Groupe 3

La douleur, c'était ce qui était le plus présent dans mon esprit. J'avais été entraîné pour cela et pourtant, c'était plus difficile que je ne pouvais le penser. Il fallait sûrement que mon cerveau génère à nouveau de l'adrénaline, mais ce n'était pas si simple. Je ne faisais tellement pas attention que je n'avais pas remarqué le Yokai aux cheveux blancs passé prêt de moi.
Il faut que tu te ressaisisses Yoko, t'es un exterminateur alors fait ton putain de travail et arrête de te plaindre. Je relâchais mon bras et la douleur fut intensifiée, mais je ne dis rien, je fis juste une grimace.


Je finis par remarquer l'étroitesse des lieux, se battre ici serait un vrai désavantage, mais en même temps, très peu d'ennemis pourrait passer et donc on pourrait gérer un flux faible d'ennemis. Un son strident retentit et Sensshomaru régis directement, il était un leader, c'était indéniable ! Tant mieux, car visiblement, il était le seul à avoir l'étoffe d'un chef et bien que c'était un Yokai, il avait l'air de nous aider enfin en tout cas, on était pas mort grâce à lui.

Je regarde mon coéquipier humain puis je soupirais, en mettant ma main sur mon sabre. Je fis en sorte de passer pour me trouver derrière Sensshomaru avant de prendre la parole.


« Tu as raison, quoi que ce soit, si c'est trop gros, il ne pourra pas passer ici, mais on risque d'être gêné dans nos mouvements si jamais cette chose était de taille modérée et venait à nous attaquer. »


Il fallait que je fasse en sorte de protégé Kuro et la petite, c'était peut-être une Yokai, mais c'était également une gamine, enfin en tout cas, elle en avait l'apparence et elle ne semblait pas sanguinaire.

« Il faut se tenir prêt à attaquer en cas de besoin, fait attention à toi Kuro et toi aussi petite. »

Je savais que Sensshomaru allait gérer sa propre sécurité de toute façon donc inutile de lui dire quoi faire. Alors que je tenais mon sabre, une douleur atroce me lança dans mon bras cassé. Il fallait vraiment que je sorte d'ici pour soigner ça.

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Kiku était bien heureuse que le combat soit terminé et qu'elle puisse continuer son chemin sans revoir d'ennemi. Elle n'était pas du genre à apprécier les combats. L'endroit était étroit, c'était déstabilisant. S'ils se faisaient attaquer, il n'y aurait aucun moyen de riposter convenablement. L'un des humains pensa la même chose, ils étaient donc tous d'accord pour penser cela. Par instinct de survie, elle se cacha derrière le grand yokai, regardant sur le côté pour voir où ils allaient.

C'était vraiment étrange, plus ils avançaient, plus la sensation de malaise l'envahi. Une puissance émanait d'en face. Tremblant un peu, elle s'accrocha au premier tissu qu'elle pouvait, le tissu du vêtement de Kuro. Son instinct lui disait de ne pas approcher, de prendre ses jambes à son cou et de fuir...Mais avant même qu'elle peut faire quoi que ce soit, la voilà prise dans un souvenir horrible après avoir rencontrée une silhouette aussi belle que dangereuse.

La voilà de nouveau dans ce petit village, non loin de leurs positions. Oz était resté chez eux tandis que la demoiselle se baladait. Un cri, un supplice, la voilà maintenant devant le groupe, une jeune villageoise en larme lui demandant de l'aide. Kiku criait intérieurement.

- N'y va pas !

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Cette atmosphère était vraiment pesante, je n'aimais pas vraiment trop ça, j'étais tendu comme tous les membres du groupe d'ailleurs. Nous avancions donc en terre inconnue quand tout à coup, une sensation étrange fit son apparition, cette sensation que nous n'étions pas seuls ! Je n'aimais vraiment pas ça ! Bien que j'avais envie de sortir de cet horrible endroit et voir d'autre être humain, je n'aimais pas être ici et ressentir ce que je ressens.
C'était beaucoup trop étrange pour que j'aime ça et je suis presque sûr qu'aucun de nous n'aimais cela.


D'un coup, une cloche résonna, le mauvais pressentiment que j'avais venait de se réaliser. Pour une raison que j'ignore, je me retrouvais dans l'un de mes souvenirs et sûrement pas le plus agréable. J'étais revenu quelques années plus tard, je venais de partir à la recherche d'un Yokai et j'étais tombé sur une famille qui était hantée par un Yokai qui voulait leur petit garçon.

Après des jours de recherche, je n'avais rien trouvé et j'avais quitté les lieux, leur tournant le dos et dès le moment où j'avais le dos tourné, le Yokai avait dévorer la mère et le père, j’entends encore aujourd'hui le bruit des os qui craque sous les dents du Yokai, je me retournais et là, je vis le jeune garçon, aucun son ne sortait de sa bouche, et pourtant, la peur se lisait sur son regard.

« Aide-moi... Aide-moi Yoko-onichan... S'il te plaît. »

Sa voix résonnait dans ma tête, j'étais tétanisé, je n'avais jamais vu un yokai aussi grand, un yokai qui avait bien réussi à cacher ses traces. Je n'arrivais pas à dégainer mon sabre, pendant que le Yokai s'avançait de plus en plus vers le petit garçon en mâchouillant ses parents. Je hurlais à mon corps d'agir, mais il ne voulait pas, je devais l'aider ! J'avais été formé pour cela ! Alors bouge Yoko ! Dépêche-toi, bouge toi !

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Ce souvenir était atroce, chaque respiration, chaque geste, tout la paralysée. Ce n'était pas possible ! Pourquoi revivre ce traumatisme qui l'avait plongée dans sa haine de l'homme ? Personne ne le savait à part quelques personnes du village et pourtant, pourtant dans ce songe, il n'y avait personne...Comme si celui-ci avait décidée de lui faire vivre les pires sévices.

Subir ce genre de chose, incapacité à s'en défaire...Tout n'était qu'horreur pour la jeune femme. Les mains sales de ces humains lui donnait envie de les étriper, mais comment faire ? Elle qui avait promis à son fiancé de ne pas leurs faire de mal ? La haine dans son regard se mélanger a la tristesse. Le temps sembla s'arrêter, plus personne ne bouger à part elle. Remettant son peu de dignité en place, elle senti un regard vers elle. Surprise, elle se mit à marcher vers celui-ci, mais chaque pas qu'elle faisait l'éloigner encore plus de son but.

Tout semblait comme figé, personne ne bougé vraiment à part elle. Kiku essayait de l'appeler de lui demander pourquoi, savoir qui il était, mais rien n'y faisait. C'était comme un monde intouchable.

- Qu'est ce qui se passe...

Pensa-telle les larmes aux yeux suite au traumatisme qu'elle venait de vivre. Son corps se laissa tomber au sol, à genoux et elle regardait la silhouette en face d'elle, impossible a atteindre. Ses pensées allèrent directement vers Oz, lui suppliant de l'aider, de ne pas la laisser seule ici, dans ce souvenir terrifiant. Elle se sentait seule.

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Ce souvenir, c'était une chose que je ne voulais pas me rappeler et pourtant, je ressentais à nouveau la peur, j'entendais les cris de l’enfant et pourtant, mon corps refusait de bouger, comme à l’époque. Je n'étais clairement plus le même, j'étais plus fort, mais pourtant, je me retrouvais dans la même situation.

Le yokai finit par attraper l'enfant, le torturant devant moi, ouvrant lentement son corps sous les cris d'agonie de ce dernier, je ne pouvais rien faire d'autres que de détourner les yeux et c'est à ce moment-là que je la vis, cette drôle de silhouette qui n'était pas là. Si je revivais bien un souvenir, alors cette silhouette n'avait rien à faire ici ! Attends, si j'étais bien dans un souvenir, alors je devrais pouvoir bouger ? Les cris de l'enfant étaient présents, mais je devais en faire abstraction, je devais me reprendre. Il fallait que je trouve ce personnage qui n'était clairement pas là quand j'ai vécu cet événement ! Envers et contre tous, j'arrivais à bouger, voulant m'approcher de la silhouette qui était rentré dans la maison, je la suivis et en me retournant, je me rendis compte que la scène continuer, peut-importe si j'étais là où pas.


Il fallait que j'attrape cette silhouette, elle était sûrement la cause de tout cela, c'était sûrement un Yokai et il allait me le payer ! Si j'avais enfoui ce souvenir, ce n'était pas pour rien.

« Attends ! »

Le mot résonna dans ma tête, me faisant m’arrêter en me tenant la tête. C'était horrible comme sensation, le fait d'avoir parlé m'avait donné un mal de crâne atroce. Peut-être que dans cet environnement, dire autre chose que les paroles de notre souvenir avaient un effet néfaste sur notre esprit, d'ailleurs comment avait-il fait pour déplacer nos corps dans nos souvenirs ? Car je suppose que je n'étais pas le seul à qui, s'était arrivé.

Inventaire:

Sangeki... C'était un nom que je connaissais, un nom qui faisait en quelques sortes parties de mon héritage. Lorsqu'il dit son nom, une colère immense naquit en moi, j'avais totalement occulté le fait que j'étais dans un lieu dénué de lumière, je n'avais qu'une envie, c'était d'en finir avec ce Yokai, car après tous, si mon père avait disparu, c'était de sa faute non ? C'est ce que je me dis depuis des années.
Je veux bouger, mais je n'y arrive pas, plus j'essaye et plus le résultat est décevant, lorsqu'il s'approche de moi, je n'en démords pas et je le regarde droit dans ses yeux et puis d'un coup tout s’évanouit, j'ouvre réellement les yeux et je peux voir mon petit groupe ainsi que quatre nouvelles personnes.

« Mais qu'est-ce qui s'est passé »

La colère était devenue de l'incompréhension, ce n'était pas normale tout cela. Sangeki était bien là, personne ne pouvait avoir un tel Yoki. J'étais perdu dans mes pensées lorsque je vis Kuro me tendre la main avec le sourire, mains que je m’empresse de saisir pour me relever.

Visiblement notre groupe était plus ou moins réveillé.
Je lui adressais un sourire avant d'aller voir les autres, ils semblaient dans un état de rêve, peut-être qu'ils leur arrivaient la même chose que nous. J'attrapais le jeune garçon ayant une couleur de cheveux assez étrange, enfin, je pouvais parler moi. Je ne sais s'il était humain ou non, mais s'il venait à mourir alors que j'étais là, alors quel piètre Exterminateur je ferrais. Je tapotais légèrement son visage histoire de voir s'il allait se réveiller.

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