[+18] Take my breath. PV Emi

Son corps est si léger. Comme une plume à l’intérieur de ton bras puissant. Ses jambes tremblent, ses mains cessent de tenir ton kimono pour venir se perdre sur ton torse, alors que ton regard ne la quitte pas une seule seconde. Elle est magnifique. Ses expressions. Son regard. Les petites perles humides au coin de ses yeux. Sa bouche rougie et salie par cet acte cruel que tu viens de lui faire découvrir. Un plaisir à sens unique. Une flamme sadique danse au fond de tes prunelles, tu apprécies beaucoup trop ce que tu vis en ce moment.

Ton ennui s’est si vite envolé.

Son expression change lorsque tu prononces son prénom de manière douce et suave. Elle semble presque surprise, tu n’arrives pas à déceler ce qu’elle pense à cet instant. Ses joues finissent par rosir sans en saisir le sens ou la signification, tu te contentes de te nourrir de sa beauté. Elle ouvre la bouche, comme si elle voulait répondre, t’apporter une réponse, mais rien ne vient. Tu plisses les yeux, comprenant qu’elle a sûrement mal à la gorge après t’avoir sucé de cette façon.

Ou plutôt.
Après avoir subi ta violence.

Un sourire malsain étire tes lèvres, tout en te rapprochant d’elle. Elle se tend comme la corde d’un arc contre toi, appréhendant tes actions. Cela te fait réfléchir à une vitesse folle, tu te laisses presque attendrir par sa crainte et décide de lui proposer un peu de douceur. Tu peux bien lui donner cela après avoir introduit ta virilité entre ses lèvres.

Tu déposes ta bouche sur la sienne. Simplement. Si elle te connaissait bien, elle saurait que ce comportement n’est pas normal. Que tu caches quelque chose. Mais tu as l’avantage de ce côté, puisque votre rencontre est récente. Tu aimes jouer d’elle, de son innocence, et voir sa pureté être brisée par ta perversité démoniaque.

Tu es Sasori.

Tu la sens se détendre à nouveau, tandis que ses bras viennent entourer ton cou. Si durant une seconde tu avais pensé qu’elle voudrait te fuir, ce n’est pas le cas. Tu te rends compte que les années sur cette île l’ont peut-être coupé trop longtemps des contacts humains. Pense-t-elle qu’il soit normal ? Que votre lien soit saint ? Sa naïveté ne te touche pas, elle te donne envie de la briser encore plus. De la piétiner jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien.

Elle se frotte contre ta main, approfondissant l’échange que tu lui offres doucement sur sa joue. Tu trouves qu’elle ressemble à un animal de compagnie. En fait, c’est sûrement de ça dont tu as besoin dans ta vie actuelle. D’une occupation. De quelqu’un dont tu peux t’occuper. Car ça te maintient occupé. Distrait. Curieux.

Ses lèvres viennent déposer ses baisers sur cette même main que tu lui offres. Tu la regardes un peu surpris de son geste. Tu sens ton coeur rater un battement, alors que tu ne sais comment réagir. Que fait-elle ? Tu ne penses pas avoir déjà connu un tel geste, une telle douceur. Tu fronces les sourcils un peu décontenancé, déstabilisé. Tu lui adresses un sourire.

Un sourire étonnant.
Un sourire doux.
Comme … Attendri.

« Si nous nous lavions pour reprendre notre route ? »

Après ta question, elle se contente de t’adresser un simple signe de tête pour acquiescer. Elle n’ose sûrement pas utiliser sa gorge pour le moment. Sage décision de sa part que de se protéger de la sorte. De légers frissons parcourent ton être alors que sa bouche dépose des petits baisers sur ta paume de main. Tu continues de la fixer sans ciller, un sourire attendri au coin des lèvres. Cette attention toute particulière te touche bien plus que tu n’oseras l’imaginer, faisant battre ton coeur plus rapidement, sans réellement comprendre pourquoi.

Conscient que son corps ne tiendra pas le choc jusqu’à l’eau, tu laisses tomber ton kimono tant bien que mal et t’abaisses un peu pour passer ton autre bras sous ses genoux et la porter, telle une princesse. Tu n’as qu’un pas ou deux à faire avant d’atteindre le bord de l’eau. Tu as cessé de la regarder, contemplant alors le calme de l’eau que tes pieds viennent troubler par des ondulations.

Tu continues de descendre un peu plus, la fraîcheur naturelle de l’eau vient caresser tes mollet, puis tes cuisses, jusqu’à rencontrer tes fesses et arriver à ta ceinture. Tu lâches doucement les jambes de l’humaine pour qu’elle puisse également se mouiller, et ainsi se nettoyer. Tes doigts passent presque immédiatement sous l’eau pour ensuite s’échouer sur son menton, pour essuyer ta semence qui est déjà quasiment sèche.

Tu y mets beaucoup de volonté.
Bien que tes gestes soient attentionnés.

Tu fais glisser quelques mèches de cheveux dans son dos, laissant alors sa tignasse flotter à la surface, comme des serpents fous aux couleurs violettes. Lorsque ses mains reviennent se poser sur ton corps pour te laver, tu es d’abord un peu surpris. Tes yeux s’écarquillent légèrement, pour la fixer, en te demandant à quoi elle peut bien penser.

Voir ses lèvres craquées, rougies.
Tu la désires encore.
Voir son regard innocent, pur.
Tu veux les assombrir de plaisir.
Voir les courbes de son corps divines …
Tu vas exploser.

Tu brises le silence, ton excitation commence à revenir au galop. « Quel est votre avis sur cette première expérience ? » Toutes les réponses te conviendraient, tu ne t’attends pas à ce qu’elle te dise qu’elle a aimé, qu’elle aimerait recommencer. Cependant, tu es bien loin d’avoir fini de lui apprendre les plaisirs charnels. Ce n’est qu’un début. Un avant goût.

Tu es suffisamment inventif pour savoir que son apprentissage ne sera peut-être jamais terminé avant qu’elle meurt. Sa vie est si courte, et elle a tant de choses à goûter … Si tu réfléchis bien, il n’y a pas une seconde à perdre.

N’est-ce pas ?

Un sourire étire ta bouche alors que tu passes lentement tes doigts sur sa clavicule, suivant l’os saillant du dessus de sa poitrine. Leur route continue sur son épaule, jusqu’à descendre sur son bras, allant jusqu’à saisir ses doigts, les entrelaçant aux tiens. « Qu’avez-vous pensé? Avez-vous ressenti l’excitation ? Votre corps a-t-il agi différemment de tout ce que vous avez pu connaître ? »

Tu apprécies le grain de sa peau. Si doux. Si délicat. C’est sûrement un détail que tu veux laisser intact, même si tu ne garantis pas que tes pulsions sexuelles et démoniaques ne marquent pas son corps par quelques cicatrices. Tu essaieras de faire attention.

Peut-être.

Si tu y penses sur le moment.

Un sourcil se hausse lorsqu’elle te répond d’une voix douce mais brisée que c’était captivant. Tu es agréable surpris qu’elle y ait pris un certain plaisir, d’autant plus qu’elle devrait s’y habituer. Tu n’es pas le genre à ménager les gens. Et tu n’as surtout pas envie de la ménager, elle. Un large sourire étire tes lèvres, montrant tes dents parfaitement blanches, aux crocs pointus et menaçants.

Ses joues prennent une jolie couleur qui te ravit plus que tu n’oseras l’imaginer. Tu sens qu’elle va encore parler, alors tu ne dis rien, te contentant de serrer ses doigts entre les siens, beaucoup plus épais et grands en comparaison à sa main fine, fragile.

Tu suis le mouvement de sa main libre lorsqu’elle te dit à quel endroit elle a ressenti du plaisir. Tu perds ton regard sur ses lèvres rougies, appréciant la texture qu’ils ont à présent. Puis, tes yeux rouges se posent sur cette poitrine généreuse, ce qui fait flotter un sourire pervers sur ton visage. Ce rictus s’agrandit encore lorsqu’elle finit par dire qu’à sa gorge, cela a été douloureux. Tu y as été assurément trop fort, mais pour toi, tout n’a été que plaisir psychologique et physique. Tu n’as même pas honte de lui avoir fait subir ça, tu ne regrettes pas non plus.

Elle ne s’arrête pas en si bon chemin et désigne son bassin comme ayant ressenti un sentiment étrange au niveau de son bas-ventre. Tu dois te retenir de la toucher pour ne pas craquer, malgré que tu en aies affreusement envie. Elle emploie beaucoup trop le mot étrange pour toi, tu la laisses terminer, plongeant de nouveau dans la couleur inhabituelle de ses prunelles.

Cette femme réfléchit à ce qu’elle va dire, un petit silence s’installe. Tu ne lui lâches pas la main pour autant, tu constates la beauté de son corps, mais aussi sa fragilité. Encore une fois. Elle reprend, en te demandant si de ton côté, tu as apprécié. Si tout cela avait été agréable. Ton petit sourire mesquin et pervers ne veut pas s’en aller. « Lorsqu’un homme jouit, c’est qu’il arrive à l’apogée de son plaisir. Je suis ravi de constater que votre corps se réveille. »

Ton visage s’approche du sien, pour la fixer d’un peu plus près. Tel un prédateur. Tu lui fais comprendre et sentir de par ta puissance, ta prestance, qu’elle est prise au piège. « Voulez-vous en apprendre d’avantage ? J’aimerai vraiment vous faire connaître plus de sensations … » Ta main libre accompagne tes mots alors que seulement deux doigts parcourent son corps. De son cou, à sa poitrine que tu ne fais qu’effleurer, descendant sur son ventre, s’arrêtant pour faire des ronds autour de son nombril.

« Vous a-t-on déjà touchée ? Avez-vous déjà eu envie d’explorer votre corps ? » Bien sûr, tu te doutes de la réponse. Ta voix murmure à moitié contre ses lèvres, ton souffle chaud s’écrase sur le bas de son visage, alors que tu descends un peu plus tes doigts sur son bas-ventre.

Le fait qu’elle ne soit pas réticente à en apprendre davantage te donne le sourire. Bien que tes yeux n’expriment qu’un sentiment de puissance hautain. Tu te demandes s’il est judicieux de lui en faire découvrir plus. Son corps est fragile, délicat, elle pourrait se briser si tu lui donnais trop de plaisir.

Mais.
N’est-ce pas ce que tu désires ?

Évidemment que si. Tu ne peux réprimer les envies malsaines envers elle, tu ne les contrôles pas, ce sont elles qui ont le pouvoir sur toi. Tu te laisses simplement guider par ton instinct. Celui qui t’a fait survivre jusqu’à aujourd’hui, pendant des siècles.

Suite à sa question innocente, tu ne peux t’empêcher de plonger ton visage dans son cou et de pouffer de rire. Si cela demande tant d’efforts physiques à chaque fois ? En soi, une femme lors d’un ébat sexuel n’a besoin de rien faire à part subir. Certes, l’humaine est aussi fragile qu’une feuille qui virevolte au gré d’un vent d’automne, mais si elle tombe dans un déluge de plaisir, alors n’est-ce pas la meilleure façon de la souiller ? De la briser totalement ? Elle a seulement besoin d’ouvrir la bouche ou les cuisses.

Même si … Tu espères qu’elle prendra certaines initiatives après avoir pratiqué quelques temps. Tu la feras tienne, quoi qu’il arrive.

« Oui. Cela peut être éprouvant, mais vous verrez … » Ta voix au creux de son oreille se fait suave, sexy. Ton souffle court le long de sa peau, avant que ta langue ne vienne se glisser le long de son cartilage, remontant avec gourmandise et lenteur jusqu’à mordiller le haut de son oreille.

Et ta main part à l’aventure sur son corps.
Continuant de respirer sa peau.
Son odeur.

Un sourire satisfait prend place sur tes lèvres, à l’entente de ce petit son.
Cela déclenche quelque chose en toi.
Une folie qui débarque au galop.
Non.
À la vitesse de la lumière.

Tu reviens pour laisser ton visage quasiment suspendu à ses lèvres, sans pour autant lui offrir un baiser. Tu en as pourtant envie. Oh oui, terriblement. Écoutant tes pulsions, tu lâches sa main pour la porter, la forçant presque instinctivement à enrouler ses jambes autour de ton bassin. Tu pousses un léger soupir d’excitation lorsque ton sexe se frotte contre ses fesses humides.

Tu la gardes ainsi, contre toi, décidant de sortir de l’eau avant d’aller plus loin. Si tu veux qu’elle prenne du plaisir plus tard, il faut faire ça bien. Oui, Sasori il va falloir que tu prennes sur toi, que tu patientes, que tu la prépares correctement.

Tu poses doucement tes genoux sur le sol, pour essayer d’étaler ton kimono, précédemment laissé sur le sol. Tant bien que mal, tu parviens à en faire quelque chose de potable avant de poser le corps de cette femme dessus, la surplombant de toute ta hauteur, de toute ta puissance. Tu te retiens de la prendre maintenant, de la faire souffrir. Pour une raison évidente. Tu ne veux pas qu’elle te déteste.

Dans tes gestes, tu as passé une main derrière sa tête pour ne pas qu’elle se cogne. Tandis que l’autre est venu se tendre à côté de son visage pour que tu ne tombes pas complètement sur elle. « Votre corps mérite de l’attention. » Un sourire laisse apparaître tes crocs tout en la fixant, tes lèvres non loin des siennes. Tu aimes le contact de vos corps.

Même si tu dois te faire psychologiquement violence pour ne pas t’introduire en elle.

Ton regard assombri d’un désir palpable. Ta langue passe sur ta lèvres inférieure, alors que ton rictus disparaît. « Embrassez-moi. »

Tu as vraiment pensé à arrêter là. Après qu’elle t’ait fait autant de bien, tu t’es convaincu que c’était assez. Qu’il ne te fallait pas plus pour le moment. Seulement, son corps, ses yeux, son innocence pure et fragile formaient un tout que tu voulais. De plus en plus, à chaque seconde qui passe. Tu dois te retenir pour ne pas la violenter sur le champs, pour ne pas briser sa virginité avec une puissance qu’elle n’a sûrement jamais connue jusqu’à aujourd’hui.

Tu l’allonges. Tu la surplombes de ta hauteur immense. Tu prends conscience qu’elle est minuscule ainsi, sous toi. Que ce soit ses mains, son visage, sa silhouette. Même si ses formes sont généreuses. Même si tu apprécies les courbes de son corps. Elle reste minuscule. Quelle serait votre immense différence si tu prenais ta véritable apparence ? Tu n’oses y penser maintenant.

Elle ne cesse de te fixer, comme si tu étais une merveille du monde. Tu sens l’admiration dans son regard, et tu ne peux t’empêcher d’aimer ça. Plus que de raison. Tu veux ses lèvres, la goûter une nouvelle fois, mais cette fois, tu dictes les règles, comme si tu étais patient. Comme si tu aimais prendre le temps. Tu lui ordonnes doucement de t’embrasser.

Et elle n’attend pas pour agir. Ses deux mains tièdes et humides se posent sur ton visage. Ses gestes sont d’une extrême douceur, et lorsque ses doigts caressent tendrement tes marques Yôkai sur tes joues, tu te perds violemment dans tes pensées.

Chiaki revient te hanter.

Et le fait que cette femme agisse de la même façon que lui ne t’aide pas à retourner sur l’instant présent. Lorsqu’elle dépose ses lèvres sur les tiennes, dans une douceur presque paresseuse, tu succombes totalement. Tu le sens, lui. Tu le vois, lui.

Tu deviens fou.

Tu suis son rythme. Tu n’imposes rien. Tu la laisses glisser sa langue vers la tienne, qui répond immédiatement à son appel. Ta main derrière sa tête se défait pour venir se perdre sur le côté de son cou. Il n’y a aucune agressivité dans ton geste, une douceur que tu pensais avoir perdue te submerge. Tu te colles un peu plus à elle, pour ressentir son corps nu sous le tien, pour approfondir cet échange qui pourrait être qualifié comme amoureux.

Sur le moment, tu l’es.
Parce que tu te vois avec Chiaki.

Tu poses ton coude sur le sol, plutôt que ta main pour te soutenir, te rapprochant considérablement d’elle. Tu délaisses son visage pour glisser tes doigts sur la peau douce de son abdomen. Tu continues de descendre, rangeant progressivement tes griffes pointues pour qu’ils prennent l’apparence d’ongles humains. Sans te défaire de cette bouche dangereuse, tu viens taquiner son bas-ventre, jusqu’à effleurer l’intérieur de ses cuisses.

Spoiler: