, 01:05 pm

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par Iwamoto Sumie 23/06/22, 07:30 am

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The flame. (Meguudai)

 :: hors rp
jouons un peu pour nous détendre
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Weil Kuro

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Weil Kuro
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Weil Kuro
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Feat : Eli Clark (Identity V) by me


The flame. (Meguudai) Ar8OXvP

the flame of violence

Les jours passent. Ceux-ci se transforment en semaines. Le temps semble s’être arrêté depuis que tu es ici. Malgré le fait que tu reçois de nombreuses visites, tu n’aimes pas rester dans cet état. Les bandages autour de ta tête n’ont pas été remis. Tu as vite dissuadé qui que ce soit de te toucher à nouveau les yeux depuis cette nuit torride avec ton amant. Il était hors de question qu’on te fasse ressembler à une putain de momie encore une fois. Petit à petit, les bandes sur ton corps avaient été réduites également, même si ta guérison avait pris du temps parce que tu avais fait des galipettes. Oui, t’envoyer en l’air alors que tu étais blessé n’avait pas été le meilleur des choix, mais tu ne regrettes pas. Ces retrouvailles étaient plus que méritées, que ce soit pour Yuudai ou pour toi. Vous en aviez besoin.

Surtout toi. Tu avais eu besoin de sa peau, de son corps, de sa voix, de ses soupirs, de tout entendre à nouveau. Il te rend fou ce gosse, et ça t’énerve que cela puisse te faire tant d’effets.

L’hôpital vient de se calmer, les gens ont stoppé leur va et vient incessants, le bruit a diminué, et le soleil commence à décliner. Yuudai a disparu depuis une heure, peut-être deux. Il a encore d’autres occupations que toi, et comme à chacune de ses visites, tu le laisses partir sans rien dire. Tu te contentes de regarder dehors, comme vide. Oui, tu es vide.

Être un putain d’abruti coincé dans un lit ne te ressemble pas. Tu en as plein le cul qu’on te prenne pour un faible. La sensation d’un combat te manque, ne plus avoir une arme dans les mains te rend fragile, tu as l’impression d’être un vieux à la retraite. Tu n’aimes pas ça, l’inactivité et les regards remplis d’empathie des gens. Tu ne veux recevoir l’aide de personne, et savoir que Yuudai continue sa petite vie sans toi, te rend dingue.

Tu le supportes de moins en moins.

Tu es un homme d’action. Tu aimes voyager, bouger, faire des missions, tuer des gens, entrer sur un champs de bataille comme un cheveu sur la soupe, mettre tes deux pieds dans le plat alors que ce n’est pas le moment. Par dessus tout, tu veux ressentir l’adrénaline booster le sang qui bat dans tes veines, tu veux ressentir la peur au creux de ton ventre, tu veux le frisson d’une attaque tout juste esquivée, une attaque sûrement fatale.

Bouge-toi le cul Megumi.

Cela fait quelques jours que tu prévois de te barrer. Tu n’en as parlé à personne, parce que tu sais que Yuudai t’en aurait empêché, tentant de te dissuader. Tu espères simplement qu’il n’a pas lu entre les lignes de tes paroles ces derniers temps, parce qu’il avait le don celui-là. Tu avais tenté de cacher au mieux tes émotions, ton humeur de plus en plus massacrante, tes regards, tes reproches, tes questions sur ce qu’il faisait … Sans doute que tu aurais pu cacher ton envie de te barrer un peu mieux.

Tu n’avais pas de vêtements, simplement ceux de ce trou à cadavres, qui étaient trop grands pour toi. Tant pis, si tu dois partir à poil, tu n’hésiterai pas un seul instant. Les minutes passent, tu attends sagement que tout le monde soit paisible, que plus personne ne passe dans ton couloir. Tu as calculé à la minute près les rondes, et les pauses des soigneurs. D’ici trois minutes et trente cinq secondes, plus personne ne sera dans le hall, ce serait alors ta chance.

Le moment venu, tu te glisses hors de ta chambre à pas de loup, sans faire de bruit. Rien dans ta tombe n’a été utile à ton évasion, tu as donc tout laisser en plan sans récupérer quoi que ce soit. Tu jettes un œil un peu partout, sur le qui-vive, parce que si on apprend que l’handicapé borgne se barre, on va le remettre gentiment dans son lit. Comme un vieux sénile.

Tch.

Personne en vue, tu passes devant une chambre dont la porte est entrouverte, et alors que tu viens de la dépasser, tu fais quelques pas en arrière. Sur un bout de chaise visible, des vêtements. Sur le lit, un homme recouvert de blessures graves, qui ne se relèvera sans doute jamais. Tu te faufiles dans la pièce pour inspecter les habits ; un kimono épais qui ne te sert à rien, un pantalon qui fait ton bonheur, une petite chemise blanche qui a été fraîchement lavée, des bretelles déposées sans grande attention sur le bras de la chaise, une veste que tu laisses à sa place. Tu mets donc le chandail immaculé, que tu rentres dans le pantalon, attachant le tout avec les bretelles pour éviter que tu perdes quoi que ce soit en route.

Tu te sens revivre.

En face de toi, un morceau de miroir accroché au mur. Tu t’observes quelques secondes. Tu es bon pour la fosse. Reprenant alors tes esprits après avoir vu l’horreur que tu es devenu, tu réussis à ouvrir la fenêtre du cadavre ambulant, et t’enfuis par-delà la forêt environnante.

Au bout de trois bonnes heures à crapahuter dans les bois, tu décides de faire une pause. Pour reposer ce corps de vieux que tu te trimballes depuis des mois. Tu as besoin d’exercices à nouveau, et ce, malgré des entraînements nocturnes lorsque la lune est haute dans le ciel. Comme si tu allais rester bien gentiment dans un lit crasseux qui grince comme pas possible, alors que tu peux utiliser tes nuits pour maintenir une forme olympique. Essoufflé, ressentant une certaine fatigue, tu te poses sur le tronc imposant d’un arbre couché. Cependant tu n’as pas le temps de te reposer très longtemps que des voix fortes viennent te priver de ta liberté.

« - Elle était bien bonne celle-là.
- Tu les as entendues hurler comme des truies ? Ces foutues femmes …
- Tu étais bien content d’en avoir une dans ton lit aujourd’hui en tout cas.
- Haha ! On l’entendait hurler, supplier et gémir à l’autre bout du camp.
- Elles ne servent qu’à ça de toute façon. Et puis, on avait besoin d’un peu de détente après avoir marché des jours sans rien se mettre sous la dent. »


Tu grimpes dans l’arbre en les entendant approcher. Tu les écoutes en serrant les dents. Le viol, le vol, les meurtres … Tout ceci en tout impunité, sans scrupules. Si seulement tu avais une arme … Tu sens ce petit frisson te parcourir, l’adrénaline se mélanger à ton sang … Ah, tu as envie de les tuer.

Halloween
j'espère que ça iraaaaa !
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Ishikawa Yoru

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the flame

You're in my mind
you make me blind

Aaaah… Mercenaire était un sale boulot. Mais si c’était pour punir des porcs et gagner de la thune, tu t’en fichais en réalité. C’était un métier qui te convenait. Qui te sied. Toi le chien errant. Toi le rebelle à jamais marqué de son sale tempérament. Un homme qui aboie. Chasse. Tue comme si c’était normal. Tu n’étais qu’un humain pleins de crasses, de vices et de péchés. Tu te considères comme mauvais. Mais, tu te savais moins pire que ces connards. Bien que tu es un égoïste, tu sais ressentir de la culpabilité. C’était déjà ça… Tu n’as pas réellement chercher à cacher ta présence bien longtemps. Ils avaient un sac et le contenant pourrait être intéressant au vu de leur conversation. Peu importe, tu étais là pour les tuer de toute façon. D’un pas assuré tu t’étais avancé, ta voix s’élevant, ne cachant pas la raison de ta présence. Tu n’allais pas te présenter. Perdre du temps. Tu les as regardé quelques instants, tandis qu’ils reportaient leur attention sur toi. Mais… C’est là que quelque chose d’inattendu se produisit.

Megumi était ici.

Le voilà qui saute et éclate la tête d’un premier homme. Qui vole la petite lame d’un autre, coupant son talon d’Achille, laissant le sang giclé. Esquivant. Ayant cette grâce, cette maîtrise et cette brutalité. Sur le coup tu es resté bloqué. A le regarder. Qu’est-ce qu’il foutait là sérieux ? Comme quoi ton instinct avait eu raison, il préparait un mauvais coup et le voilà à se battre au lieu de se reposer. Tu as vu son regard satisfait vers toi. Il y eut un battement de coeur puissant. Une certaine exaltation. Était-ce parce que cela faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu ainsi ? Se battre avec habilité. Lui qui t’a tant enseigné. Lui qui t’a mis ce collier, dressé, que tu as fui à force de l’aimer, que tu as retrouvé. Lui qui vit dans ce mensonge que tu apprécies goûté.

Néanmoins un sourire se dessine.

L’épée en main, d’un coup tu rejoins la bataille. Un coup féroce qui tranche l’abdomen d’un pauvre gars trop concentré sur l’arrivée soudaine de ton partenaire. Megumi faisait face à une épée et cela t’inquiétait car il n’était pas très bien armé. Cependant cette petite déconcentration vaudra une belle attaque de la part d’un de tes adversaires. Tu l’esquivas de justesse te remettant en position le plus vite possible. Tu recules de quelques pas suite à ses attaques et tu pestes un bon coup. Il te gênait sérieusement celui-là avec ses deux lames… Mais pour une certaine raison, tu n’étais pas plus inquiet que cela. Megumi était avec toi. Tu ressentais une profonde joie. Cela faisait des années que vous n’aviez pas combattu côte à côte. Pourtant tu te rappelles de chacun d’entre eux. Comme un souvenir marqué dans ta chair. Dont tu ne pouvais te débarrasser. Porteur de cet amour que tu éprouvais.

Romantique non ?

Tu contre-attaques, finalement tu parviens à prendre une bonne distance, tu sors ton fusil, tu blesses celui-ci à la jambe. Tu n’étais pas encore assez précis donc tu n’avais pas touché un de ses points vitaux. Néanmoins, cela te suffisait pour prendre du temps et te concentrer sur l’autre connard et l’éloigner de ton ton bien-aimé. Histoire de laissé une opportunité à Megumi de récupérer une épée que tu lui offrais bien gentiment. La tienne. Tu n’as pas dit un mot, il n’y en avait pas besoin. Tu as lancé ton épée devant lui pour qu’il puisse la récupérer. Comme ça, il pourra se battre réellement. Tu lui souris et te remets tout de suite en position. Désormais tu te battais à distance mais avec une balle dans la jambe, ce n’était qu’une question de temps. Tu as juste gaspillé quelques balles. Une dans son bras, une qui s’est perdu on ne sait où, et une dernière qui l’a simplement érafler. Tu as grogner à ces ratés mais, il perdait beaucoup de sang, donc il perdait connaissance. Tu en as profité pour récupérer une de ses lames et séparer sa tête de son corps. Tu ne faisais pas vraiment dans la demi-mesure. Tu poses un genou à terre, histoire d’avoir un bon appui. Tu restais en soutien de loin pour Megumi dans son combat. Bien qu’il ne semblait pas avoir besoin de toi :

« Il n’a vraiment pas changé. »

Un simple murmure de ta part, puis tu vois que celui qui a été blessé par Megumi à son talon rampe tout en gémissant, tu lui tires dans la tête, arrivant cette fois-ci du premier coup. Laissant aucune émotion derrière ce meurtre. Non, seul Megumi pouvait te faire connaître la joie ou la satisfaction :

« La ferme... »
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Weil Kuro

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the flame of fight

Tu continues de les observer. Ils se comptent sur les doigts d’une main, pourvu qu’il n’en manque aucun doigt. Tu ne sais pas s’ils attendent plus de renforts, c’est rare quand un groupe de bandits de ce genre se balade à seulement cinq. Le reste doit être resté sur place, pour finir le travail, nettoyer, ou profiter encore quelques instants des femmes dont ils parlaient à l’instant. Ces porcs ne méritent que la mort, de finir avec une lame au fond de la gorge, se vidant de leur sang en pensant au mal qu’ils font juste en existant. Tu as envie de leur arracher les burnes en prenant ton temps. Ça te dégoûte ce genre de connards.

Tu regardes avec attention leurs gestes, leurs tenues, leurs armes. De ton seul œil valide, ce n’est pas chose aisée, tu dois forcer un peu plus qu’avant, mais rien d’insurmontable. Tu aperçois alors une petite lame dans la main d’un des gars, il joue avec, la faisant tournoyer entre ses doigts comme s’il ne s’agissait que d’un jouet pour enfant. Tu ne peux pas te jeter maintenant sur eux, tu dois attendre de voir s’il y a encore des gens derrière eux, tu souhaites les écouteur encore davantage, alors que l’un d’eux s’adosse à l’arbre dans lequel tu te caches.

Le regard fixe posé sur eux, tu essaies également d’étendre ton ouïe afin de capter le moindre bruit. Leur conversation est si inintéressante qu’ils ne méritent pas ton attention dans l’immédiat. Tu arrives à capter à travers les bruits de la nature des pas s’approcher. Une seule personne si tes oreilles ne te font pas défaut, une démarche qui te dit quelque chose, qui te semble familière. Mais tu ne peux être sûr avec les putains de porcs qui parlent tranquillement plus bas. Pourtant, cette façon de se déplacer, la lourdeur de ce corps, tu la connais.

Est-ce qu’il t’a suivi ?
Est-ce qu’il a deviné tes intentions ?

« - Ils ont dit qu’il fallait faire quoi déjà ?
- Faut aller enterrer ce sac là où on l’trouvera pas de si tôt.
- Y a quoi là-dedans ?
- J’sais pas, et j’veux pas savoir. »


Un sac ? Tu fronces les sourcils, tu reportes ton attention sur eux un instant, laissant la silhouette au loin seule le temps que tu cherches le-dit sac. Ils n’est pas bien gros, mais semble lourd tout de même. Tu te demandes ce qu’il contient. Une chaleur commence à s’insuffler dans ton corps, tu sais que tu ne pourras pas attendre encore bien longtemps. Des mois que tu n’as tué personne, que des porcs comme eux n’ont pas tâté de ta lame.

Il est temps d’y remédier.

Alors que tu t’apprêtes à descendre de ton perchoir d’un saut périlleux, une voix familière s’élève doucement. Tu as envie de soupirer. D’un côté, c’était prévisible. Cela ne t’étonne pas plus que cela. L’attention des hommes est alors focalisé sur la nouvelle présence. Tu arrives à reconnaître sa longue chevelure, les mimiques de sa silhouette et la manière dont il tient son épée. Tu ne peux nier que tu sois ravi qu’il ait ramené sa belle gueule. Cela t’offre une ouverture parfaite pour entamer le combat.

Tu sautes alors, les deux pieds en premier, sur la tête d’un type, qui s’écroule, alors que des craquements atroces se font entendre. Une excitation monte crescendo dans ton corps. Cela t’a manqué au point que tu pourrais détruire des villages entiers. Le premier étant à présent au sol avec la colonne brisée, tu te faufiles derrière un autre porc, pour lui arracher des mains la petite lame avec laquelle il jouait il y a encore quelques secondes. Tu esquives un coup d’épée en te baissant rapidement, et avec agilité, tu glisses le couteau mal aiguisé sur son talon d’Achille, que tu coupes d’un coup sec. Du sang gicle jusqu’à ton visage, mais l’heure n’est pas à la propreté, l’exaltation du combat ne t’arrêtera pas en si bon chemin.

Un petit regard satisfait vers Yuudai, et te voilà en train d’esquiver les coups brutes d’une lourde épée. Il ne suffirait que d’un coup pour te trancher en deux, alors tu te concentres et esquives du mieux que tu le peux. Si seulement tu avais une longue lame toi aussi …

Halloween
je n'ai pas voulu dégommer tout le monde mdr libre à toi pour la suite !
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Ishikawa Yoru

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Aaaah… Mercenaire était un sale boulot. Mais si c’était pour punir des porcs et gagner de la thune, tu t’en fichais en réalité. C’était un métier qui te convenait. Qui te sied. Toi le chien errant. Toi le rebelle à jamais marqué de son sale tempérament. Un homme qui aboie. Chasse. Tue comme si c’était normal. Tu n’étais qu’un humain pleins de crasses, de vices et de péchés. Tu te considères comme mauvais. Mais, tu te savais moins pire que ces connards. Bien que tu es un égoïste, tu sais ressentir de la culpabilité. C’était déjà ça… Tu n’as pas réellement chercher à cacher ta présence bien longtemps. Ils avaient un sac et le contenant pourrait être intéressant au vu de leur conversation. Peu importe, tu étais là pour les tuer de toute façon. D’un pas assuré tu t’étais avancé, ta voix s’élevant, ne cachant pas la raison de ta présence. Tu n’allais pas te présenter. Perdre du temps. Tu les as regardé quelques instants, tandis qu’ils reportaient leur attention sur toi. Mais… C’est là que quelque chose d’inattendu se produisit.

Megumi était ici.

Le voilà qui saute et éclate la tête d’un premier homme. Qui vole la petite lame d’un autre, coupant son talon d’Achille, laissant le sang giclé. Esquivant. Ayant cette grâce, cette maîtrise et cette brutalité. Sur le coup tu es resté bloqué. A le regarder. Qu’est-ce qu’il foutait là sérieux ? Comme quoi ton instinct avait eu raison, il préparait un mauvais coup et le voilà à se battre au lieu de se reposer. Tu as vu son regard satisfait vers toi. Il y eut un battement de coeur puissant. Une certaine exaltation. Était-ce parce que cela faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu ainsi ? Se battre avec habilité. Lui qui t’a tant enseigné. Lui qui t’a mis ce collier, dressé, que tu as fui à force de l’aimer, que tu as retrouvé. Lui qui vit dans ce mensonge que tu apprécies goûté.

Néanmoins un sourire se dessine.

L’épée en main, d’un coup tu rejoins la bataille. Un coup féroce qui tranche l’abdomen d’un pauvre gars trop concentré sur l’arrivée soudaine de ton partenaire. Megumi faisait face à une épée et cela t’inquiétait car il n’était pas très bien armé. Cependant cette petite déconcentration vaudra une belle attaque de la part d’un de tes adversaires. Tu l’esquivas de justesse te remettant en position le plus vite possible. Tu recules de quelques pas suite à ses attaques et tu pestes un bon coup. Il te gênait sérieusement celui-là avec ses deux lames… Mais pour une certaine raison, tu n’étais pas plus inquiet que cela. Megumi était avec toi. Tu ressentais une profonde joie. Cela faisait des années que vous n’aviez pas combattu côte à côte. Pourtant tu te rappelles de chacun d’entre eux. Comme un souvenir marqué dans ta chair. Dont tu ne pouvais te débarrasser. Porteur de cet amour que tu éprouvais.

Romantique non ?

Tu contre-attaques, finalement tu parviens à prendre une bonne distance, tu sors ton fusil, tu blesses celui-ci à la jambe. Tu n’étais pas encore assez précis donc tu n’avais pas touché un de ses points vitaux. Néanmoins, cela te suffisait pour prendre du temps et te concentrer sur l’autre connard et l’éloigner de ton ton bien-aimé. Histoire de laissé une opportunité à Megumi de récupérer une épée que tu lui offrais bien gentiment. La tienne. Tu n’as pas dit un mot, il n’y en avait pas besoin. Tu as lancé ton épée devant lui pour qu’il puisse la récupérer. Comme ça, il pourra se battre réellement. Tu lui souris et te remets tout de suite en position. Désormais tu te battais à distance mais avec une balle dans la jambe, ce n’était qu’une question de temps. Tu as juste gaspillé quelques balles. Une dans son bras, une qui s’est perdu on ne sait où, et une dernière qui l’a simplement érafler. Tu as grogner à ces ratés mais, il perdait beaucoup de sang, donc il perdait connaissance. Tu en as profité pour récupérer une de ses lames et séparer sa tête de son corps. Tu ne faisais pas vraiment dans la demi-mesure. Tu poses un genou à terre, histoire d’avoir un bon appui. Tu restais en soutien de loin pour Megumi dans son combat. Bien qu’il ne semblait pas avoir besoin de toi :

« Il n’a vraiment pas changé. »

Un simple murmure de ta part, puis tu vois que celui qui a été blessé par Megumi à son talon rampe tout en gémissant, tu lui tires dans la tête, arrivant cette fois-ci du premier coup. Laissant aucune émotion derrière ce meurtre. Non, seul Megumi pouvait te faire connaître la joie ou la satisfaction :

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the flame of fight

L’excitation du combat t’a énormément manqué. Comme si tu n’avais pas combattu depuis des années. Comme si tu retrouvais avec une impatience puérile ton jouet préféré. C’est un peu le cas, il faut le dire. Même si ce petit couteau ne t’aide pas à atteindre ta cible. Cependant, l’autre en face se démène pour te couper en deux, balançant son épée d’un sens et dans l’autre afin de te toucher. Tu arrives quand même à esquiver, tant bien que mal. Tu n’as pas perdu de tes réflexes, mais avoir un seul œil n’est pas une mince affaire.

D’un coup d’oeil furtif pour éviter de mourir bêtement, tu captes les mouvements de Yuudai. Il ne semble pas avoir perdu de son zèle, et s’amuse à danser avec son adversaire. Et puis, il prend du recul, et vise un des gars avec son fusil. Tu esquives avec un petit saut sur le côté pour de nouveau éviter une mort certaine.

Il faut que tu cesses de mater Yuudai de cette façon, ou tu vas vraiment finir par crever. Tu évites de t’approcher de lui, parce que si tu le fais, c’est blessures assurées. Il préfère combattre de loin, alors autant que tu t’occupes du porc qui t’accapare déjà.

Tu parviens à voir du coin de l’œil qu’il te jette son épée, afin que tu puisses l’utiliser. Afin que tu puisses te défendre. Tu guettes la trajectoire de l’arme, tout en continuant d’essayer de toucher de ta lame minuscule le poignet du gros porc. Tu n’y arrives pas et tu lâches un « tch » d’agacement. Tu finis par reculer de quelques pas, tant bien que mal, comme si tu dansais avec ce type, d’une grâce infinie et d’une rapidité fluide.

Tu te retournes pour te précipiter vers la direction de l’arme au sol, fais une roulade pour la récupérer et te focalises à nouveau sur l’ennemi. Il trottine vers toi, avec la ferme intention d’en finir. Tu es également de cet avis, ce combat n’a que trop duré. Tu le laisses lever ses deux bras, joint sur le manche de son arme, et te prépares à riposter.

Un sourire satisfait étire tes lèvres lorsque tu plonges ton regard dans celui de Yuudai. Tu ne le quittes pas des yeux pendant plusieurs secondes, le temps semble s’être arrêté juste pour vous permettre d’échanger par ce simple contact visuel.

Tu te retournes rapidement, esquives sur la gauche avant de couper littéralement les mains de ce porc. Il hurle, tombe à genoux sur le sol forestier, alors que tu t’apprêtes à le tuer, tu penses à quelque chose de beaucoup plus utile.

« Deux solutions s’offrent à toi ; soit je te laisse te vider de ton sang pendant des heures où tu agoniseras douloureusement, soit tu réponds à mes questions et je te tue rapidement. T’en dis quoi ? »

Tu t’es posé contre la cime d’un arbre aux alentours, avant d’entreprendre de nettoyer la lame de Yuudai avec le vêtement d’un cadavre à tes pieds. Lorsque celui-ci arrive à ta hauteur, tu lui rends son bien et croises les bras sur ton torse. Tu lui jettes un regard hautain, comme à ton habitude, cachant le fait que tu sois content de revoir sa belle gueule.

« T’es rouillé. Va falloir que je t’éduque à nouveau. »

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Ishikawa Yoru
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https://sangeki.forumactif.com/t173-takumi-yuudai-light25/11/21, 04:05 pm
Ishikawa Yoru
Let's play a game.

Feat : Kamui - Gintama

the flame

You're in my mind
you make me blind

Megumi est l’homme qui t’inspire. L’homme que tu aimes à en mourir. Ces sensations sont de véritables palpitations que tu ressens dans ton corps. À quel point cela t’avait-il manqué de te battre à ses côtés ? Depuis combien de temps, tu n’avais pas ressenti ce plaisir ? Ton cœur n’a jamais cessé de noircir. Pourtant, il te fait changer de décor. Megumi te fait te sentir vivant comme jamais. Il te fait chavirer. Tu ressentais l’exaltation de tuer. Simplement par le pouvoir de sa présence ? Quel sort avait-il usé sur toi ? Quelle emprise avait-il sur toi ? Les souvenirs ressurgissaient. Tel un poison qui ne cessait de t’éreinter. Le pourquoi tu es parti. Pourquoi tu l’as laissé. Tes pensées aujourd’hui perverties. Tes mensonges les plus beaux et amers. Tout revenait tel un torrent. Une tempête. Pourtant, tu étais si satisfait de ce moment. De vos regards qui se croisaient. De ce temps qui s’arrêtait. Qui reprenait. Le bruit des coups de feux. Des lames qui fendent l’air. Vos souffles qui se dissipent dans l’air. Vos conversations muettes. Votre confiance mutuelle.

Personne ne te connaissait mieux que lui.
Personne ne pouvait te faire te sentir ainsi.

Les images reviennent telles des échos. Tout cela t’avait manqué. Se rendait-il du temps qui était passé depuis votre dernier combat ensemble ? Se souvenait-il des moments avec cet « amant » ? Avaient-ils pu aussi bien se comprendre ? Tant de questions t’envahissaient. Avec une jalousie certaine. Une peur qu’il se souvienne. Qu’il se rappelle. Tu te demandes comment il s’était senti après que tu sois parti. Cela, l’avait-il perturbé, ne serait-ce qu’un instant que tu ne sois pas à ses côtés ? Toi qui étais si souvent là pour défendre ses arrières. Pour lui suivre partout où il va. Pour lui obéir peu importe ses ordres. Ah… Tu devrais taire ce désir. Ces questions ne devaient pas sortir. Tu te contentais simplement de marcher vers lui. Entendant encore se propager ce cri à glacer le sang. Mais tu t’en fichais. Tu l’ignorais.

Megumi était le seul que tu regardais.

Adossé à la cime d’un arbre, il te rend ton arme qu’il a nettoyée au préalable. Il a le regard hautain. Il n’est pas si différent d’autrefois. Tu as envie de sourire. Malgré son expression, tu es juste si heureux. Retrouvé cet air mauvais, bien qu’il n’est pas si cruel, si froid qu’on pourrait le penser. De vous deux, tu étais sans doute le pire. Le plus détestable. Rouillé ? Peut-être. T’éduquer… Ah, oui, tu as encore ce collier. Si cela n’avait pas été Megumi, tu aurais répondu avec sévérité. Tu aurais lancé un regard noir. Tu aurais été méprisant. Tu aurais répondu avec lassitude. Mais lui, c’était une autre histoire :

« Oui, je devrais m’entraîner encore. Je manque encore trop de précisions au tir. »

Toutes tes anciennes conquêtes seraient étonnées de te voir ainsi. Personne ne te reconnaîtrait. C’était comme une seconde personnalité. C’est fou comme l’amour peut tout chambouler. Vous faire chavirer. Vous faire changer. Tu es tellement inquiet. Heureux de savoir qu’il n’était pas rouillé. Que même s’il était blessé cela n’avait pas empêcher ses talents de se dévoiler. Tu aimais le voir danser ainsi. Mais ce sentiment de crainte ne pouvait te quitter. Tu ne lui diras pas. Il n’aimerait pas ça. Peut-être s’en doutait-il ? Qui sait… Tu n’arrivais toujours pas à croire qu’il se soit enfui… Qu’est-ce que tu allais bien pouvoir dire ? Ses blessures ne s’étaient pas rouvertes au moins ? Tu aurais bien laissé un soupir s’échapper. Tu t’es retenu. Tu avais peur de lui manquer de respect. Qu’il croit que tu sois fatigué ou que quelque chose t’ennuyait. Oui, tu préférais taire ces pensées.

Tu poses ton regard sur le porc gisant à côtés de vous. Ta noirceur ressort avec ferveur. Tes yeux ne sont que de lames acérées qui disent que tu n’éprouves aucune pitié. Pas envers quelqu’un de son espèce :

« Bon, je pense que ma mission ici est presque terminée. »

La seule chose pour laquelle tu avais été payé, c’était venger une demoiselle en massacrant ceux qui l’avaient torturés. Techniquement, l’affaire pourrait s’arrêter là. Mais, si Megumi décidait de s’intéresser à ce qu’ils transportaient. Tu lui suivrais. Aveuglément. Passionnément.
@being your simp is my fulltime job
Awful
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